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Full text of "La survivance (1933-12-27)"

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—{C'est presque une position sociale —I1 n'est pas de plus grande gloire 


&e nos jours, de parler français à que de combattre pour la langue de 


la perfection —J, Novicow. 


Organe officiel de l'Association C anadienne Française de l'Alberta 


Vol. VI. 


| Chez nous et TR 


ARRETE TEE PP PE RCE RE | 


PARIS—Le ministre de la guerre 
français, Edouard Daladier, a révélé, 
dans ses grandes lignes, un projet de 
gouvernement destiné à étendre les 
fortifications à la frontière du nord 
de façon suffisante pour inclure le 
front belge. Craignant une répétition 
des tragiques événements de 1914, :a 
France s'inquiète de la fragilité de la 
ligne de défense belge. 


HAMILTON.— La basilique du 
Christ-Roi a été consacrée la semai- 
ne dernière au cours d’une imposan- 
te cérémonie à laquelle assistaient 
plusieurs dignitaires de l'Eglise et des 
représentants de l'Etat. Parmi les 
invités âe marque se trouvaient le 
T.R. Anérea Cassulo, délégué aposto- 
lique au Canada, le très hon. R. B. 
Bennett, premier ministre du Canada, 
et l’hon. R. J. Manion, ministre des 
chemins de fer et canaux. Mgr J. TT. 
MeNally, évêque du diocèse de Ha- 
milton, officiait. Le sermon de cir- 
constanee.à été prononcé par le curé 
de la cathédrale Saint-Patrice, le ‘L. 
R. G. L. Cassidy. 

VIiENNE.—Le gouvernement à in- 
terdit l'importation des films de Me- 
tro-Goläwyn-Mayer en Autriche tant 
que cette compagnie n'aura pas reti- 
ré des cinémas du monde entier 
“Reunion in Vienna”, parce que ce 
film contient un portrait du prince 
de Hapsbourg, qui froisse Ics Autri- 
chiens. 


BERLIN.—Une agence officieuse 
révèle que 200,000 Allemands et au- 
tant d'Allemandes seront bientôt sté- 
rilisés en vertu de Ia loi qui interdit 
li procréation aux personnes que les 
. cugénistes affirment susceptibles 

d'engendrer des enfants tarés. La loi 
entre en vigucur le er janvier. 


LONDRES.—Là France demande à 
l'Angleterre une déclaration claire sur 


a politique étrangère anglaise. La 
France, disant que l'Allemagne, 52 
voisine, réarme rapidement et viole 


toutes les clauses du traité de Ver- 
saïilles qui ont trait au désarmement, 
déclara qu'elle ne peut rien faire en 
faveur de la cause du désarmement 
tant que l'Angleterre n'aura pas an- 
noncé, sans aucunc équivoque, ce que 
F'Angilcterre entend faire pour assurer 
à la France la sécurité qu’elle désire, 

MONTEVIDEO. — Le secrétaire 
G'Etat américain, Cordell Hull, à an- 
noncé à la Conférence pan-américai- 
née que les Etats-Unis signeront le 
pacte argentin contre la guerre. Dans 
sa déclaration, le ministre américain 
a dit qu'il appuyait la doctrine de 
l'intégrité absolue et de l'indépen- 
dance de chaque nation. M. Hull loua 
lo travait sur le continent américain. 


MONTREAL—On apprend de Jo- 
Bette, maison provinciale Ges Clercs 
do Saint-Viatour, que le R. P. Farley 
vient d'être nommé à la direction 
générale de la communauté des Clerecs 
de Saint-Viateur, en Belgique. Le R 
P. L. P. Fafard est nommé supérieur 
de Joliette tandis que le R. P. Syl- 
vestre devient directeur du scolasti- 
cat. 

PARIS.—Les discussions frarco-a1- 
lemandes ont frappé un mur Sans is- 
suc. La France prétend toujours que 
la sécurité doit être la condition in- 
dispensable de tout rajustement dans 


les armements. On äit de plus que les: 


longues conversations avaient pour 
but de mettre en ligne les pays ies 
plus hostiles à toute idée de modificr 
le traité de Versailles, 


. BERTAIN.—La police politique alle- 
mande s'est montrée très active nu 
cours de ces dernières semaines, si 
Jon çn juge pat le chiflre de ses 
“prisos”. Une note aux journaux pré- 
cise on effet que 2,300 fonctionnaires 
au parti communiste ont été arrêtés 
ces derniers temps dans la Reich ef 
qu'à Berlin seulement 25,000 quintaux 
de brochures et de tracts subversifs 
ont été saisis. 


MONTREAL.—Le Collège de Saint- 
Laurent enverra au collège de Gra- 
velbourg la somme de $600. Ce don 
généreux a été rendu possible par la 
représentation du chef-d'oeuvre de 
Racine, “Athalice”, donnée par les élè- 
ves du collège de Saint-Laurent. 


FARIS.—L'administration des P. ". 
l. fait connaitre que le nombre de 
déclaration de postes récepteurs de 
radiodiffusion reçues à la date du 31 
octobre dernier, s'élève à 1,307,778. 


PITTSPIELD, Mass—Mlle Mary 
Burns, de Troy, N.Y. est morte dans 
lcs flammes qui ont détruit la Star 
Realty Company, à Pittsfield, Mass. 
la journée même où celle devait épou- 
ser Nelson Lafontaine, à Stephen- 
town, N.Y. chez les parents duquel 
cile était de passage. 


, ALBERTA, LE 


EDMONTON 


Paris évente une 


“DIEU ET PATRIE” 


LES 


27 DECEMBRE 1933 


patrie.—Jean Dorat. 


No 8. 


| 
e. 9? e | { ‘ 

6 . 
ffaire d'espionnage) | | # 
affaire d'e pl0 nage ÿ À tous ses lecteurs, clients et amis... É 
Découverte d’un vaste complot ! Se À 
PARIS—Un Canadien — de «y r 9? È 
Benjamin Bercomitz, et sa femime| S ü fi Je 
Clara, également naturalisée sujette Le À UT Î ANLE sel 
du Dominion, ont été accusés par Li Ë fx Fe 
police d'avoir fait partie d'une bande! Æ# ie so + dE 
internationale d'espions ayant des de souhaite que 193 4 apporte sante, JOIE, 5 
liaisons soviétiques. È me + + fa 

Avec les deux Canadiens, qui au- 4 bonheur, prosperite spirituelle 


raient autrefois résidé à Winnipeg cet 
Vanguard, Sask., la police à arrêté 
ur jeune couple américain et huit: 
autres hommes et femmes de diverses 
nationalités dans une série de raids 
promptement exécutés. Des appareils 
de radio clandestins, des documents 
militaires, des livres communistes, du 
matériel photographique, de fortes 
sommes d'argent et des papiers indi- 
quant des affiliations communistes 
ont aussi été saisis. 

Sur la personne de Bercowitz. qui 
se déclara marchand et natif d'Iasa, 
Roumanie, la police trouva trois en- 
veloppes contenant 38,000 francs (en- 
viron $2,000). Cet argent, dit la poli- 
ce, devait servir à payer des comnli- 
ces. Sa femme avait d2 son co.é|p 
12,000 francs cousus dans sa chemise. 

em —0(D0- RCE ERREURS 


LS 


Le Pape demande 
des prières. 


“Des prières sai il 
dans la présente situation 
internationale” 


CITE VATICANE.-—Sa Sainteté le 

ape Pie XI, devant les cardinaux &t 
ics prélats romains, à l’occasion de 
son message annuel de Noël, a dé- 
ciaré que des prières, toujours des 
prières et encore des prières, sont né- | 
cessaires dans la présente situation! 
internationale. 

L'argent, toujours l'argent, encore: 
l'argent, voilà ce dont on a besoin 
pour payer la guerre. 

Critiquant sévèrement le prograrn- 
me de stérilisation qui sera mis en: 
vigueur cn Allemagne au commence- 
ment de la nouvelle année, le pape 
dit que l'infamie de telles pratiques] 


La France est 
centre l'inflation 


Déclaration du ministre des Ti- 
nances—Le buñacet doit être 
éguiñibré—La véâuction des 
salaires—Une manifestatior 
iciate 


| 


PARIS.—Le ministre des Finances, 
M. Georges Bonnet, parlant devant le 
sénat français, à nettement déclaré | 
que la France glissera vers ee 


si les dépenses administratives . 
} 


es 
tit 


l'encycligue papale “Casti connubii” 
pübliée en 1931. 

Parlant de la situation internatio- 
nale, il dit qu'elle était liée aux in- 
certitudes d'intéréts divergeants ré- 
sultant de négociations inutiles. Per- 
sonne ne sait comment sc résoudra 
un pareil imbroglio. 

“Tous ceux qui désirenc 
étre, la paix et la concorde dans ic 

monde et le bien général de toute Ia 


sont pas diminuées et si le biil équi- 
librant le budget n'est pas voté. 

Et tandis que le ministre cxposait 
la situation devant les sénateurs, les 
tonctionnaires civils, protestant con- 
tre la réduction de leurs traitements 
par le: gouvernement, en venaient 
aux prises avec la police cn face ie 
historique palais âu Euxembourg. 

Une @emi-douzaine de leaders ct le 
chef de l'union des fonctionnaires fu- 
rent conduits à la prison. Le parle- 
ment a récemment approuvé la di- 
minution des traitements des fonc- 
tionnaires. 

M. Bonnet déclara avec énergie: 
“Le gouvernement est résolu à com- 
battre les politiques d'inflation, mais 
if faut nous hâter de progresser con- 
sidérablement dans le sens d'un bud- 
get équilibré. Autrement. quand jes 
devises anglaise et américaine seront 
stabilisées, notre marché pourrait 
bien se trouver ébranlé et notre or 
prendra le chemin de l'étranger en- 
core unc fois. Nous avons presque 
complètement enrayé la fuite de l'or 
de la Banque de France, fuite qui a! 
enlèvé des millions de francs au pays; 
cn quelques mois. Wall Sirect et :e5 
spéculateurs sont dans l'erreur quand 
ils prétendent que la France est en 
train d'abandonner l'étalon-or. Nous 
sommes contre l'inflation et nous 
avons l'intention ferme de réduire 125 


dépenses. er si la confiance revient. 


ment prier, deuxiémement prier et 
troisièmement prier. Nous les invitons 
donc à prier et persévérer dans 
Icurs prières.” 

L'humanité jusqu'aujourd'hui, ajou- 
ta le pape, a tron parlé et trop inu- 
tilement. 

—————— 0 


Les nouveaux com- 
missaires du NC: 


XX. le juge C. P. Fullerton 
agira comme président—Les 
deux autres commissaires 
sont M. Edouard Labelle et 
F. X. Morrow 


& 


S. 


Canada, M. 
lement annoncé samedi ia nomina- 
tion des trois commissaires des Che- 
mins de fer 
commissaires sera S. H. le juge C. P. 
Fuïlerton qui agira comme président. 
Les deux autres membres de la com- 
mission sont M. 


le Trésor pourra rencontrer toutes Edouard Labeile, re- 
«es obligations”. présentant de la minorité canadien- 
Dee 000 ee ine- -française et M. F. K. Morrow. Ces 
| cicrniers sont actucllement directeurs 

D À 1200. 600 des C-NR. 
çn ne v 1 Au sujet des salaires. on annonte 


jofficieusement que le traitement du; 


S tn iversités président s'éièvera à $25,000. M. Mor- 


TON pousse la générosité jusqu'à ne 


ë 


Due 


ire 


à 
a 


! point Sr de rémunération pour i 


sen 
mA 


Cette somme sera Givisée entre ses service 
es universités de la Coïiombie! Les nouveaux directeurs entreront 


anglaise, de l'Alberta et de la ‘en fonction le ler janvier 1934, 


GS 


CAE] 


Saskatchewan FRS ed: F 
| > ; L 
VANCOUVER. — La Corporation 7 ue Fab ai ; d 
Carnegie de New Vork a donné une li ds tai Ë re (EI ï an @ 
somme de $200.000 aux universités dci 
la Colombie anglaise, de l'Alberta, de F1 me “pliera” pas devant fe 


Royaume-Uni, déclare 


ln Sa skatchewan et du Manitoba, 
les De Valera 


pour être divisée également entre elles 
st enyyir _ —— 
er aux fins désignées par cha | TRALEE, Biat Tibre HnSe 
C’est le Dr L. S. Klinck, président Frenantc la parole ici, le président 
de l'université de la Colombie anglai- Eamon de Valera a déclaré que l'Etat 
se, qui a annoncé cctte nouvelle aul bre d'irlande ne “pliera” pas de- 
cours d'une réunion du Bureau es! [vant le Royaume-Uni. Il à aussi nc- 
gouverneurs. | cusé l'opposilion, représentée par le 
Une réunion des quatre présidents | P2*ti d'Irlande unie, de vouloir éta- 
des universités mentionnées aura lieu [RUE une ce _ , 
le mois prochain à Vancouver pour |. Actucllement”, QU notre na- 
permettre la discussion de choses re- tion est DFCSSUEEC par PURE des plus 
latives au don reçu. grandes nations au monde au moyen 
de mesures économiques, pour nous 
“obliger à consentir à ses injustes de- 
ST-HYACINTIIE.—-Par décision de | mandes. Nous ne plicrons pas, et nous 
S. Exec. Mgr Decelles, évêque de St- lrésisterons à cette pression. Nous de- 
Hyacinthe, M. l'abbé Jean-Baptiste vons nous organiser, et pour cela la 


00 —— 


Nadeau, curé de la cathédrale, vient | paix est nécessaire. Nous voulons la 
paix et l'ordre. Ceux qui s'opposent à 


d'être nommé chanoine titulaire, en 
remplacement de M. le chanoine J.- 
C. Bernard, décédé le 12 octobre der- 
nier. 


cela cherchent à faire un héros de 


cet ordre”. 


Re 


avait été clairement expliquée dans! 


le bien-, 


famille chrétienne, doivent premièr -| 


OTTAWA.—Le premier ministre du| 
. B. Bennett a officicl-| 


nationaux. L'un de ces! 


n'importe quel individu qui trouble 


et temporelle 


SRERe ae 


DATE TE 


Le programme 
| de la Session 


| 


La 5e session du 1 1e Parlement 
s'ouvrira le 25 janvier-——Elle 
s’annonce longue et mouve- 
mentée. 


j OTTAWA.—La 5e session du 17e 
| Parlement, qui s'ouvrira le jeudi 25 
janvier, promet d'être longue ct mou- 
| vementée. Sera-ce la dernière session 


lu présent parlement? C'est la ques- {possible de reconnaître les restes dé-|l'excommunication papale. Le pape 


{tion que plusicurs se posent, mais les 


| conservateurs croient qu'avant un © ap {la mort lorsque deux trains. l’un de [religieuse en Espagne à la suite des 


le gouver- 


\pel au peuple du Canada, 
{ 


nement d'Ontario devra faire ses | 
l'étections. Ces dernières auront pro- | 
! bablement lieu l'été prochain. 

| Le mandat du gouvernement fédé- 1: 
iral lui permet de rester en fonction: 


jusqu'à l'automne de 1935, et à cause | 


du résultat des récentes élections, on 
ne croit pas que le premier ministre 
songe à faire des élections générales : 


| 


dans un avenir bien rapproché. Les: 


À jibéraux sont en favcur d'élections 
et 1934, mais les conservateurs trou- 
vent que ce serait {Ton tôt. Sur cctte 
question, on peut “s'attendre à plus 
d'une cscarmouche. 

La prochaine session fédérale sera | 
|d' une importance exceptionnelle pour 
le pays en générul. 


Il y aura d'abord la révision de la 
loi des banques, l'établissement d'une: 
‘banque centrale. et l'étude des diflé- 
lrentes recommaäntiations de 11 com- 
{mission d'enquête MacMillan, se rap- 
portant à la situation financière ct 
monétaire. Cette discussion seulement 
cxigera plusieurs semaines. 


Autres débats en perspective 


discuter li question de 


se les Ftals-Unis. 


Fonte d'assurances-vic. sur de-; 


jmmande de M. Irvine 
id'une cnquête dans 
[des pénitencicr:. sur résolution de 
Mlle Agncs MacPhail; le rétablisse- 
|ment des titres pour les juges et es 
militaires mais nou pour les autrrs 
citoyens. sur propopistion de M. 
Mitchell. 

{ Le progranune Iégislatif du 
| vernement scra l:léparé sans Te 


Fopportunité 
l'adufinistration 


eou- 
aval, 
mais outre ia partie concernant le: 
\ banques. 3 
| loi d'accise. vrobaiblement 
iGe loi donnant 
dations au rantrt 
iles ports maritimes du Canada. Si ie 
| Congrès amérie adopie Ile projet 
ide la canalisatin: du Saint-Lanrent, 
lectte question ser: éealement seumire 
au Parlement fédéral. 


‘1 
è 


[l 
| La pesition des partis 
! 
Trois nouventu: députés serum pit 
jsentés au pré kient des Conmunss 
es prendront jours sièges, 

Ce sont: MA. 


Aimé Boucher. 


puté d'Yamaska. 
puté de Resligeuche-Madawasi:t. 
L. A. MacMiia: 
zie, tous libéraux 


élus à des élections 
complémentuires. La seule vacance 
qui reste, dans le moment. à 13 
Chambre des Communes, est celle c2 
Oxford-sud, causée par la mort 
député libéral ‘Thomas Cayler. 
Les partis actuels en Chamire sc 
divisent comme suit: 137 consoivi- 
itcurs, 88 libéraux, 3 livéraux-progres- 
sistes, 1 progressiste, 9 fermiers-unis ; 
ac l'Alberta. 3 travaillistes, 1 indé- 
| pendant-travuilliste, 2 indépendants. 
er 1 vacance. 

Sur les banqueties ministérielles, ii 
y aura un nouveau ministre, l'hon. 
{R. C. Matthews. de Toronto. minis- 


Fe 


IX, 


à l'hon. E. B. Ryckman. Ce dernicr 
conserve son siège de député, 


ee OO 


CITE VATICANE—On apprend quel ct demi 


à 


{l'on 


| 


Les députés seront aussi appelés à: 
réciprocité ! 
sur proposition ; 
e M. William Dufl; l'étatisation des: 


y aura une révision de la 
un proirt' 
tTGL aux recomiman-, 
Gibb. concernant 


dé-. 
J. E Michaud. dé-. 
nt 


1. député de MacKen- : 


au : 


sSSesr ave 


Un déraillement 
| tue 200 Ù personnes 


| 


| Deux trains 


Î 


| PARIS—Deux cents personnes ont 
| été tuées samedi soir dans un des 
accidents les plus désastreux de l'his- 
toire des chemins de fer de la France. 
Le total exact des morts ne sera pro- 
bablement pas connu, car il est im- 


se tamponnent 
près de Paris 


| fgurés des malheureux quiont trouvé 


i Strasbourg et le second de Nancy, se 
sont tamponnés à 17 milles de Paris. 


L'ingénieur et le chauffeur du con- 
voi de Strasbourg, Lucien Daudigny 

: Henri Charpentier ont été accusés 
eee par imprudence. 

Le président Albert Lebrun a dé- 
; crété que mercredi 27 décembre serait 
jun jour de deuil national, à la mé- 
imoire des victimes de cet accident. 


Une nouvelle 
conférence 


ia possibilité d’une conférence 
à quatre pour résoudre Ile 


F 
i 
| 
Î 


problème du désarmement! 
serait discutée par Sir on 
Simon 


ROME.—La possibilité de la convo- 
cation d'une conférence à quatre pour 
résoudre le problème du désarmement 
annoncé la presse fasciste sévère- 
Dent contrôlée, est susceptible d'être 
discutée par le premier ministre Mus- 
solini ct Sir John Simon, secrétaire 
idu Forcign Office anglais. 


ÿ La visite de Sir John sera la pre- 
mière d'une série qu'il entend accom- 
lplir dans les capitales éuropéennes 
jan cours de la période des f'êtes, con- 
formément aux propositions de con- 
‘versations directes suggérécs à la sui- 
tte de Jl'ajournement de la conférenre 
‘au désarmement à Genève. 


On sait que le Duce fera tout son 
uessible pour amener une tellc con- 
térence à quatre. D'après la presse 
fuxciste, il considère que cette réu- 
niou serait préliminaire à la poursui- 
te de ja conférence de Genêve. 

Une opinion autorisée veul que ia 
conférence du désarmement soit 
une chose morte si une réunion dans 
k eonre de celle suggérée n'a pas lien 
ufin d'harmoniser les vues opposésos 
‘an ce qui concerne le retour de l'Al- 
‘lunagne à Genève. 

On dit daus les journaux que Sir 
John est Dion disposé à l'égard de 
rte conférence des quatre grandes 
puissances curopéonces -— Angletorre, 
Afemagne. Trance. Ilalio—mais 
“deuie qu'il soil opportun de la con- 
vaquer si ja France n'adhère pas à 
:cotte idéc. 

Le sous-sccrélaire d'Etaët Fulvio Su- 
vieh a rannorté des éclaircissements 
Lonternant ki manière de voir de 
l'Allemagne à l'égard d'une réforme 
de Ia Société des Nations ct des pro- 
.blèmes du désarmement en général. 
On comprend qu'il a reçu du chan- 
“eclier allemand Hitler la promesse 
‘que 1 l'Allemagne supportera l'initia- 
itive italienne en vue de réformer la: 
:S D. N, ct la réitération que l'Allc- 
imagne n'abandonnera aucune de ses 
demandes concernant le désarme- 


ment. 
ae ane OO ——— 


! TOKIO—Le porte-parole du minis- 

i 

laque le Japon ne reprondrailt sa place 
[à 3 la Société des Nations que si celle- 
| 


ici abandonnaïit toute actix 


“au domaine culturel”. 


de Chicago, 


d'après le rapport des vérificateurs. 


on 


ière des Affaires étrangères a déclaré 


vité propre- 
tre du revenu national, qui a succédé l;5ent politique ct limitait son oeuvre 


CHICAGO.—Pendant les cinq mois! 
qu'a duré l'exposition du 
repris les pourparlers en vue|centenaire du progrès 
de clarifier certains points laissés in-!22,320,4%6 personnes l'ont visitée, ct, troverse plutôt aigue entre l'est ei 


certains dans le concordat avec l'Al- |les recettes ont été de 37,270,526.05, | l'ouest. envenimée par la préoccupa- 
lemagne ratifié cn septembre dernier. 


$7 Liberté religieuse 
en Espagne 


| Elle serait restaurée par Les- 
roux, le nouveau premier mi- 
nistre de la république espa- 
gnole 


MADRID.—Alcjandre Lerroux, le 
nouveau premier ministre de la répu- 
lblique cspagnole, a soumis au con- 
grès de Madrid un programme basé 
sur la restauration @e la liberté reli- 
gicuse en Espagne. 

“Le gouvernement permetira Ja 
pratique de toutes les religions sans 
DÉTSECUICE une secte où une croyan- 

. déclarait le premier ministre. qui 
a formé son cabinet la semaine der- 
nière. 

Une étude approfondie de la situa- 
Lion religicuse sera faite par Lerroux 
dans le but de reviser les lois régis- 
sant -les questions religieuses “d'unc 
façon à donner satisfaction à tous”. 

“Les lois agrariennes, ajouta le 
premicr ministre, devront être chan- 
gées de façon à ce que la distribution 
des propriétés puisse se faire sans 
que personne en souffre.” 

La controverse religieuse en Espa- 
gne a été acerbe depuis la fondation 
de la république. Des lois spoliant les 
communautés religieuses et appro- 
lpriant à l'état les propriétés de 
l'Eglise ont attiré sur les gouvernants 


a déclaré qu'il espérait voir la paix 


élections qui ont 


pouvoir. 


porté Lerroux au 


000———. 


Le réarmement 
allemand 


#litler soumet à la France un 
programme définitif 


PARIS.—Le chancelier Hitler a en- 
voyé un programme définitif de réar- 
Iriemcent allemand au gouvernement 
{français, mais sans parvenir à chan- 
pa le moins du monde le problème 
archi-eccmpliqué des relations entre ia 
France et le Reich. Il a été répété ici 
auw'il n'y aurait rien à faire à moins 
aue le chancelier ne se montre moins 
see ant dans ses demandes. 
Sir John Simon, le secrétaire des 
a aires étrangères anglais, essaye ce 
modérer l'atilitude de la France vis- 
h-vis du Reich. 11 tentera de con- 
vaincre MM. Boncour et Chautemps 
que l'Allemagne est prête à faire des 
concessions importantes si la France 
ne se montre pas trop sévère. Il ap- 
pert. d'autre part, que le gouverne- 
ment français insisiera en faveur äe 
la continuation des discussions à it 
conférence du désarmement et d'un 
comrôle international des armements. 
Le programme soumis par Hitler à 


lu France comprend. parait-il. la for- 


mes et l'égalité des armements alle- 
mands avec ceux des autres puissan- 
ces. Ce tolal de soldats sera acccnié 
par la France si le gouvernement al- 
ke ua consent à y inclure les trou- 
pes de choc. 

La France 
sanction 


. 


| 
- 


vout l'institution d'une 

quulconque par laquelle il 
corait possible de punir les nations 
qui dépasseni les limites d'armements 
viouécs par Je traité de Vuorsailles, 
Où croit que l'Allemagne a déjà dé- 
es, bien qu'elle prét 


4 
passé ces Jimit 
dv le contraire. 


"9 


Ë een 000 — ——-— US 
| La han nque entr: le 
Ce sera une mesure ministé- 


rielle qui suscitera une 
long débat 


OTTAWA.—On se prépare pour la 
“ssion. Enir'autres mesures minisié- 
ivlles visant à disposer le mieux pos- 
isible le corps électoral. comptera celle 
aui crééra Ja banque centrale recom- 
mandée pur la commission d'enquêts 
du régime bancaire canaûicn. Préco- 
nisée par le parti agraire travailliste 
et subséquemment par le parti libé- 
[ral où pius ekactement, par Un groiu- 
ip & du parti libéral, le projet sembie- 
pe devoir être voté d'emblée. 

Ah! mais non! 

Il y a banque centrale et banque 
Écontente: Celle que préconise l'éié- 
ment ixc-travailiste serait une 
institution ds L'élément libér ul 
favorable au principe, est-il du même 
avis? On nc sait encore au juste: 
| mais ce n'est pas probable. Et le 
projet au gouvernement? On ne ie 
| sait pas davantage, mais on peut pré- 
{sumer sans trop de risque qu'il pro- 
| PeSCeR unc institution ‘dépendante, 

Et alors ce sera la bataille. Car le 
a 


groupe travailliste-agraire est Join 
| projet amorcera peut-être une con- 


! 
| 
| 
| 
| 


agrai 


c'être mort. Et, en fin de compte, le 


: tion électorale. 


institutrice bilingue pour le terme 


} 
3 
9 
= 0 


mation d'une arméc de 200,800 hom- | 


Farc] 


Chronique de J'A.C.F.A | 


Le comité des finances désire avi- 
ser les secrétaires des cercles que 
toute remise pour l'année 1933 devrait 
être à la poste au plus tard le 30 
décembre afin d'en recevoir crédit 
pour l'année courante. Tout montant 
reçu avant cette date sera crédité au 
cercle pour 1934. Le comité demande 
la coopération des intéressés sur ce 
point important, car chaque anné:. 
il y a toujours un ou deux cas qui 
se présentent et souvent les gens sont 
mécontents, bien que tous savent que 
notre annéc se termine le 31 décem- 
tre et qu'après cette date les livres 
sont fermés. 


D 


se 


Nous avons une demande pour une 


commençant le 8 janvier. Salaire $600 
par année. Nous avons aussi une de- 
mande pour une fille qui aiderait au 
travail de maison. Pour renseigne- 
ments s'adresser au secrétariat. 


ES bd 


Bien que les rapports ne nous 
soient pas parvenus de chacun dé nos 
cercles, nous croyons pouvoir affirmer 
que l'année 1933 aura été plus fruc- 
tueuse encore que l'année précédente. 
Nous avons cu des difficultés finan- 
cicres, nous ne le nions pas, mais il 
ne faut pas nous décourager pour 
cela car nous ne sommes pas les seuls. 
Est-ce que toutes nos institutions re- 
ligicuses n'ont pas les mêmes soucis? 
Est-ce que les compagnies commer- 
ciales ne les ont pas? Combien de 
compagnies aujourd'hui montrent des 
déficits, là, où il y a quelques années 
on montrait des profits fabuleux? 
Est-ce que toutes nos sociétés natio- 
nales, d'un bout à l'autre au pays ne 
se ressentent pas de la crise? Cha- 
cune d'elles, sans cxception, a vu ses 
revenus diminuer jusqu'au point où 
il cst impossible de réduire davantage 
sans metire en dangcr son existence. 
C'est lc problème que nous avons 
nous-IMémMeESs. Ucpendant, notre sys- : 
tême différe de beaucoup des autres 
sociétés nationales en ce que, nos re- 
venus sont volontaires tandis que 
piusicurs autres ont une cotisation 
mensuelle. Nous avons dû parler sou- 
vent d'argent durant l'année qui vient 
de se terminer. On nous l'a reproché 
à maintes reprises. nous ne l'avons 
pas fait avec l'intention d’arracher 
lc dernier sou à quelqu'un qui ne pou- 
vait pas le donner. Nous connaissons 
cependant beaucoup de personnes qui 
auraient pu facilement nous aider et 
qui ne l'ont pas fait. Nous demandons 
des cotisations volontaires et, en re- 
tour. nous travaillons à faire péné- 
trer davantage notre bon parler fran- 
çais; nous travaillons en autant que 
bessible à reprendre le terrain perdu. 
Pour ce faire, il nous faut naturelle- 
ment des ressources. Si en accomplis- 
sant ce travail nous parvenons à 
conserver à une seule famille sa lan- 
guce maternelle et ainsi, Ja conserver 
à notre religion catholique, tous nos 
ciforts seront amplement récompen- 
sés. Nous comptons qu'il y à bien 
d'autres choses que l'argent dans une 
asscCiation comme la nôtre. Considé- 
rons un moment que notre Associa- 
tion cst l'instrument dont se sert la 
Providence pour faire perfectionner, 
chaque année, au delà de 3,000 petits 
Cunadiens français dans l'étude de 
leur languc maternelle. Est-ce 
coli seul ne vaut pas tous les sacri- 


| 


me em, Écran e ceees 


fces que nous devons nous imposer 
por supporicr une association com- 
ie & nôtre? Et combien d'autres 


choses h'uccomylissons-nous nas pa: | 
l'entremise de notre Association? 


Qu'elle soit critiquée, tant mieux! 
Si nous n'avions pas de critiques, ceci 
voudrait simplement dire que nous À 
2 faisons rien! Il ne faut pas s'ima- à 
giner que seul. l'Exécutif, a fait tour k 
co travail: les cercles qui ont tenu des 
assemblées régulières ont fait le plusk 
gros travail. Ils nous ont abpuyé dans 
toules nos démarches, ils nous ont li 
conné des idées et souvent des direc- à 
tives: leur coorération nous a été très | 
précieuse. No Icur demandons au 
commencement de cette nouvelle an- 
néc de continuer de nous appuyer 
durant 1934 comme ils l'ont fait dans 
les années p es. Que les cercles quil 
se sont négligés prennent la résolu- 
tion de tenir des assemblées réguliè- 
res afin de renseigner leurs membres 
sur je travail que nous poursuivons.i 
Nous demandons aux cercles d’avoirk 
lur assemblée annuelle durant le 
mois de janvier, d’élire leurs officier<lé 
parmi l'élite es paroïissiens et de sel 
mettre résolument à l'ocuvre. Si cha-k 
que cercle avait fait cela dans l 


rai 


(EE 


LS] 


assé 


ERTS 


passé, nous n'aurions pas eu la trist M . 


tàchc de parler d'argent dans 
chroniques et dans les cercles: 
n'est pas notre travail! 


le‘ 


ct nous nous attirons souvent les fou fR e 


(Suite nage 8) 


que 


ce 
Mais lors 
au'on se néglige nous devons le dir 


ont none cire) 


Propos religieux, littéraires et féminins 
ne ons bateau maniement 


Le Royaume - 
- de l'Hntérieur j 


la répartition du temps à consacrer 
aux divers travaux du ménage, 
La meilleure méthode est, sans con- 
tredit, celle que préconisent Iles per- 
sonnes d'expérience qui, matinales 
sans exagération, savent profiter des 
premières heures de la journée pour 
exécuter les travaux les plus fati- 
gants, ceux qui ne peuvent se faire 
en toilette. Mieux disposées au début 
de la journée, ciles exécutent ces be- 
| sognes ingrates avec moins de fati- 
| gue. Ayant bien employé leur temps, 
eiles peuvent, l'après-midi, faire une 
promenade, se livrer à une lecture 
intéressante, travailler à quelque 
cuvrage d'agrément ou tout simple- 
ment se reposer. 
La tenue de la maison n'est pas une 


| Lé ‘Chez Nous’ 


“Chez nous!” Simples mots souve- 
cieusement sûr, qui parle des absents, 
joies familiales, soyez bénis! 

“Chez nous!” Quel abri plus déli- 
cieusement sûr, qui parle des absents, 
parce qu’il conserve pieusement un 
peu de leur vie et beaucoup de leur 
âme! 

Chacun de nous à une certaine 
époque de sa vie, a plus particulière- 
ment savouré l'infinie douceur du 
“chez nous”. Vous qui subissez de 
joug d'un long travail ardu pendant 
une longue journée, quel inexprima- 
ble contentement, n'est-ce pas de 
pue che Aou" 1e For Ex de sy tâche si ingrate ni si monotone qu’on 
reposer entouré de sa chère petite! 
famille! .. Vous qui vous êtes aventu-i 


Fimagine volontiers et on peut, 
ré dans un voyage périlleux et qui lavec un peu de jugement, de l'ordre 
» C5 


b : “ch de la méthode, écifier dans ce do- 
Fe PER JO AE na d de es maine une ocuvre véritablement belle 
quelle douce satisfaction, dites, 


de; 
constater que vous étiez 


attendu ià jiaquelle toute femme sera fière 


qu'une ombre d'inquiétude voile en 


Em tem on AA ee 


Le 
e ® 
È Coin des CE 
À 
i À 
2e =-0eme-0-ur:<cm- mm 


A 


FALHER 


AVANT-GARDE DE L’A.C.F.A. 


\ 


Mercredi le 13 novembre, à 3 h. de 
l'après-midi avait lieu notre dixième 
assemblée hebdomadaire. 

C'est à regret que nous commen- 
cons’ notre réunion sans la présence 


de se rendre à notfe invitation. 


Nous avons le bonheur d'avoir par- 
mi nous Soeur Marie de Sainte-Agnès 
et des délégués de chaque Cercle de 
l'Avant-Garde. 


La prière ouvre notre assemblée 
puis nous avons la lecture des minu- 
tes. Celles-ci sont adoptées sur la de- 
mande de MM. Joseph Laflamme et 
Marc L'Heureux. 


La revue des propositions prouve 
qu'elles ont été mises à exécution. 

Tous les avant-gardistes se lèvent 
pour chanter avec coeur “Myosotis”. 

Liberté nous est maintenant don- 
néc de faire connaître nos proposi- 
tions. : 

Proposé par M. Alphonse Dusseault 
el secondé par Mlle Lucienne Fredet- 
te: “Que Mlle la secrétaire envoie des 
voeux de bonne année aux amis de 
l'Avant-Garde”. 

Proposé par M. Emile Gamache et 
secondé par Mlle Simonne Caron: 
“Qu'une lettre de remerciements soit 
envoyée à Soeur Marie de Sainte- 
Thérèse d'Avila pour les livres de 


Âvant-Gardistes de AC.F.A. 


LA SURVIVANCE 


# 
| 
24 


| ARAD-C-CPED- CSC CRE CE 


François Dusseault et Maurice Dou- 
cet. Ils remercient et nous invitent à 
assister à une de leurs assemblées. La 
facilité avec laquelle ces jeunes s'ex- 
priment fait espérer que nos mem- 
bres de l’Avant-Garde seront de bons 
citoyens pour défendre leur foi et 
leur langue. 

L'ajournement de l'assemblée est 
demandée per Mile Lucienne Fredette 
[ct M. Paul Rentiers. 

Notre hymne national termine no- 


de notre chère Soeur Supérieure, em- lire heure patriotique écoulée si rapi- 
pêchée par ses multiples occupations | dement. 


Irènc Ethicr, secrétaire. 


ÊG bd 
Bons souhaits 

Aux ‘avant-gardistes des différents 
centres ceux de Falher offrent leurs 
voeux les plus sincères de bonne et 
heureuse année. Nous vous souhai- 
tons, chers compatriotes de l'Alberta, 
bonheur, santé, succès avec un esprit 
patriotique très intense. . 

À ceux qui ont le privilège d'avoir 
des vacances nous disons: profitez 
bien de ces jours de repos afin de 
rcprendre ferme dans le travail sco- 
laire, lorsque le temps en sera venu. 

Acceptez donc. chers amis, nos 
souhaits de bonheur et de succès pour 
la nouvelle année. Continuons de tra- 
vailler courageusement afin d'être de 


ceux qui plus terd lutteront efficace- | CR ONE È 
ment pour. la défense de la foi et de | AVANT-GARDE BELHUMEUR |ma “dit: “Vous voyez 


la langue. 


Bonnes vacances! Bonne et heureu- 
se année! 


Nam ei qua cm s-000 5 années ais nimes nue dabin-s gs der és ar de rm rm m6 mr gués au dernier plan. En avañt en- 


core, “pour Dieu et pour la race”. 

Une autre ombre au tableau. Au 
concert français, les élèves babillaient 
pendant que M. le secrétaire et le 
Père curé parlaient. De même pen- 
dant qu'on nous jouait un beau mor- 
ceau de piano. Croit-on, par là, met- 
tre plus de méloûie à l'exécution mu- 
sicalc? On serait plus unanime à 
dire que cela ajoutait une note dis- 
cordante, plutôt. 

Voici l'innovation du mois! Le Père 
curé est venu nous voir à notre classe 
de catéchisme! Sa visite a été ap- 
préciée et goûtée d'autant plus que 
c'était Ja première fois depuis sep- 
tembre. 

Il nous à pris au dpourvu, mais 
Lucienne, qui a subi le plus d'assauts, 
a répondu en brave. La leçon était 
intéressante puisqu'Emile n'a pas 
bronché d'un pouce. C'est donc tout 
en faveur du prédicateur! 

Les examens du mois battent leur 
plein ceite semaine. Nous espérons 
que “le succès couronnera les efforts”. 

Les gagnants au concours sont: 

ler prix: Emile Casaubon, nécessai- 
re à écrire. 

Autres prix: Paulette Jégard, Su- 
zanne Théroux, Lorraine Landry, Gé- 
rard Généreux, Adrienne Tougas, 
Hubert Landry, Léa Théroux. 

À tous nos compatriotes avant- 
gardistes nous souhaitons un joyeux 
Noël et une bonne année. 

Thérèse Potvin, secrétaire, 


| 


DONNELLVY 


RER VOA ENE RETE PRE SEE, 


Le 19 décembre. Le 14 décembre à 
l'heure habituelle, le cercle Langevin 
se réunit. Le vrogramme d'intérêt 
éveilla tous ies membres. En eflct, de 


inos jours, de tous côtés, on entend 


avides de l'entendre sur Ces ques- 
tions d'importance vitale pour nous 
! Canadiens français catholiques. 

On procéda à la manière habituel- 
le de ciore la séance, et notre hymne 
national chanté avec âme met .le 
sceau à cette réunion. 

Avant de clore cette chronique qu’il 
nous soit permis d'offrir à tous les 
avant-gardistes des différents centres 
où existe notre jeune associatic', 
comme à tous les amis de la jeunesse 
{canadienne-française de l'Alberta, 
nos meilleurs souhaits de bonne ct 
heureuse année. 

Marguerite Forcier, 
secrétaire générale. 
DO 


Les étrennes 
du petit Jésus 


| 


| 
[l 
Î 


Charmante bluette tombée de la 
| plume d'un académicien. 
| Un matin de Noël, la fille de mon 
concierge—elle a huit ans—m'appor- 
te mes journaux et mes lettres. 

Je tenais dans ma main une pièce 
de cinq francs toute neuve, et je lui 
dit: Voilà ce que le petit Jésus m'a 
chargé de vous donner. 

Elle regarde et regarde le brillant 
écu -avec de grands yeux étonnés: 
puis, d'une voix attendrie: 

“Oh! qu'il est bon, le petit Jésus! 
| —-Oui, oui, il est bien bon; &i, com- 
|me vers minuit, à l'heure où tous les 
ans il passe dans lies maisons où il y 
a des enfants, pour les récompenser, 
s'ils sont sages; comme tu dormais, 
et que moi je veillais pour travailler, 
il s'est arrété un peu près de moi eë 
souvent Ja 


lpetite Berthe?” 

—1i sait mon nom, le netit Jésus! 
dit-elle tout émuc de joie. 

—Oui, mon enfant, il sait tout. . . 
Et j'ai ajouté; elle va assidûrhent à 


l'école des Soeurs, et dernièrement, : 


27 DECEMBRE 1933 


0 


baisais avec un amour exalté, il y à 
vingt-cinq ans, ces mains sont con- 
sacrées, ces doigts ont touché Dieu! 

Cette intelligence qui a reçu de moi 
1a lumière et à qui j'ai montré le but 
de la vie, elle a grandi, elle s'est 
imprégnée de la vérité, elle a dépassé 
&é beaucoup ia mienne par l'étude et 
par la grâce et maintenant la voilà 
consacrée! ns 

Ce corps que j'ai soigné, protégé, 
aui m'a fait passer tant de nuits dans 
les larmes, quand la maladie me le 
disputait,' ce corps devenu grand, ro- 
buste, le voilà consacré! Serviteur 
d'une âme de-prêtre, il se fatiguera à 
rclever le pécheur, à instruire l'igno- 
rant, à donner le Seigneur à toute 
{créature pensante, qui le demande eë 
qui le cherche. : 

Ce coeur, ah! ce coeur chaste qui 


n'a voulu toucher que celui de sa 
loire, qui a tremblé devant tout con- 
tact terrestre, le voilà consacré! L’a- 
mour qu'il déverse s'appelle charité. 
O mon fils! je le connais, moi; je sais 
ce qu’il y à de trésors dans cette na- 
ture concentrée. Cette concentration 
lui sera un rempart contre Ia vis, 
contre lui-même, mais dans le secret 
du sacerdoce, quand Dieu mettra sur 
son chemin une âme défaillante, 
troubée ou perdue, comme il saura 
trouver les paroles qui relèvent ct 
font croire à la bonté divine. 

Oui, oui, il fera du bien, mon en- 
i fant; il scra selon le coeur de Dieu; 
il sera toute charité. 

Oui, oui, je suis la mère d’un pré- 
tre, d’un vrai prêtre! 

Ah! quand on veut peindre le bon- 
heur du Ciel, est-ce qu’on ne devrait 
pas dire: c'est le bonheur d’une mère 
qui voit Dicu descendre à la voix de 
son fils à elle et qui se perd dans une 
adoration si profonde qu'elle à oublié 
le monde, la vie, le passé, et ne tou- 
che plus que deux points. DIEU ET 
SON FILS? 
| Ii étail là; sa haute taille, ses che- 


: voaux noirs, la gravité de ses mouve- 


cueillettes mis à notre disposition. 


BONNYVILLE 


parler de libéralisme, socialisme, com- 


| 


cle a gagné la médaille d’ar 


gent avec i ments, tout le rendait majestueux. 

. |Moi, j'étais près de l'autel. Je ne re- 
e cela, le | Huais pas: mes sens me semblaient 
suspendus. J'entendis à un certain 
moment, le poids d'un corps fléchis- 
[sant devant la sainte hostie. Je ne 
|priais pas, ou du moins, je ne sais 
pas trop comment cela s'appelle, c’est 


munisme, etc. et les membres du |je ruban vert. 
cercle Langevin, anxieux de se ren-! —Comment, il sait encor 


CERCLE STE-THERESE DE iseigner sur ces questions ont prié no- petit Jésus? . .. 
tre toujours zélé curé de nous en en-| 


L'ENFANT-JESUS ; ; : 

tretenir. Aujourd’hui donc, nous som- 
i Notre assembiée du 15 décembre 21nes 
lcommencé par la prière suivie de 


Nous poursuivons noire program- 
me: Le numéro suivant est une cau- | 
serie historique par M. Maurice Ron | 
delet. Celui-ci nous parle de notre | 
grand patriote Louis-Joseph Papi- | 
neau. Cette conférence nous intéresse heureux de recevoir de sa bouche| Ah! mon Dieu! murmura Berthe 


a S ; 1 © ï à je + | OR] . : 
beaucoup. nas U pe 4e solides informations SÈe le socia- | en joignant ses petites mains, comme 
Notre président, M. Eudore Daoust | ectu es minutes qui ont élé ac-jlisme au point de vue chrétien. Inu- 


—Mais, oui; et il m'a remis cette 
{belle pièce blanche pour vous. 


a — A —— — —————" ———————————"——— em TT 


regarder l'avenir à travers le voile 
gris du pessimisme. L’entrain se res- 
sent de tous ces efforts dépensés ot 
cela se conçoit. 

Toutefois nous devons comprendre 
que nous n'avons pas le droit de faîré 
retomber nos déceptons sur les autres. 

Toutes les âmes de bonne volonté 
doivent travailler à se débarrasser de 
la mauvaise humeur, même quand 
elle est légitimée par le désir de faire 
triompher de bonnes idées. 

Même et surtout quand-on a raison, 
il ne faut pas essayer de persuader 
par des arguments violents, par des 
paroles blessantes. La mauvaise hu- 
meur est impuissante à ramener ceux 
qui s'égarent à la sagesse. Un bon 
conseil, mal donné, ne porte pas, c'est 
pourquoi nous devons garder notre 
calme, notre sérénité. 

Si nous avons à diriger Jes autres 
que ce soit toujours avec douceur, 
avec justice, à la façon d'un guide 
patient qui oriente celui qui ne voit 
pas vers la lumière. 

Cousine AVETTE. 
= 09 ——— 


’id'apposer sa signature. 
: ï i O0————" 
core les ycux des aimés qui vous ont: 
tant manqué! .. Vous, qui êtes dans e 4 
l'obligation de souffrir trop souvent | à Mauvaise tineul 
des personnes vulgaires, complète- | 
inées T neste rit : . nn. 
a Le La mauvaise humeur se traduit 
ie À id'une façon presque uniforme, par 
ne ressentez-vous pas, au retour! : d ; 
* “chez nous” de retrouver tous lesi impatience et les paroles dures; 
+ : = 
Scinté jmais elle n’a pas toujours les mêmes 
chers désintéressés!” ie } 

Oh! à vous tous, à vous toutes, qui : CAUSES. 

See É “ee Écios Slevée. nous on j Elle dépend souvent de la mauvaise 
reel à ne à éducation familiale, de l'habitude de 
prendre ct goûter intensément toutes ! : à ae DeUES a 

ss: A sn ne jamais se contrôler, d'une pauvre 
1cs joies, même les plus minimes, d’un - : Ê | En de F 

&ni « 5 . | santé aussi, qui met les nerfs à fleur 

véritable “chez nous”, permettez-moi Ps : : 
î î de peau; de l'égoisme qui voudrait 

de vous dire, bien bas en confidence: ; a ni ï : 
5 toujours voir autrui à son service et 

Vous possédez la clef du bonheur le | Dre Final 
lus vrai et le plus pur joui s'étonne que gens et choses aient 

ï de |parfois la même tendance. 

; | Il y à une mauvaise humeur qui 
DD ] sth a | aépernd des échecs subis par notre 
e a me Ô € jactivité et par notre bonne volonté.| 

| Quand on poursuit une oeuvre utile, 

Il est des femmes qui dévouent tous devant les mauvais résultats on est 
leurs instants à la tenue de la maison. 

Leur horizon se borne à la cuisine, au 
nettoyage, à la lessive, au repassage, 
au raccommodage, à la couture, Du 
matin au soir, elles vont et viennent, 
toujours occupées, toujours affairées. 
Les unes voient leurs efforts couron- 
nés de succès: leur intérieur est pro- 
pre, le couvert soigneusement =: 


le linge irréprochable, le parquet par- 
faitement ciré, leur tenue impeccable. 

D'autres, animées des mêmes in- 
sentions, n’en finissent jamais et les 
Jésultats qu'elles obtiennent, hélas! 
sent bien dérisoires. 

Si l'on recherche la cause, on s'a- 
perçoit généralement que le mal pro- 
vient de leur manque de méthode. 
Elles s’agitent, s’énervent et piétinent 
sur place. Lorsqu’à la fin de la joüur- 
née, elles récapitulent l'emploi de 
leur temps elles voient qu'elles ont 
certes entrepris beaucoup de choses, 
mais combien en ont-elles menées à 
bonne fin? Demain, elles recommen- 
ceront avec les mêmes résultats. 

Ceci me rappelle cette fillette à qui 
la faiblesse d'une mère permettait 
d'entreprendre tous les ouvrages de 
fantaisie qu’elle voyait exécuter par| 11 semble que le lendemain .de :a 
ses amies et dont les ébauches, jamais | fête de Noël nous trouve meilleurs, 
achevées, allaient s’empiler dans le}mieux disposés à reprendre le faix 
fond d'une armoire. Î des tâches de la vie. Conservons à ce 

La maîtresse de maison, si elle ne} jour les caractères et les habftudes 


el, 
L 


notre vice-président, 


"Heureux chantent “Le metayer”. 


Mic Jeanne Leduc nous décrit Ja | 4UeS remarques 


“Procession de la fête-Dieu”. 
Nos musiciens, MM. Emile Gama- 


bien tenté de se décourager et del che et Rolland Hardy nous égayent considérations nous avons décidé de 


par deux morceaux de clarinette. 

M. Marc L'Heureux fait la lecture | 
de sa composition sur “Un incenäie”. ! 

Mlle Marie-Jeanne Viens déclame | 
avec tout son patriotisme cp) 
“La jeunesse qu’il nous faut”. Poème 
écrit par S. Exc. le cardinal Ville- 
neuve alors qu'il était évêque de Gra- 
velbourg. 


: ! . NY , : 8 æ “ 
Pour se délasser un peu tous les | 4 charité tous les jours en prépara- | égaux. 


membres prennent part à un jeu. | 

M. Paul Rentiers nous raconte une | 
histoire comique: “Chez le dentiste”. 
M. le président invite ceux qui ont} 
des cueillettes à nous les lire. 

Mile Simonne Ceron nous donne 
“une précieuse recette pour notre 
santé”. Suivons cette méthode et tout | 
ira mieux dans la vie. j 

“L'oeuvre d'un artiste canadien, M.| 
Edmond-J. Massicotte” par. “Nina | 
Adam” nous est lu par Mle Marie- 
Jeanne Viens Encourageons l'oeuvre 
de nos grands artistes canadiens- 
français par tous les moyens en nofre 
pouvoir. 

M. Joseph Laflamme nous raconte 


‘une petite historiette. 


Soeur Marie de Sainte-Agnès est 
invitée à nous adresser la parole. 


Elle commente la déclamation de 
Mlle Marie-Jeanne Viens et nous 
donne quelques conseils. 


M Marc! ceptées. 


[rité envers le prochain était récom- 


M. le président nous fit alors quel- 
sur 
points que nous devions observer la 
semaine précédente et après certaines 


| 


mieux observer l’ordre pour cette se- 
maine. 

Alors vint la partie la plus inté- 
ressante de notre assemblée, où no- 
tre directrice nous raconta une his- 
toire pour nous faire voir que la cha- 


pensée par le bon Dieu, sur quoi nous 
avons promis de faire quelques actes 


tion pour la belle fête de Noël. 
Un joyeux chant à notre sainte pa- 
tronne vint clore notre assemblée. 
Mile Cécile Fraser, 
secrétaire générale. 


Edmonton-Nord 


AVANT-GARDE ST-FRANÇOIS 


Nous voici encore enthousiastes 
comme jamais. La raison? Nous 
avions un concours la semaine der- 
nière! A qui serait le premier à four- 
nir Sa contribution. Malheureuse- 
ment ce temps était limité. Huit 'seu- 
lemient auront ‘la chance de se sucrer 
le bec au chocolat, et c’est dire que 
notre directrice à su choisir! ; 

. Les autres restent “l'eau à la bou- 
che” maïs. . . qui est-ce qui a man- 


liile 


les différents | {ous. 


de dire combien la conférence de 
noire bon aumônier est goûtée par 


Qu'il nous soit permis de donner 
ies grandes lignes de cette si inté- 
ressante causerie. 

Le distingué conférencier commen- 
ce par nous démontrer la différence | 
qui existe entre le bon et le mauvais! 
socialisme. 

Il nous signale ensuite que le socia- | 
lisme mauvais a pour origine le libé- | 
ralisme et qu’il repose sur des prin- | 
cipes absolument faux, à savoir: 

(a) Que tous 


[l 
| 
les hommes sont 


() Qu'ils régissent tout dans 
nature. L 

(c) Que l'Etat est maitre absolu de! 
toute chose. . | 

(d) Qu'aucun homme n'a de pou- | 
voir sur ses semblables. 

(@) Que l'homme a.été créé pour 
jouir de la vie présente, et par con- 
séquent, nie l'avenir futur. 

(Œ) Que les familles n'ont que les 
droits accordés par l'Etat, etc. En- 
suite il conclue en touchant un peu 
les principes des C.CF. . 

M. le curé nous indique ensuite nos 
devoirs comme chrétiens et catholi- 
ques et nous donne des conseils pra- 
tiques à ce sujet. 

C'est avec le plus grand intérêt que 
tous écoutent ses intéressantes paro- 
les, dans lesquelles notre hon curé fait | 
passer toute son âme de prêtre. 

I n'a pas fini de nous dire tout ce 
qu'il avait préparé, lorsque le son dé 


Î 
h! 
| 


À 


li! faudra le remerci 
| Jésus!” 

Et 
descend quatre à quatre l'escalier et 


er le bon petit 


petit Jésus.” 

Si quelque incroyant lit par hasard 
cette historiette, ajoute X, Marmier, 
qui l’a racontée, ne dira-t-il pas que 
Berthe et moi, nous sommes deux 
idiots? ...° 

Mais le chrétien vous admire ainsi 
que la foi ingénue de Berthe, votre 
protégée. La petite pièce blanche de 
la charité voilée, c'était bien les 
étrennes du petit Jésus! - 


Une lettre de la 
mère d’un prêtre 


La Semaine Religieuse de Liège, 
Belgique, publie en taisant discrète- 
ment le nom de l’auteur, l’admirable 
lettre qu'on va lire, et dont nous ne 
savons trop recommander la lecture 


[aux pères et mères. 


“Avec moi, chère amie, bénis le bon 
Dieu; je suis la mère d'un prêtre! 
C'est à toi que j'ai écrit, il y a 
vingt-cinq ans, lorsque cet enfant me 
fut donné. I m'en souvient, j'étais 
folle de bonheur! Je le sentais vivre 
à côté de moi; j'étendais ma main 
vers lui, je le touchais dans son ber- 
ceau comme pour m'assurer que je le 
possédais réellement. Ah! quelle dis- 
tance entre ces joies et celles qui au- 


j 
n'y tenant plus de joie, elle! 


va montrer à sa mère le “présent du | 


l'extase d’une mère chrétienne. Je ai- 
sais: Merci, mon Dieu, merci! 

Ce prêtre, il était à moi; c'est moi 
qui l'ai formé, son âme s'est allumée 
à la mienne! il n’est plus à moi, mais 
à vous seul! Gardez-le de l'ombre du 
mal, il est le sel de la terre, empèê- 
chez-le de se corrompre! Mon Dieu 
je vous aime et je l'aime! je ie res- 
pecte et le vénère, c'est votre prêtre! 

AU moment de la communion, le 
jeune enfant, me voyant avancer, à 
dit le Confiteor; le célébrant retour- 
né, il à levé la main droite, c'était 
l'absolution qui tombait sur sa mère! 
Mon pauvre enfant. un sanglot lui a 
échappé; puis il prit le saint ciboire, 
il est venu à moi; c'était Dieu que 
portait mon fils! Quel moment! quel- 
le union! Dieu, son prêtre et moi! 
Est-ce que je priais? Vraiment 
n'en sais rien. 

Une paix inouïe enveloppait mon 
être; je fondais en pleurs: c'était 
d'amour et de reconnaissance, et je 
disais tout bas: Mon Dieu, mon fils. . 
Va, je suis trop heureuse! ne me 
plains plus jamais. 

Il y a eu de bien beaux jours dans 
ma vie, celui-ci est encore le plus 
beau, parce que les pensées de la 
terre n'y avaient pour ainsi dire plus 
de part. Adieu, je ne puis plus écrire 
mes larmes inondent ce papier, ce 
sont des larmes de bonheur. . ” 
20e 


…. 


je 


Ün cas désesnéré 
Asaac—Comment vont les affaires, 


peut pas perdre de vue une place | qui en font le charme. Que la Noël 
pour chaque chose, doit être à sa]jsoit vraiment pour tous l’occasion du 
place, he peut pas oublier non plus | renouveau des âmes, des coeurs et des 
que le même. principe s'applique dans intelligences. 


Nos petits invités nous adressent 
la parole. Ce sont: Miles Thérèse 
Langelier, Bibiane Rentiers, Tlorida 
Trudeau et MM. Jean-Paul Bugeaud, 


DE mu AE UT 


3. Lors même qu'ils auraient réussi 
dans leur entreprise la situation des 
Canadiens, loin de devenir meilleure, 
aurait été pire. 


Aux petits Franco-Albertains 


b) Excuses qu’ils peuvent invoquer 
peur atténuer leur faute. 

1. Nous étions illettrés et mal in- 
formés. 

2. Nous étions les voisins immédiats 
des rebelles américains, leurs amis et 


De RS mEquuL dl LA 1-77 


Histoire du Canada 


es 


par 


5. Nous avions été victimes de l'or 
Jet des fausses promesses. 
6. Nous prenions le. part de l’oppri- 
a) Nature de leur délit. mé contre l'oppresseur. 
Is ont violé leur serment d'allé- te nous semblaif jue tous les Ca- 
geance. Non seulement ils ont pactisé radiens allaent nous suivre. 
avec l'ennemi; mais ils ont pris les 
{armes et ont combattu ouvertement 
Pendant l'insurrection américaine, | contre l'Angleterre, non pas au cours 
.tle peuple canadien se divisa en trois| d’une éméute imprévue, mais d'une 
groupes bien distincts: révolution véritable, dont le but avoué 


‘! ‘a) Le clergé, les nobles et les Sel-| était de renverser le pouvoir légitime- 
| ment établi. e 


‘.gneurs prirent fait et cause pour 
‘l'Angleterre. Ts ont agi volontairement et avec|Cable, mais justifiable dans les cir- 
°{ b) Les’habitants de la rivière Ri- | pleine dlibération, après avoir, mé-|Constances; mais elle n'est certaine- 
‘ichelieu et quelques autres se joigni- | connu les appels de Carleton et de|ment pas louable. 

leurs chefs: naturels: les seigneurs et} à) Le délit:. Il ne s’agit plus ici de 


L | 

i Un professeur d’Université même leurs parents. 

à : 3. Nous avions encore une vive ran- 
î ; cune contre l'Angleterre.: 

i E ; 4. Nous avions sous les yeux la 
ï DEUXIEME PARTIE conduite des anciens sujets: les’ mar- 
FN En GRR chands anglais de Québec et de 
4 Montréal. 

Ë . DOMINATION ANGLAISE pi 

$ 

L 

oi 


QUESTIONS PRELIMINAIRES 


CPE 


(Suite) ! 


| 80. Quelle fut l'attitude des Cana- 
‘diens pendant l'insurrection améri- 
}caine? 


832. Pouvons-nous justifier la masse 
du peuple canadien, qui s’obstinx à 
garder la plus stricte neutralité, pen- 
&ant l'insurrection américaine? 


Cette conduite nous semble expli- 


irent aux Américains. 


:#-c) La masse du peuple se contenta | 1° clergé. . |[révolution, ni d’aggression violente, 
-ide regarder ses ennemis de la veillk| Cette révolte pour eux était injus-|mais d’un refus de se rendre.à lin- 
‘is'entre-déchirer à belles dents. tifiable. ou vitation de Carleton et de prendre 


les armes pour défendre la souverai- 
neté de l'Angleterre. : 

C'est peut-être une faute d’omis- 
sion; c'est certainement une faute de 
| jugement, car le peuple; en refusant 


- 2. Ces rebelles n'ont jamais eu l'es- son concours, compromettait grave- 


poir fondé d'être suivis par la majo- | ment l'avenir de notre rate. 
rité de la population. ‘b) Circonstances, qui. excusent 


L ‘Parce que l'Acte de Québec ‘ves 
nait de prouver que l'Angleterre ne 
refusait pas absolument de faire droit 
à nos réclamations. | 


: 31. Les rebelles de la rivière Riche- 


Mi Sora 


dieu sont-ils justifiables? 


te 

‘f. Assurément non; c'est à peine si 
#on. peut invoquer à leur décharge, 
.fcomme excuse, certaines circonstan- FE 
ifpes” atténuantes, : cette 
x ë En : 


4. 


EE — 


‘aujourd'hui; mais il faut se deman- 


qué? Un peu de patriotisme peut 
être? Qu'on se reprenne et qu'il ne 
soit pas dit que nous, membres d'une 
Avant-Garde nous nous voyons rëlé- 


omission. À 
1. S'il existe une obligation de droit 
naturel pour tout citoyen de défen- 


étranger, il faut bien admettre qu'à 
cette époque, aucune loi positive 
rendait pour le moins douteuse, pour 
le peuple, surtout dans les premiers, 
1 Lex dubia non obligat cum tanto in- 
commodo. E 

2. Ce qui confirmait ce doute, c’est 
que quantité d'anciens sujets refu- 
saient eux-mêmes de marcher et pre- 


naient évidemment la part des amé- 
ricains. 


3. Après la guerre de sept ans et 
tous les autres conflits, qui avaient 
suivi la guerre, c'était réellement exi- 
ger un acte héroïque des Canadiens, 
que de leur demander de risquer leur 
vie pour l'ennemi juré de la veille. 

4 Carleton le comprenait si: bien 
aw’il n'osa pas urger l'obligation. 

5. Pour la masse du peuple, l'Acte 
de Québec n'avait pas l'importance 
qu'il avait pour les seigneurs et le 
clergé. | 

6. Une fois campés sur leurs posi- 
tions, l'intervention cassant des sei- 


,[eneurs ne pouvait que rendre fus 


opiniâtres ces descendants de Bre- 
tons. | 


7. Comme d'habitude, le clergé n'in- |: 
| 


dors même qu'ils auraient été  sincè- 


tervint qu'en dernière instance. 

"8. Quel est l’homme sensé, qui peut 
soutenir que la masse qu peuple pou- 
-vait saisir les conséquences de sa neu- 
tralité sur l'avenir ‘de la race. Nous 
pouvons en parler fort à notre aise 


der'ce que nos pères en pensaient 
dans le temps. 8 ï 

9. Enfin les envahisseurs n'étaient 
pas des étrangers, mais des citoÿens 
britanniques authentiques. L'indépen- 
dance des treize colonies ne fut pro- 


| clamée qu'en 1776. 


dre son pays contre un envahisseur lb 


la cloche annonce l'heure du caté- 


présence à notre Avant-Garde dans; 
ün avenir prochain, car hous sommes | 


N'est-ce pas plus qu'il n'en faut 


ee | 
pour justifier la neutralité de ces 


| 


pauvres gens? 


\la dépendance de Londres. Entre nous 


33. Appréciez la conduite du clergé 
et des seigneurs pendant Pinsurrec- 
tion américaine, 


Le clergé et les seigneurs prirent 
fait et cause pour l'Angleterre et n'é- 
pargnèrent rien pour soutenir l’auto- 
rité légitime. Sans eux, l'Angleterre, 
à cette époque, aurait perdu le Ca- 
nada. 

Le clergé empéêcha le peuple d'être 
entrainé par l'esprit révolutionnaire 
et les seigneurs firent face à l'ennemi. 
Tous les auteurs s'accordent à dire 
aujourd'hui qu'ils ont sauvé en même 
temps le drapeau anglais et l'avenir 
de notre race. 

Dans les circonstances, ce loyal dé- 
voûment est plus qu'admirable, fl est 
presque héroïque. 

Le secret de leur geste, c'est qu'ils 
étaient plus éclairés: 

a) Sur la portée qu serment d’al- 
légeance et l'obligation de droit na- 
turel. 

b) Sur la portée de l'Acte de Qué- 


bec et sur les futurs avantages, qui 
pouvaient en découler. ° 


c)-Sur la perfidie américaine, qui, 
lc-21 octobre 1774, dans une adresse 
au peuple anglais, dénongçait l’Acte 
de Québec, comme une trahison. de 
la cause du protestantisme en Améri- 
que; et qui 5 jours plus tard (26 oct.) 
avait l'effronterie de nous promettre 
par "écrit la plus entière liberté. poli- 
tique et religieuse, Comme on Je voit 
le bluff amérieain n’est pas né d'hier, 
9 Sur les dangers d'une .union avec 
nos Voisins immédiats, les Américains, 


res. Ils prévoyaient que le contact 


%. 


chisme. Nous comptons donc sur sa |. 


pon protecteur toute la largeur delres le roi et le 
l'océan. 


autre la concession du libre exercice français et paralysé, 

dé la religion et le rétablissement de|seils et par leur exem 
la dime; et.les seigneurs 
compris que la restauration des lois 
civiles françaises, les avait sauvés de|torité de Carleton, 
là ruine. Ils craignaient tous deux|de Québec comme 
avec raison que l'Angleterre irritée de| reux. Ceux 
nos hésitations allait nous traiter |sur l'île d 
sans ménagement et même nous re- 
tirer ce qu’elle venait de nous con- 
céder. ‘ 


tre et de lg proclamer, 
veillait sur nos destinées. Les chefs de protester à 
Îla. nationalité canadienne se trouvè- 
rent à la hauteur de Ja crise. 
ont fait preuve d’un loyalisme in 
niable et d'un patriotisme éclairé” — 
Chapais. 


tres pendant l'invasion américaine? 


pas les seuls à se diviser, à Poccasion : 
de l'invasion américaine. Si les sol-. CRÇRIE qu'en religion, la crainte est 
dats et la meilleure partie des ci- $ commencement de la Sagesse. *. 
toyens , anglais restèrent F À 
{l'Angleterre, plusieurs. surtout parmi dissensions “dans une population, 
les marchands, pactisèrent, dès 1 avait toujours été étroitement u 
premier jour, avec les Américains et à Fineute les rebelles coñtre le cl 
leur servirent d'instruments -pour at- Fe coute leurs 
teindre et pervertir 
population. | 


le serment d‘allégeance 
rent: pas le courage de se 
d'un côté, ‘ni de l'autre, ils fayorise. 


jourd'hui soulèvent mon âme et la 
remplissent d’un .sentiment nouvéau. 
Je suis. aujourd’hui la mére d’un 
prêtre! 

Ces mains que, toutes petites, Je 


Salomon? 

Salômon.—Bien tranquilles, la ven- 
te ne marche pas, et en plus j'ai un 
bail de cinq ans dans une bâtisse à 
l'épreuve du feu. 


EE 


| journalier avec cette énorme majori- [rent ouvertement les envahisseurs. 


té anglaise et protestante serait plus|Iis ont joué un m 
funeste à la conservation de notre|avoir la moindre 
foi et de notre entité nationale, que | nuer leur faute. : 
b) Ils ont, au témoignage même de 
et l'Angleterre, il y avait comme tam- | Carleton, calomnié de toutes maniè- 
s ministres impériaux. 
(Lettre au ministre des Colonies, 7 
juin 1775). 
c) Ils ont scandalisé les Canadiens 
par leurs con- 
ple, le recrute- 


isérable rôle, sans 
excuse pour atté- 


e) Sur le danger des représailles. 
Le clergé appréciait mieux que tout 


avaient | ment des volontaires. 

d) Ils ont bravé jusqu’à la fin l’au- 
qui les a éloignés 
des sujets dange- 
qui sont allés se réfugier 
"Orléans, ont confessé élo- 
quemment sinon leur poltronnerie du 
moins leur manque de loyauté. 

Motif de leur trahison. 

I est fort probable que leur prin- 
la Providence | cipal motif fut le dépit: ils voulaient 
leur manière contre les 
concessions de l’Acte de Québec. Is 
. is Sont absolument injustifiables. 
dé-} - 


“Ne craignons pas de le reconnai- 


35. Quelles furent les conséquences 


du conflit anglo-américain Sur jes af- 


Es ! faires du Canada? 
34. Quels furent les véritables. trai- 


à) Il contribua peut-être plus -que 
toutes nos requêtes à faire éclore 


Les Canadiens français ne furent . 
G Acte de Québec. En politique, plus 


fidèles al. P.Ce confit jeta des germes de 


qui 
nie. 
ergé : 
qui. 
eu 
Ce | < es. Seigneurs’ contre les - 
a) .Délit. Eux aussi avaient preté| CMSitaires, qui s'étaient . moqué . de. 
: et s'ils r'eu- leur autorité. Hein 
battre, ni 


| compatriotes,” 
notre paisible: avaient refusé de les suivre; il.am 
...t +  . | tR également: 


A auvre 


1 


ae tmeilleur chef est celni qui, sans 
sdns bavardages, veut le plus forte- 
ment et le plus longuement. 


Georges CLEMENCEAU. 


Vol. VI. 


Le 


grand obstacle à Pérafisation «rs 


emditions, c’est que nous avons tons 
la passion de l'inégalité 


—BRUNETIERE. 
DIEU ET PATRIE Administrateur: R. P. J..B. Boyer, OUA.1 
EDMONTON, ALBERTA, LE 21 DECEMBRE 1933 PAGE 3 


Nos souhaits 


Bonne, heureuse et sainte année! Tel est le 
souhait que nous sommes heureux de formuler, 
à l'aurore de la nouvelle année, pour nos lec- 
teurs, nos annonceurs et nos collaborateurs. 

Lundi prochain, ce voeu retentira, avec les 
accents de la plus franche gaieté, dans les 
foyers, dans toutes les réunions familiales, Sans 
effort, les coeurs s'’ouvriront à la joie de vivré, 
à l’appel de l’amitié, aux douces visions d'un 
avenir moins pessimiste. 

Tous, riches et pauvres, jeunes et vieux, son- 
geront à se réjouir, car la fête du jour de l’an 
constitue avant tout une fête de famille. 

Le début de l’année rassemble dans les foyers 
les membres dispersés de la famille et'réunit 
dans un lien plus étroit ceux qui vivent sous Île 
même toit. 


Le Jour de l'An est, avec Noël, le jour des 
enfants. 

Et l’on est toujours enfant tant qu'on a sa 
mère. On se sent terriblement seul, quand celui 
ou celle qui nous appelait ‘mon enfant”, dis- 
paraît. 

En ces fêtes du Jour de l’An, bien heureuses 
les familles où se conservent es habitudes des 
ancêtres. Rien de plus gracieux que ces rondes 
d'enfants qui mettent de la joie dans la maison. 
Les battements des petites mains allument du 
bonheur dans d’autres yeux 2assombris si sou- 
vent par les lourdes préoccupations de l’exis- 
tence. 

# 


A j'occasion du Jour de l'An; ayons à creux 
ae faire triompher nos pius chères traditions 
religieuses et nationales. Nous devous xrous 
montrer meilleurs catholiques, meilleurs Cana-| 
diens français. N’avons-nous pas r n. 
jour-là, d'être plus fiers de nos crigines et del 
nos croyances, plus attachés que jamais à notre 
langue, à notre patrie, à notre foi et à tout 
les réalités que ces trois mots représentont 
qui sont notre raison d'être et de vivre? 

On ne peut que difficilement oublier les scè- 
nes si touchantes qui nous représentent Ge 
nombreux fidèles au pied des autels où se ré- 
pandent à la fois les actions de grâces et les 
faveurs divines. Et puis, c’est le spectacle si 
édifiant, presque sublime, de la bénédiction pa- 
ternelle où le père se sent étreint juequ'aux 
entrailles de Ia grandeur et de la responsabilité 
de sa mission et qui surnaturalise en quelque 
sorte l'amour filial C’est encore la scène des 
réunions de familles qui grousent autour de 
la même table, du dernier né au vénérable 
patriarche, les représentants de plusieurs géné- 
rations. 

Au lerdemain de teiles fêtes, il semble que 
nous sommes animés d'un courage nouveau 
pour accomplir les tâches ce la vie, pour sup- 
porter plus cocrageusement les épreuves que 
multiplie la dureté des temps, pour vivre plus 
intensément notre vie religieuse et nationale. 

Comme dans le passé, notre journal continue- 
ra de se dévouer à toutes ies tâches Ge survi- 
vance religieuse et nationale. 

Il restera un organe catholigue, patriote, in- 
dépendant. : 

En retour, il demande à tous ses lecteurs, ses 
amis et ses collaborateurs, en ce Jour de PAn, 
de continuer de lui accorder l’appui qu'ils lui 
ont donné dans le passé. Sans cet appui, son 
action nécessaire serait paralysée sinon anni- 
hilée. 


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La rédaction. 


Réserve québécoise! 


Le “Clairon”’, de Saint-Hyacinthe, reproduit 
en première page un article de M. Gilbert Larue, 
de Montréal, dans lequel l’auteur proteste con- 
tre le fait que lors de la nomination de M. 
Adrien Potvin comme membre de la Commis- | 
sion du Service civil, on ait choisi un Canadien | 
français en dehors de la province de Québec 


M. Larue dit textuellement: “IL y avait dans la 
province de Québec au moins dix mille hommes 
.intègres et honorables—possédant toute la com- 

pétence requise—pour devenir membre de la 

Commission du Service civil”. Et plus loin: “Il 

était admis comme principe que le représentant 
. de langue française dans la Commission est 
aussi le représentant de la province de Québec, 
et dans le choix d’un représentant de la provin- 
ce de Québec c’est le sentiment de la représen- 
tation de cette province qui doit prévaloir”. Ce 
à quoi la vaillante “Feuille d'Erable” de Tecum- 
seh, Ontario, répond: “Cette conclusion serait 
tout à fait logique si les prémisses étaient justes, 
mais elles ne le sont pas. De quel droit le rédac- 
teur de “L’Autorité” prend-il pour acquis que 
les Canadiens de langue française résidant en 
dehors de Québec doivent être exclus des fonc- 

tions publiques? . . . Aux 700,000 compatriotes 
‘ de huit provinces canadiennes qui vous deman- 
dent cette pertinente question, cher Monsieur 
Larue, veuillez donc répondre”. Les Canadiens 
français se plaignent de ce qu’on ait répandu la 


rt = en a 


net da mem dégrade 5 


légende de la réserve québécoe. Quelques-uns 
d’entre eux ne sont-ils pas les premiers respon- 
sables? On dirait que pour eux les Canadiens 
français des huit autres provinces n'existent 
pas! 

(Le Droit). 


La “chance” de Lind- 


bergh 


Après cinq mois d'absence, Lindbergh remet 
les pieds sur. le sol de son pays. Seul avec sa 
lemme comme pilote de relève et sans-filiste, 
il a accompli sans incident un extraordinaire 
périple au cours Guauel il a traversé vingt-et- 
un pays, touché quatre continents, décrit un 
grand cercle autour de l’océan Atlantique em- 
brassant les deux hémisphères, et survolé plu- 
sieurs fois la mer par étapes dépassant parfois 
mille milles, comme pour son récent nassage 
du Sénégal au Brésil. 

Un côté remarquable de ia carrière de cet 
homme, c'est l'absence d'accidents sérieux. C’est 
tout juste S'il lui arrive, et d'ailleurs rarement, 
quelque incident ou quelque banal contretemps. 
D'aucuns seraient tentés d'attribuer cette bonne 
fortune & une chance extraordinaire. 

Il y a sans coute dans la vie de Lindbergh, 
comme ans cells de tout homme, une part de 


S 


chauve. Mais Lindberah est l’homme des soins 
3tionts. des précautions minutieuses. Il ne 
amais ricn au hasard et, surtout, ne 


£e machine aux mécaniciens sans 
contrüler ieur travail jusque dans le moindre 
aétail . 

Napsléon ne tentait jamais le sort sans avoir 
inis coutcs les chances de son côté. Lindhergh, 
l'lcemme-oiseau, est bien de la lignée des con- 
guérants. Et il a, chose rare, une femme digne 
“e lui par la modestie et la vaillance—X#. T. 
(Le Canada). 


Un si galant hommel. 


Samedi, à Chicago, sept jeunes gens “polis 
et bien mis” firent un coup de main à l'Ambas- 
sacor East Hotel, dont ils tinrent en respect, à 
la pointe du revolver, une quinzaine d'hôtes 
qu'ils dépouiilérent de leur argent, et ils prirent 
la fuite en emportant $800 pris dans le coffre- 
fort de la maison. - 

Parmi les victimes des bandits se trouvaient 
des femmes, dont Mrs. Livingston Fairbank, de 
New York, qui eut si peur qu'elle demanda à 
un bandit la permission de s'asseoir, parce que 
ses jambes fiageolaient. 

“Mais je vous en prie, madame”, dit un des 
jeunes bandits, plein de gaianteric. “Allez vous 
asseoir sur le divan que vous voyez ià-bas. Et 
soyez sans crainte. Nous ne ferons de mal à 
gersonne, à moins qu'on ne résiste”. 

“C'était un si galant homme, Git Mrs. Fair- 
bank, après la fuite des bandits. “C'est aomma- 
ge qu'il fasse un si vilain métier”. 

Dans cet “He was such a nice man!” vous 
avez tout le rôle néfaste de la sensiblerie fémi- 
nine dans l'histoire du crime aux Etats-Unis. 

E. T. — (Le Canada). 


Contraste 


En Canada, comme aux Etats-Unis, tout le monde 
prétend manquer d'argent, mais nous avons des stocks 
énormes de tous les produits dont s'alimente le com- 
merce, à commencer par les denrées alimentaires. Sans 
doute. la distribution de ces biens reste toujours inégale, 
et. si nous arrivons à noturir tout notre monde, nous 
sommes loin de donner satisfaction à personne. Les 
prix sont bas, la charité est vive, mais les services d'aides 
ne peuvent atteindre la perfection. En France, on nous 
dit qu’il existe une situation bien différente. L'argent 
abonde. mais tout est extrémement cher, partant il y 
a beaucoup de souffrance dans le peuple. On estime à 
prés de dix milliards de dollars les réserves des banques 
et largent en circulation en France. Mais là-bas, la 
richesse privée en est arrivée à ce point où il devient 
difficile de lui faire rapporter davantage. Ayant de tout 
en abondance, mais à prix cher, on voudrait ralentir la 
production; cependant que, par un autre phénomène de 
durcissement des artères du commerce, beaucoup de gens 
dans les villes et les campagnes, sont obligés de s’impo- 
ser des privations, à cause de la cherté de la vie. Sans 
prendre à la lettre l’epression populaire “On meurt de 
faim. sur des tas d'or”, la situation française n'étant 
pas inquiétante, ce contraste porte l'esprit à se poser 
le problème suivant: “Au point de vue de son bonheur 
et de son bien-être, un peuple est-il mieux de posséder 
des espèces sonnantes en abondance, ou d'avoir abon- 
damment de tout ce qu'il faut pour le vivre, le combus- 
tible, et le vêtement!” Le cas intéressant de l’Angleterre, 
pendant les dernières ‘années de la guerre, était, sur ce 
point d'un enseignement profond. On y possédait les 
richesses, le crédit, et un excellent service de distribu- 
tion, mais le pain, le gras, le sucre, la viande y deve- 
naient si rares qu'on fut réduit à rationner la nation. 
Au moins est-ce une chose que nous n'avons pas à 
redouter au Canada. Le Nouvelliste. 


Si, d'une part, les réalités éternelles de l'ordre sur- 
naturel existent; si, d'autre part, hélas! ces vérités sont 
inconnues, dénaturées, niées, il appartient à ceux qui 
en ont conscience de les révéler aux âmes avec miséri- 
corde, et au plus grand nombre d’âmes, de les prêcher 
sur les toits avec le moyen le plus universel, le plus 
rapide, le plus présévérant: la Presse. 

‘ Chanoine Schorderet. 


| 1e 0ou nacre» € +-@0e + EE ere» OR D — OP AR AE € D CNT AN 
Ë k 
| Bribes d'histoire locale ! 
ribes istoire iocale | 
ee par —— 
Philippe d'Armor 
i 4 
| ‘ (Suite) 
MISSION DU LAC SAINTE-ANNE ee se : 
| Ün exemple s'il vous plait? 
CHAPITRE KHUITIEME S'il reste deux cents Diaslres à se 
parc: entre Îles sociétaires, Ia Caisse 
| dE mettra soixante piastres au fonds de 
LE PERE LACOMBE — 1853-1855 lréserve, au patrimoine, ct divisera 
Ba, (£140.001 cent quarante piastres sui- 
(Suite) j __— Re vant le nombre de parts payées par 
; : | PREMICRE VISITE D'UN chacun d'eux. et le nombre de mois 
LA BENEDICTION DE EVEQUE À EDMONTON lGcoulés. Juseu'ici pas une Caissc—et 
ROWAND 


j Lorsque ces choses se passaient au 
A leur retour du Lac la Biche, les: Fort Edmonton. un événement d'une 
deux missionnaires ne firent qu'un: toute autre importance était sur le 
L ï . : és s se 
simple arrêt au Fort Edmonton, vers; hoint de sy produire: Ia premiére} "it? oo See FE 
la fin de février. lvisite d'un évéque. [même donné moins de Ne “ du 5 
Au milieu de mars, le P. Lacombel Mur Taché. qui succédail de droit | Pour cent. Et plus grossira le fonds 
; di TNT ES ldv réserve. plus aussi grossira lin- 
ÿ revint, pour attendre Mgr Taché,;* Mgr Provencher dans l'immense, | "À 
qui s'était annoncé pour cette épo-|diocèse de Saint-Boniface, voulait, 
aue. ‘avant d'aïler prendre possession de 
C'est probablement durant le sé--s“cn siège, visiler au moins les Mis-, 
jour qu’il y fit alors au'arriva l'his- sions Îcs plus voisines de F'Tic-à-la- | 
Loire qui nous est rapportée par Mile’ Cross, jusqu'alors sa résidence. Il'en particulicr. C'est à la Caisse. 
Hughes (Father Lacombe, p. 53-551. S étail IIS en route le 27 février | 
Il s'agit de Paul Paulet, le converti 11854), était passé par Ie Lac Froid, | Pour y puiser quand la Caisse en 
de l'année précédente, ‘suis le Fort Pitt. où il avait excessi- 1 s 
Paulet s'était hien amélioré depuis 


t fert nt Ia dé iaura le besoin: 1. Pour sc rembour- 
“ement rt en voy a démo- : PAS 
sn Se NC Le EU ERREURS UE SRE si, par hasard. eïle venait à per- 
qu'il était devenu chrétien, et le Fac-. 

: - ! 
teur en Chef l'avait remarqué. En! 


i ser 

ralisation s sauvages pat les hois- 4 

FSU OR RSS Si EUR dre un prêt. 2. Pour se mettre on 
conséquence, vers la fin de cet hiver; 


î 
sons enivrantes, Ct arrivait enfin au! 
1854. ayant à envoyer un parti (une, 


il y en à 159 dans la province de 


4 


| Ontario —a payé moins de 4 pour 


icevoir sur leurs paris. 
Mais à qui ce patrimoine? 
A tout le monde. .. 


Pourquoi ce patrimoine? 


re 


jours dividendes—ou boni—à ses s0- 
iétaires. 3. Four 


{ 


|Québec, 200 aux Etats-Unis ct 25 dans , 


jecnt sur ces parts ect plusicurs ont: 


| Lérét que les sociétaires devront re-: 


et à personne 


abaisser davantage : 


| ï ‘ imcsure de payer plus tard de meil- 
Fort Edmonton le mercredi 22 mars, 
È Ë j 
escouade) d'hommes avec des traines. 


trés tard dans la soirée. Comme il; 
à chiens pleines de marchandises à la: 


| 


rencontre d'une bande d'Indiens, dans: 
ia prairie, pour leur acheter de Ja. 
viande sèche et des fourrures, i 


n'était attendu aue le lendemain et à; 
cause de J'heurc de son arrivée. 
échappa, dit-il, “au brillant cérémo- | 
nial de réception qui lui avait été pré- 
paré”. En revanche. il put jouir à son: 


1 


taux de l'intérêt nayé par 
membres qui empruntent d'elic. 


ses 


Est-ce que cela arrive? 
Eh! oui. Les résuliais sont mervcil- 


Rowand mit à sa tête Paulct, qui le, “ise de l'aceueil enthousiaste que luiileux. La Banque Populaire de Mi 


désirait vivement. 


fit Je P. Lacombe. Rowand le traita lan. après 49 ans d'existence. à cause 


Quand ces hommes revinrent, le P.' Aussi avec des égards tout partieu- | dt: son énorme patrimoine, a pu payer 
Lacombe se trouvait au Fort. Or les. licrs, et se dédommagea le lendemainjdu 22 p. 100 à ses sociétaires. Par 
compagnons de Paulct arrivèrent ! rain de ce qu'il n'avait pu faire la | contre. elle ne leur prête qu'à 31: ou 
sans lui, et l'un d'eux s'empressa dc! vcille. “Dès le point du jour, écrivait p. 100. 
raconter au F. Lacombe que son pro- | Mer Taché à Mgr de Mazenod (7° Sincérement, vous croyez que 
tégé “avait fait un fou de lui-même". | juillet 1854), le pavilion d'allégresse iCuisse vivra partout? 

“Paulet, ajouta-t-il, a fait quantité | flottait dans les airs. et le bruit dui Non seulement elle vivra, mais elle 
de sotlises là-bas avec les Indiens. |canon, répété par les échos des coi- et fera progresser la pa- 
Comme les Indiens disaient qu'il met-|lines voisines, tentait en vain de;;oisse où elle est établie. Petit à petit. 
tait trop d’eau dans ie rhum, il leur|troubler le repos dont j'avais tant il se formera des épargnistes, et les 
a fait de gros présents en marchandi- besoin.” 


Et 


1 Progresscrx 


;cmprunteurs ne manqueront guère. 


pour la Compagnie sont bien 
gres.” 
“Hum! il va y avoir du trouble”. 


se dit le P. Lacombe. Car il connais- 
sait le Bourgeois. 


ver Rowand, qui. cn me voyant. s'é- 
cria: “Eh bien! votre Paulet que vous 
avez baptisé l'an passé et que vous 
m'avez recommandé comme le mcil- 


les!” 


gi 
tcboggan et ses «hions. 

“Hé! raulct, lui dis-je, 
fait? Rowand va-i-il en 
trouble à cause de toi! 

“Il me répondit bravement: Ah! re 
m'est que de la blague ce que les 
hommes ont dit. Vous allez voir.” 


faire du 


cifrayé. Alors. auick! une idée me 
vint. 

“Paulet, lui dis-je, je sais ce qu'il 
faut  jaire. Tu vas aller trouver 
Rowand, et, sans hésiter, tu vas lui 
[demander sa bénédiction comme 
étant son parrain. (Car c'était une 
coutume des métis dans les grandes 
occasions.) Marche.” 

“Je ris encore quand je me ran- 


ses. 11 a fini par devenir un grand; 
homme parmi ceux. mais les profits. 
mai-: 


“Aussitôt, racomtc-t-il, j'allai trou- : 


“Je na rénondis rien: que pouvais- : 
je répondre? Mais je me mis à re-. 
rdcr le long de la rivière. jusqu'à 
cè que je vis Paluét arriver avec son! 


au'as-tu ‘ 


rigidité de Rowand pour la discipline, 
:des jours de vacances presque com- 


:plètes, et Rowand ainsi que ses filles : 
constamment des plus! 


.l'entourèrent 
"dclicates attention. 

Ce furent aussi des jours de grâces 
‘pau Ja petite population. L'évêque 
précha, ct, le 25 mars, en la fête de 
il'Annonciation, confirmn  dix-sent 
n'rsonnes. 


leur des hommes. ii en a fait ée bcl-‘ 


PREMIERE VISITE PASTO- 
RAËTZ AU LAC STE-ANNE 


gné du P. Lacombe, quitta Ie Fort 
ij:@inonton et se rendit, en carriole à 
ehicns. au Lac Ste-Annrc. 

A première personne qu'il rencon- 

1, en y arrivant, fut le bon Père 
:Rémas. L'un et l'autre pleurèrent de 
i joie, “car les distances qui nous Ssépa- 
rcnt les uns des autres, expliquait le 


Puit 


ile plaisir de nous revoir”, 
L'évêque demeura nrès de trois sc- 
maines au Lac Sainte-Anne, pré- 


|cnant, confessant et catéchisant tous | 


Îles jours. Autant il avait été affligé 
eu Fort Pitt, autant il fut consolé 


dans cette fervente Mission. Un jour 


d'émotions 
{pour 


particulièrement douces 
lui fut le dimanche des Ra- 


meaux. “Un temps magnifique favo- | 


Les six jours que le jeune prélat. 
passa dans le fort furent. malgré la: 


Le 27 mers, Mg: Taché, accompa- : 


L'argent restant dans la paroiss!, 
celle-ci se développera plus vite 
:l'usurier ne pourra plus égorger l'em- 
-prumeur. Personne ne s’en plain- 
‘dra. .. 

Za Caisse donne-t-elle des garan- 
“ties à ses sociétaires? 

Ûl 


! 


Oui. et de bonnes encore. 
.. Et 
De crois sources absclument sûres 
De la bonne surveillance; 2. Des 
cmprunteurs; 
méme de l'argent. 


d'où viernent-clles? 


1 


“A 
L4 
; DONS 


Comment ccla? 
Le danger de perdre provient tou- 


| 
: 
ë 
d 
: 
î 
! 


jours de ceux qui sont chargés dc 
surveiller, et qui ne font pas leur 
: devoir. 


Et ces dangers n'existent pas dans 
la Caisse? 

Non, ils n'existent pas. Dans la 
i Caisse nôn seuiement il y a des com- 
.missaires qui s'occupent exclusive- 
lment des prêts et d'autres proposés 


“Mais le brave homme me parut|wrélat à sa mère, rendent bien dOUKia Ja surveillance. mais tous les s0- 


{ciétaires surveillent la Caisse. C'est 
! toujours chose facile, puisque tout se 
| passe dans la paroisse. 
Y a-t-il des institutions où tous les 
: intéressés peuvent ainsi surveiller 
{out ce qui s'y passe? 

Pas une seule. si ce n'est les coopé- 
ratives. 

Que dites-vous des emprunteurs? 


Ce sont des honnêtes gens. Et il 


pelle ce que dit Rowand! Je m'étais! risait la cérémonie, écrivait-il à Mgr i faut qu'ils le soient pour emprunter 
précipité pour être auprès de lui à!d2 Mazenod Gettre du 4 avril 1854). ; eù même pour être sociétaires. 


l'arrivée de Paulet. Tout à coup, tan- | La modeste, mais décente petite cha- | 
dis que je faisais les cent pas avec luil pelle se remplit complètement d'un: 
dans la grande salle de la Grosse peuplé de vrais adorateurs. Je hénis | renseignements 


Maison, nous entendimes auelqu'un |les palmes saintes. Comment vous di- 
à la porte. Soudain Paulct entra etre ce que j'éprouvai pendant la cé- 


Qui vous garantit de cela? 


que prennent 
commissaires de crédit. C'est toujours 
facile de connaitre le monde dans une 


d'un cou se mii à genoux devant | rémonie quand j'entendis toutes ces | paroisse. 


Rowand. 
“Mon parrain, 
votre bénédiction”. 
“Ah! vous auriez vu alors Rowand 
interdit et confus! Car bier qu'il eût 
consenti, sur mes instances, à étre le 
parrain de Paulet, il n’était pas un 


dit-il, donnez-moi 


dire: “Voici le Père, demande-lui sa 
bénédiction”. 

“Non, non, dis-je, cela ne me re- 
garde pas. C’est votre affaire. Il n'est 
pas mon filleul à moi. Donnez-lui 
vous-même votre bénédiction”. 

“Rowand avait un bon coeur dans 
son apparence de rüdèsse, et il voyait 


homme très religieux. Il finit par! 


vofx—personne n'était 


répéter à l'envi, dans leur 


Frlice? Do ioute cette foule religieuse, 
à deux cou trois exceptions près, il y à 
lauinise ans, pas un n'était baptisé, 
|pas un ne connaissait son Dieu, pas 
un ne bénissait son saint Nom. Le 
lac sur les bords duquel est l'église 
s'appelait le lac du diable, et les ha- 
bitants de ses rives semblaient ambi- 
tionner le malheur d'être dignes d’un 
tel patron. Que le changement est 
consolant! Le même lac se nomme le 
lac Sainte-Anne; ses habitants sont 
chrétiens: rien ne leur est plus doux 


silencieux— i 


avec plaisir l’habileté de Paulet. 1l|que de chanter les louanges du Dieu 
fit donc une espèce de bénédiction et! qu'ils ont ignoré si longtemps. Aussi 
il s'empressa de sortir pour aller boi-|le bonheur que j'éprouvai fut une 


re un verre de rhum à la santé de 
Paulet!” 

Et, par manière de conclusion, le 
P. Lacombe ajoutait: “Il n'était pas 
grand, cet homme-là; il était au con- 
traire très court; mais il était brave, 
ce petit homme, brave, vous savez, 
comme un lion. Il ne craignait per- 
sonne: pas même une ‘tribu entière 
dc sauvages ne lui aurait fait peur! 
Ah! c'était un grand petit homme!” 
(Father Lacombe, p. 53-55). 


bien douce et bien ample compensa- 
tion pour les fatigues de mon voya- 
ge”. (Cité par Dom Benoît, Vie de 
Mgr Taché, t. I, p. 278-279). 

Plus douces encore furent “les sain- 
tes délices” de la Grande Semaine, au 
cours de laquelle l'évêque confirma 
98 personnes et en baptisa 22, dont 4 
venaient du protestantisme à l'Egli- 
s2 catholique. 


———————— 


(A suivre) 


lis doivent être des plus favorables, 
des plus sûrs, des plus précis. L'em- 
prunteur doit aussi dire loyalement 
pourquoi il emprunte. Autrement, les 
commissaires sont inexorables. 

Qui vous assure de cette précision? 

Les commissaires de crédit, et les 
sociétaires eux-mêmes. Pensez-vous 
que toute une paroisse se donnera la 
main pour tromper Ia Caisse? Les 
gens se tromperaient eux-mêmes 
puisque l'argent leur appartient. 
D'ailleurs, je le répète, dans une pa- 
roisse les gens se connaissent. 

L'expérience prouve-t-elle ces 2a- 
vancés? 

Assurément. Depuis dix-sept ans 
que la Caisse de Lévis existe, pas 
un sou n'a été perdu. Chaque socié- 
taire a toujours fait honneur à ses 
emprunts. 

Vous parliez de l'emploi de l’ar- 
gent, comment ces prêts sont-ils plus 
sûrs qu'ailleurs? 

Ils sont plus sûrs parce que dans la 
Caisse jamais l'argent n'est lancé 
dans la spéculation et ne court de 
risques. Ce sont généralement des ou- 


3. De l'emploi | 


| 


Quels doivent être ces renscigne- r’y a donc pas de compte chez le 
idiome | ments pour permettre de faire 
sauvage, les chants glorieux de VE- | pret? 


un | 


Catéchisme des Caisses 
Populaires 
Sociétés coopératives d'Epargne et de Crédit 


Exemple et bienfaits 


\viiers, des cultivateurs qui emprun- 
ltent de petites sommes. 

Mais ils peuvent spéculer eux aussi? 
Oh non! Ces classes n'ont pas de 
: ces idées; ct quand elles les auraient, 
la Caisse ne leur prêterait pas d'ar- 
lecnt pour lancer dans des spécula- 
lions hasardeuses, Toujours, remar- 
quez-]Je bic l'emprunieur est tenu 
‘as.dire lovalement aux commissaires 
‘de crédit le but pour lequel il em- 
lsrunte. 

Les Caisses sont donc parfaitement 
, Süres? 

Parfaitement. C'est pourquoi nous 
i devons nous cfforcer d'en implanter 
É partout. 


SECTION IV 
Des bienfaits de la Caisse 


: D'abord, quelles sont les sources de 
incs richesses et par où s'en vont- 
i elles? 

Nos richesses nationales nous vien- 


nent: 1 De l'agriculture; 2. De l'in- 
squstrie. Elles s'en vont: 1. Par le 
‘luxe; 2. Par l'ivrogneric; 8. Par le 


‘crédit de consommation qui conduit 
i forcément à l'imprévoyance et à Ja 
misère: 4 Par l'usure. 

Qu'est-ce que Ia Caisse peut faire 
: t-dedans? : 

Elle peut faire beaucoup. Elle fait 
.dins chaque paroisse ce qu'y fait 1a 
‘récolle. La récolte nourrit d'abord les 
‘habitants de l'endroit, avant c'en- 
| vover ailleurs son superflu. La Caisse 
:fcra de méme. Elle fécondcra d'abord 
Il'agricuiture, Iles petites industries 
locales, si profitables, cn leur four- 
nissant des capitaux pour améliorer 
Îla culture cu agrandir ces industries, 
ouvrir de nouvelles terres. Les em- 
plois dans la paroisse ne manqueront 
|ypas, car Fargent provoque toujours 
| l'esprit, d'entreprise et d'initiative. 

L Ce sont là des bienfails généraux, 
quels sont Îes bienfails particuliers? 
E is sont très nombreux: 1. La Caisse 
:enseigne l'épargnt; 2. Elle combat 
{ l'imprévoyance, le luxe, le théâtre, 
itoutes les dépenses inutiles; 3. Elle 
: combat l'intempérance; 4. Enfin clle 
combat l'usure et le mauvais crédit. 

Comment enseignc-t-elle Fépargne? 

En faisant épargner. . . et elle fait 
épargner en montrant la valeur, la 
force des sous accumulés. Quand une 
lérdaue a $100.000 a’amnassées. ça va. 
iC'est le premicr cent piastres qui est 
dur à épargner. D'ailleurs n'est-ce 
pas en forgeant que l'on devient for- 
geron? C'est cn épargnant que l’on 
devient épargniste. . ct l'exemple? 

Comment l'exemple? 

L'exemple entraine. Aujourd'hui, 
nos ouvriers, nos cultivateurs ou nos 
colons se ruincnt parce qu'ils veulent 
dépenser fcllement, comme font les 
autres. Demain. , . un peu pour faire 
comme les autres. ils deviendront 
économes. 

Comment la Caisse combat-elle le 
luxe, le théatre? 

La Caisse le fait, en enseignant la 
valeur du sou; celle enseigne par 1à- 
même à proportionner les dépenses 
aux revenus. Or le luxe et les autres 
dépenses inutiles sont une suite na- 
turelle de l'imprévoyarce. Si l'on 
pensait un peu au lendemain, croyez- 
vous que maintes aigrettes de cha- 
eaux ne seraient pas sacrifiées? . .. 

Ex Caisse ne peut-elle rien faire 
contre le luxe? 

Oui. . . et beaucoup. La Caisse ôte 
l'argent du gousset. Quand on n'a 
pas d'argent sous le pouce on ne son- 


| 
| 
| 


| 


Leurs antécédents d'abord, puis lesige pas à le dépenser en fanfreluches 
les | ou friandises. 


Avez-vous d’autres raisons? 
Certainement. . . et de bonnes. La 
Caisse fait acheter au comptant. Il 


marchand, et ces comptes sont une 
grande cause de luxe, car, ce n’est 
jamais “cher” quand c'est à crédit. 
Lorsqu'il payera tout de suite, l’ache- 
teur y regardera à deux fois avant de 
sortir quinze ou vingt piastres pour 
un chapeau, ou $100.00 pour une voi- 
ture inutile. Combien de nos gens se 
sont ruinés, qui se sont vus dépouillés 
de leur terre pour s'être trop endettés 
à droite et à gauche, chez tous ceux 
qui voulaient leur avancer. 


(à suivre) 
a —0()0-————— 


Ah! le bon Dieu fait bien de se 
voiler à mes regards, de me montrer 
rarement et comme “à travers Îles 
barreaux” les effets de sa miséricor- 
de; je sens que ïe ne pourrais en 
supporter la douceur. | 

—Ste Thérèse de Lisieux. 


Le jeune homme, quand il regarde : 
le monde, peut douter de la femme; 
il ne le peut plus quand il regarde 
sa mêre. 


N'écris pas sans peser tous tes mots 
—surtout une lettre d'amour. 


radio jeudi, le 28, à 8 I. pm, la 
.Causerie hebdomadaire du “Wheat 
Pool”, dans les deux langues. 


La Saskatchewan 


s'est pas rendu immédiatement ni en- 


” dié les différents aspects du problème 


a prêté $40,623,770 et à moins qu'il 
"ne. change de politique, il recevra 


-chains mois. -Le total que. ces avances 
-.ont. déjà atteint. est: considérable et 


‘Jes ne seront jamais capables de rem- 
‘ bourser le capital. Depuis l'abandon 
de l’étalon-or par l'Angleterre et ‘la 
.chute de riotre dollar sur le marché 
:américain, les provinces’ .de l'Ouest 
n'ont. pas cessé:.de”: demander : ‘des 
; fonds on gouvernement 


L 


A SURVIVANCE 


27 DECEMBRE 1933 


La Surbitance 


Imprimée nar 
L'IMPRIMERIE “LA CURVIVANCE" 
PRINTING LTD. 
10010 - 109e rue, Edmonton, Alta. 

Téléphone 24702 


” ABONNEMENTS: 
Canada, un an. ..$2.00 
Etats-Unis $2.50 
Europe ................... Lu $3.00 


RADIO 


Programmes irradiés sous les 
auspices de la Commission ca- 
nadienne de la Radiodiffusion. 


Jeudi 28 décembre 


| Livres nouveaux 


ntérieur 


Le feu ‘ 


Roman par Rex Desmarchais 


Les Editions Albert Lévesque pré- 
sentent, ce mois-ci, le roman de Rex 
Desmarchais, “Le feu intérieur”, une 
oeuvre d’un remarquable intérêt. 

Ce jeune romancier, dont le pre- 
mier ouvrage, “L'initiatrice”, a reçu 
les éloges unanimes de la critique, ne 
décevra pas ceux qui, déjà, voient en 
lui, selon l'expression d’un critique 
sagace, “le meilleur, le seul roman- 
cier psychologique canadien”. 

L’intrigue peut se résumer en quel- 
ques mots. Une jetme femme, courti- 
sée par un sculpteur et un romancier, 


Les Catholiques _ 
dans POuest 


Les progrès du catholicisme dans les provinces de l’Ouest.—Forte augmentation 
des catholiques au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta.—En : Colombie 


Canadienne = 

E -_— | DS 
Nous avons groupé, dans les tableaux sui- | Hongroise L 5 
vants, les statistiques catholiques des provinces Sn PTE EDR ET E EE E DT  t se 
du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’AI- lUkranienne … 59.98 
berta: Roumaine 30.22 
MANITOBA ITIANAAÏSe uen 21.52 
Jo | RUSSE 20.11 
Population totale 700,139 100.00 | Allemande * 17.70 
Population catholique ................:... 189,693 27.99 | Hollandaise .… 10.19 
i | Ecossaise OL CR TP CT RES 5,52 
Répartition des catholiques par importance numérique | Anglaise SRE Ion tes A tes 3.00 


ë . . ; Origines % 
: épouse ce dernier, bien qu'il soit de : : Le 2 as 
6.00 Skipper Jim condition sociale inférieure à la sien- | Ukranienne 54,489 30. 83 | De 1921 à 1931, le CAIRORGIERE a fait, dans les 
625 Nouvelles ne, parce qu’elle lui prévoit un grand | Française 43,320 22 84 | provinces des Prairies, d’appréciables progrès. 
e a PA alter) avenir et se croit sa véritable inspi-| Polonaise 34,766 1833 Au cours de ces dix années, les catholiques ont 
re À 15 , ; 
7.30 adio ea Ho ! ratrice. Dans l'ivresse d’un amour Irlandaise tirent ie Te rene cite ner lann tes 9,161 4.83 ; ‘vu leur nombre passer de 250, 168 à 592, 080, soit 
8.00 Hands Across the Bo | u’il croit partagé, le héros, Robert | Autrichienne 6,202 3.27 
830 Nouvelles (Toronto) : re ne en ed 6106 322 .une augmentation de 69.08%. Le tableau suivant 
i ambitions. Mais lal Belge ; : 
8.35 Mount Royal Hotel Orchestra |aécepiion vient vite, et le malheu- | Anglaise 5,996 316 indique la marche de la population et celle des 
Be Cent op CRE RP n jolre date cle travail A llemanOse nu tue 5,445 287 catholiques: 
tury—Prof. Allison. lee né enerele cdeceperée parce) DIHENNe nn menu autanues 5,429 2.86 
D«0Q: FAO: Hohbés-e auit sent fuir l'amour, seul lien qui |Ecossaise 3,729 1.97 | POPULATION TOTALE : 
10:00. -RAPECOIE NS PAR le rattache à l'existence. Une mala- [Italienne * 2,210 1171 Augmen- 
10118 c MOoBNERE CRPEReERITEE die l'abat, sans qu'il songe à lutter. | Russe 1,851 0.98 1921 1931 tation 
- : A Mais, dans la douceur d'une conva-| Tchèque et Slovaque 1,836 0.97) Manitoba 610,118 ‘700,139 90.021 
Vendredi 29 décembre ä e, l'aurore d'un autre amour | HONgroise 1,409 0.74 Saskatchewan 757,510 921,785 164,275 
Guy Watk Orchestra,(Sask.) lescence, ca ‘ 
ns UE "PSS | monte en lui. Et c'est sur un autre —— . dAIDOTTR mms 588454 731605 143,151 
6.25 Nouvelles, (Saskatoon) - Proportion des catholiques dans chaque race 
pee eee ee celui de l’épouse, enfin recon- Origines a ï 
, « : + = » 4 ÿ 
“15 Gentleman Jim guise, Tnais Qui Sent Robert ul échepe £ POPULATION CATHOLIQUE 
#3 : per, que se clôt cc beau livre. BelEC,, tin Pam din éd nat 96.57 
730 Symphonic Strings : u APE, . , : Augmen- 
0 Re Livre d'une inspiration bien humai- | ie 0 5 Sn ai 
: h 2 D : rrançaise … 2. 
835 The Roundup Rangers -(Wpg.) | MC Où l'auteur, avec un sens psyCho- 105,394 189,693 84,299 
| ©” | logique très rare, chez nous, a su ani- | Polonaise 86.39 
9.00 Souvenirs (Moose Jaw) Biq HEC ; : nue Saskatchewan 147,342 233,979 86,637 
. mer ses personnages et les faire vivre | Ukranienne 19.46 
16.00 Only a Rose SI 8 $ PERS AIBOIÈA nr. 97,432 168,408 70,976 
: - re intensément. “Le feu intérieur”, est! Tchèque ct Slovaque 76.63 
DR [une œuvre solide, bien équilibrée, | Hongroise 72.07 
ss Po 
Samedi 30 décembre jd'une sobriété émouvante. Une ob- | Autricienne 1002 confond presque avec l'accroissement total: en 
; servation aiguë s'y exprime en for-; Indienne 35.07 
6.00 Under Eastern Skies mnlés cancises lapidaiies (Un -Sbye LUS ces 15.99 Saskatchewan, elle en représente plus de cin- 
ae D LUE | k où s'affirme une maitrise, achève de | Allemande 1430 quante pour cent, et en Alberta près de la moi- 
see an de “ SR UEe donner à ce roman le cachet parti- | Mlandaise 1181 tié. 
7.00 Partie de goure oronto | | 
830 Nouvelles 5 [our qui en fait une oeuvre prépon- | Anglaise … Bien que, dans ces provinces, la race françai- 
À co 3 
835 Vancouver Hotel Orchestra Res RES RO NERARLE enr se ait été quelque peu noyée par l'immigration 
9.00 Moonlight on the Pacific | a feu intérieur”, roman 0 SASKATCHEWAN des races britanniques et étrangères, elle n’en 
1000 Royal Alexandra Orchestra |200 pages, d'une élégante présenta | x À Pas Moins tenu le coup. Douée d’une magnifi- 
Dimanche 31 décembre tion est en vente, au prix de $1.00 Population totale 921,785 10000 Que vitalité, elle a vu ses membres se multiplier 


12.00 Le trio lyrique (Montréal) 

12.15 Discours 

12.30 Canadian Grenadier Guards 

1.00 N.Y. Philharmonic Orchestra 

3.00 Vesper Hour 

400 Discours 

6.25 Nouvelles 

6,30 Aïlbert Pratz, violoniste 

7.00 Opérette, Montréal ou Toronto 

8.00 Château Laurier Musicale 

8.30 Nouvelles 

8.35 Halifax Philharmonic Society 

9.00 Twilight Echoes from the Fire- 
side : 


Lundi, ler janvier 
“Blackfoot Trails”, Prof. Corbet 
Nouvelles 
Gaiety and Romance 
Dance Moods (Toronto) 
Nouvelles 
Moonlight on the River 
Call of the North (Edmonton) 
Heart Songs 
German Band (Moose Jaw) 


6.00 
625 
‘7.00 
7.30 
8.30 
8.35 
9.00 
10.00 
10.15 


Mardi 2 janvier 
Violons et violoncelles (Edm.) 
Nouvelles 
Seville Fair 
Sous les ponts de Paris 
Nouvelles 
Windsor Hotel Orchestra 
Don Pedro and His Gypsies 
“Sweethearts on the Air” 
The Gamboliers 


6.00 

+ 6.25 
7.00 
7.30 
8.30 
8.35 

: 9.00 
10.00 
10.15 


3 


Mercredi 3 janvier 

The Serenaders 

Nouvelles 

Une heure près de toi (Mt1.) 
Nouvelles 

Moonlight on the River 
Varieties (Saskatoon) 
Violoniste a 
——00e. 


Au poste CJCA 


La causerie du “Wheat Pool” 


6:00 
6.25 
7.00 
8.30 
8.35 
9.00 
10.15 


M. Louis Normandeau fera à la 


——(00— 


veut emprunter 


OTTAWA-—Le gouvernement fédé- 
ral à reçu du gouvernement provin- 
cial de la Saskatchewañ une demantie 
-Dressante d'emprunt. Le ministère ne 


tièrement à la requête mais il a étu- 
posé par les avances fédérales aux 


quatre provinces de l'Ouest. 
Jusqu'ici le gouvernement fédéral 


à’autres demandes au cours des pro- 


l'on craint que les provinces ne ‘soient 
dans l'impossibilité de payer les in- 
térêts convenus. II va sans dire qu'’el- 


ES a me nn 
——— = 


Yunité, chez éditeur, 1735, rue St- 
Denis, Montréal, et dans toutes les 
librairies bien assorties. 


Mexique à l'égard des catholiques. 

Le récent pèlerinage à Rome des 
catholiques mexicains a provoqué le 
ressentiment du gouvernement de 
Mexico, qui, sous la pression de son 
véritable chef, M. Callès, a tout de 
suite adopté une attitude plus rigou- 
rouse vis-à-vis du clergé. 

Selon l'Osservatore Romano, le 
nombre de prêtres autorisés à célé- 
brer le culte au Mexique est descendu | 
à un niveau dérisoire. 

A Mexico, plus de 100 églises et 
chapelles ont été fermées, et les rares 
collèges encore dirigés par le clergé 
ont été occupés par la troupe. 

On ajoute que Mgr Martinez, évé- 
que auxiliaire de Morelia, dont l'Or- 
dinaire, Mgr Ruise, délégué apostoli- 
que, avait été expulsé, à été conduit, 
lui aussi, à 14. frontière, sous escorte 
militaire. Il est attendu ces jours pro: |: 
chains à Rome. 

. On: $e demande si le gouvernement 
mexicain ne ‘va pas ordonner bientôt 
l'expulsion de tous me rembres de 
l'épiscopat. : 

“Entre temps; des prêtres | ont . été 
arrêtés pour avoir célébré : secrète- 
ment” la messe. SAT A 


| Îlte Internationale, 


: particulier. 


énumération ‘seule réiptraié des di- nées et qui “doivent”; eue ‘exécutées 


Population catholique 233,979 25.28 


rapidement: en 1901, ils n'étaient que 23,168: 


Répartition des catholiques par importance numérique aujourd'hui, ils sont 120,103. Elle peut donc en- 


Québec, les races catholiques sont plus catho- 
liques que dans les autres provinces. 

, : 

9203|. Au Yukon et dans les Territoires du Nord. 


87.13 | Ouest, où la population est peu nombreuse, Je 
8365 nombre des catholiques est resté stationnaire, 


Proportion des catholiques dans chaque race 
Origines 
Italienne 
Tchèque et Slovaque … 
Françaièe 


DelBO Lan Re, La Aer nn 81.69 | 
Polonaise 81.38 | Charles Gautier, (Le Droit) 
ms 
A . zaines de pages. Aussi n’en citerons- avec la dernière éner 
2 É gie. A l'étranger 
Le rôle du nous que les principales. le Komsomol porte le. nom. d'“‘Inter- 
D'après la nomenclature officielle, |nationale des Jeunesses Communis- 
Komsomol,, Komsomol est: “L'avant-garde des | tes” (KIM.) 
|édificateurs du socialisme. La troupe] Le parti. communiste avait donné 
Le pilier de l'organisation de la|d'assaut de la révolution mondiale. | l'ordre, il y a déjà plusieurs années 
jeunésse en URSS. est PUnion des |La cohorte de tête de l'athéisme mi- 


“d'attirer dans le parti 100% de ïa 


Jeunes .Communistes de. Lénine |litant. Le protagoniste de la collecti- jeunesse ouvrière”. Naturellement, ci 


(Komsomol) qui compte 5 millions’ de | visation intégrale”. Et aussi: “Le 
membres. Cette union,'et des orgn- | Komsomol dirige toute la jeunesse dau 
nismes analogues, subordonriés à° ASE il est la principale partie ‘in- 
constituent ätegrante, de la dictature du proléta- 
l'intérieur du. pays; aussi. bien que print et le: fond. intellèrtuel du “Pays! nisations du Komsomôl : comptaient 
dans le. monde entier, un des: sup- ! qui édifie le socialisme; il. esb: ‘Pavant- Ju ler janvier “1932 plus: de An 000 
ports fondamentaux du communisme |.garde des enthousiastes au pla quin- dé membres des deux sexés. ( Young 
et du gouvernement. Le ee en quennal;: etc. Komruhist, “Nos L'et 2, 1932). 


effectifs du Komsoïnol n'en sont pas 
moins’ très importants. 


:; | À: part ces définitions gériéralés, Je 
- Les (hènes. du. xomsoracts sont si Komsomol se “voif: octroyer des tâches 


nombreuses: et Si, variées” que . leur concrètes pour : ‘dés - périodes. détermi- ses - communistes à T'étranger ‘se sont 


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messages. 


É 


{ temps. ‘Tchémodanov, secrétaire de 


lIKKI, annonce dans son rapport 
Au Manitoba, l’augmentation catholique selan Comité Local du Komsomol de |" 


Moscou, que depuis deux ans les ef-}; 
lfcetifs des jeunesses communistes su- 


ordonnées au Iomintern dans les 
Es capitalistes, ont passé de 187,000 


lä 266,000 membres. 

11 cest impossible d'hésiter à recon- 
naître que c'est surtout en exploitant. 
d'une façon éhontée et avec une im- 
pitoyable rigueur les forces vives de 
la jeunesse que le communisme ac- 
| ccinptit son oeuvre destructive. La foi 
au’ on à accordée aux propagandistes 
rouges a conduit la jeunesse à une 
siluation d'un tragique indescriptible. 

Abusant de la crédulité de 1a jeu- 
Inesse, de son éternel souci du bien, 
lac la vérité ct de l'équité; et, d'autre 
part, exploitant habilement les bas 
instincts de la jeunesse, en encoura- 


gcant ses vices, sa présomption ef son Î ; 
100.90 {goût d'indépendance prématurée, les | 


communisies élèvent les jeunes gens 
ide manière “qu’ils ne seront jamais 
|des êtres humains”, comme j'a très 
jjustement dit un écrivain soviétique. 
j Actuellement, la dictature rouge ex- 
iploite impitoyablement tous ceux qui 
se sont fiés à elle. lle a transformé 
les hommes en un troupeau d’escla- 
ves, privés de tout droit et de toute 
protection, qui travaillent dans des 
conditions épouvantables et dégra- 
à la soi-disant “édification 
d'un paradis pour les ouvriers”, mais 
qui, en réalité, ne font que ruiner dé- 


ordre n'a pu ‘être: exécuté, mais les | 


A l'intériéur de la Russie, les orga- | 


"D'après léé .dünnées officielles éga- | 
lement, les” oféänisations, des : “jeunes- gIL 


FAO AtIEmnt accrues ces Mexpiers 


finitivement leur propre pays et pré- 
parer leur propre perte. 

La ‘marche victorieuse du commu- 
nisme” est jalonnée de centaines de 
milliers de cadavres de jeunes gens ct 
de centaines de milliers de vies gâ- 
chés et flétrics. (Ces quelques notes 
sur le Komsomol et son action sont 
tirées d'une étude de la revue Ciliac 
de Bruxelles). 16 décembre 1933. 
———— 000 --—_—_—— 


La grippe eritre dans l'organisme 
par le nez C'est en respirant les 
poussières et les gouttelettes d’eau 
chargées de microbes. La na- 
ture a déjà fait ce qu’il fallait pour 
cela. La muqueuse du nez présente 
des petits cils vibratiles dont la fonc- 
tion est de retenir au passage tous 
les corps étrangers que nous ramas- 


Si le nez est la porte d'entrée de 
la maladie c'est done le nez qu'il s'a- 
git d'organiser la première. De plus, 
cette muqueuse est dotée d’une circu- 
lation active et le germe pathogène 
qui s’aventure par là trouve: à qui 


On trouvera ce livre en vente à Ja! Origines % visager l'avenir avec confiance. 
librairie J. W. Pigeon, Edmonton. Allemande 47,121 . 2014 Voici quelles sont les statistiques pour la 
| 000 | Française 44,680 19.10 Colombie canadienne: 
| . : Re Ukranienne 39,170 16.75: 
La lb erté r eligieus @ | Polonaise 21,005 8.98 COLOMBIE CANADIENNE 
“” en. £ 15,733 672 Origines % 
avast 11,543 493 Population totale …........ 604,263 
russe esi restreinte !« run 10,155 4.34, Population catholique 90,852 13.09 
Hongroise 9,723 4. 16! 
Indienne 8,454 8. st | Répartition des catholiques par importance numérique 
Les citoyens libres de pratiquer, | Anglaise 5,936 2.54! Origines % 
mais la propagande des Ecossaise 4,777 2.04 | Indienne 14,289 15.73; 
pasteurs interdite Belge 4,047 178) andaise 14,049 15.46 
ITchèque et SIOVAQUE mm. 3,492 1.49 | Anglaise 11,481 12.6 
! ROME.—Le commissaire russe Lit- FROUMAINC 2,862 1.22 : a. ce 11,453 12.51 
| vinorr a déclaré que les citoyens amé- Proportion des catholiques dans chaque race É pe de . 
iricains demeurant en Russie peuvent! Origines % Alle A de 38 41. 493 
| pratiquer leur religion mais qu'ils doi- BelpO rs rt nés nn ans Ant 90.78 | Polonaise 3 423 377 
ivent cependant se soumettre aux lois Française … Ye8.18 l'Anttichicnne” 21758 30 4 dantes, 
religieuses du pays. Dans une entre- | polonaise 80.91 ! Tchèque et Slovaque AR ni 2 280 251 
vue à 80 jcurnalistes, le commissaire Hongroise 72. 76 | Yougo-Slave | 2157 237 
a dit ce qui suit: Mais ces lois ga-| née et SIOVAQUE 69 07| Diéranianines a ee CU 1817 2.00 
rantissent à toute nation sa liberté | yougo-Siave 0 Deer nel Lead 1360 15 
religieuse complète. Les Américains, | Ukranienne 61.78 | Belge nine at RS Lane te Le ns . 
les Allemands, les Anglais, les Fran- Autrichienne . 59.52 | " d i 
çais et autres ont liberté entière de| j;dienne 55.37 ! Proportion des catholiques dans chaque race 
pratiquer leur religion, MAIS IOUrS} A MemaAnde 36açl Origines %o 
pasteurs n'ont pas le droit de faire pus une 32.59 ! Italienne 93.46 
de la propagande ni du prosélytisme. | Roumaine 30.03 i Tchèque et SIOYAQUE 82.73 
Litvinoff est d'avis que la confé-|rjonqaise … 15.11 | Polonaise 74.43 
rence de désarmement est lettre | Eossaise 3.93 | Yougo- Slave . 74.10 
morte. C'est un cadavre, dit-il. Il! Anglaise 2.89 | Autrichienne Æ 70.88 
l'estime que la bonne volonté des na- | Ukranienne ST ET TI 70.34 
Îtions suffira à résoudre le problème | Belge st ° 69.76 
de désarmement. Il ajoute qu’il n'est HAN 64.65 
| pas allé au Vatican pendant son sé- % | Indienne RS NUE 58.09 
| jour à Rome. Il à cependant discuté | : HU 731,605 100. 00 : Aemande 22.61 
avec Mussolini les questions interna- | Population catholique 168,408 23.02! rJandaise 19.62 
tionales. Répartition des catholiques par importance numérique ! RUSSE 18.08 
——— — 200————— Origines ; % Ecossaise 4.60 
L l UETANICNNE ns ue 33,512 19.90 | Anglaise 421 
Hi FTANÇGAISS rie te en nr tee 2,1 À s pos 
| a per sécu 10n re Igi- SR nn | ut id ni Les progrès du catholicisme ont été moins 
M Irlandaise 17,213 10.22 | marqués en Colombie canadienne que dans les 
euse au exique Allemande 13,180 7.33 | provinces des Prairies; cependant, le nombre 
Indienne 11,276 6.70!des catholiques colombiens a augmenté de 
Plus de cent églises et chapelles | Anglaise 188 . 1| 26,872 au cours de la dernière décade, D'ailleurs, | sons. 
ont été fermées à date à|ÆECossaise sa B|ce ralentissement 
Mexico—Les prêtres autori-|TChèque et Slovaque . 5,580 . remarque dans tous les 
sés à célébrer le culte—Les|Autrichienne 4,599 213iendroits où domine l'élément britannique, qu’il 
évêques seront-ils expulsés? |ltalienne …. 4,386 2.60! soit protestant ou catholique, et où les groupes 
oo i— Hongroise TT... 4,119 2.45 : catholiques ne sont pas groupés par nationalité. 
* ROME.—Une information publiée ACUSSE 7 tee Ne tre dE n 3,295 1.96 C’est ce qui explique la plus faible uro ortio 
par les journaux catholiques italiens | Belge 2,227 132 | des catholiques de 1 ie = parler. 
dit que, au Vatican, on se montre très | Hollandaise 1,433 0.85 $ ce ‘angue française en Colom- 
préoccupé des mesures prises au |Roumaïine 1,424 9.85 bie, et aussi en Alberta. Au contraire, dans 


Mais il convient d'aider la nature. 
Aussi ‘vous recommande-t-on, par 
temps de grippe, de mettre dans vo- 


lui faire de ‘temps. à autre. 


mêmes. 


__Songeons-y t toujours 


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tre nez des huiles médicamenteuses, 
des pommades. Cette méthode est il- 
lusoire. Tous jies goménois, toutes les 
résorcines n'ont jamais géné au mi- 
crobe, croyez-le bien. Quand au corps 
gras, le plus clair de son action c’est 
de vernir la muqueuse, de l'isoler et de 


| supprimer ses qualités de lutte anti- 


microbienne. 

Je pense aue Je meilleur moyen d'é- 
viter Ja grippe, c’est tout simplement 
de se moucther. En vous mouchant 
ous rejetez au dehors tous les germes 
arrêtés par le nez; vous réalisez un 
nettoyage utile. Mouchez-vous!! Cela 
vaut toutes les drogues! Mouchez- 
vous systématiquement, sans en avoir 
envie. Vous êtes dans une pièce où 
il y a nombre de tousseurs et d'éter- 
nueurs qui rejettent des microbes: 
vous respirez l'air qu'ils souillent: 
mouchez-vous! Le mouchoir est le 
pare-grippe idéal. 

Je dis que c’est là le meilleur 
moyen, mais ce n'est pas le seul! Un 
autre aussi s'impose. Maintenez-vous 
en bonne santé. La grippe. n’attaque 
aue les déprimés, les affaiblis, les 
surmenés. Pensez-y. Puis, si vous êtes 
vigoureux et solide, et si la grippe 
vous atteint tout de même, vous 
aurez des chances de faire une mala- 
die moins grave. Quelques jours de: 
chaleur et de lit et de boissons chau- 
des, et vous serez sur pied! Tandis 
que si vous êtes en mauvais état, fa- 
tigués, toutes les complications d’une 
infection redoutables s’abattront sur 


Celui : 


VOUS. 


Pour éviter la) 

grippe 
| 
| 


| Celui qui sait. .. 


Economiser verra 
gages augmenter. 
Celui qui sait. 
Servir: ndélement s'acheminera de 
succès en succès. 


sûrement ses 


ES qui sait. 


Etudier forme : une association avec 
tout l'univers. 
Celui qui.sait. .. 
Rire a appris à détourner les en- 
nuis. 
Celui qui sait, .. 
Oublier s'épargne bien des regrets. 
Celui qui sait, .. 
. Donner de bon coeur se prépare des 
jours heureux. 
Les femmes sentent mieux que 
nous la poésie de ce jour: un berceau 
parle de plus près au coeur des mères. 


En songeant à la Survivance 
N'OUBLIONS JAMAIS | 
© Qu'un journal vit 
PAR , 


_ 1—Ses abonnements PAYANTS, 
- 2-$es : annonces PAYANTES, 
3—Ses impressions PAYANTES. 


Et quand ils ’agit d'un journal catholique uépenent. | 
_de tout parti: politique, il y a lieu d'ajouter. “un quatriè-. 
me moyen de vie—les dons: généreux qw on veut: bien : 


Que ce soit en: ‘Alberta; ‘en : 


. Allemagne ou en Hire ces feits “demeurent “les : 


27 DECEMBRE 1933 


RAHAB 


Nous avions le bonheur de recevoir, 
il y a quelque temps, une magnifique 
statue de Ste-Thérèse de l’Enfant- 


Jésus, offerte par Mnmic ©. À. Prevost, : 


de Wanham, pour notre église. Ce fut 
pour notre population une véritable 
surprise. 


Un grand merci à notre généreuse 
bienfaitrice. 


Vendredi dernier, nous avions le 


LA SURVIVANCE 


Noël” restera gravé dans la mémoire 
de tous ceux qui ont eu le bonheur 
d'assister à sa dépouille. Que nous 
réserve le prochain Noël? 

Visiteurs. M. Ovide Brulotte ainsi 
que ses deux soeurs, Mmes I. et J. 


| 
| 


PAGE 5 


EE EP PT 


patronne quatre beaux bouquets faitsl + nomeonemémséHmsHhnmsEn 
par des doigts d'artiste et une belle Ÿ PHONOGRAPHES 
reppe d'autel. 14 ET 
Le 18. il y cut au snubassement| ÿ ORGUES USAGES 
[une assembiée pour le cartel du blé. | ÿ aux plus bas prix depuis des 
[Le blé comme !2s autres produits, | ÿ années. Demandez nos prix. 
d'ailleurs, se vend si peu cher que:: Nous venons de reccvoir un 
tous ont besoin de tout le paiement $ envoi spécial des plus récents 
sans intermédiaire. i disques français de la marque 
| ï + 15 “Starr”. 
pourront dire, au jour des éreéss Mme Honoré Magnan nous a laissés; ! 
Fe | “pour un voyage dans l'Est où elle|i 
chez nous, le premier de l'an, que 1 yag - JONES £& CROSS 
: : visilera ses frères et soeurs qu'elle n'à tée 
c'est papa et maman qui ont acheté | vus depuis vingt ans. 
cette poupée, ce mécan nbons, 10014 101e rue. Té » 
Pour 9, ces bohbon5, | 4 Amédée Leblanc à construi Re TEICRRonE Rat 


etc., ‘et que ces générosités leur ont à 


: bancs pour les enfants pour rempla- | 


bonheur de recevoir parmi nous le I. té rendues possibles, grâce à la bonié à cer les chaises. Ils pourront recevoir 

P. Léon Nadeau, O.M.I. Il venait pour | Patenaude, de Moxie, Wash, en vi- dé Dieu qui 2 conne Santé ee AU ec oirante enfants qui sont | Les prix du marché 
notre mission du mois de décembre. |Site Chez leur socur, Mme $. A. Gi- HOME DATenIE; Aussi vos enfants x Ia surveillance de nos bonnes| a 

ïi ne repartit que le lundi suivant. |'oUx. A cette occasion, un petit sou- SORFERATONE Ju Us AUIVENt. EURE re Sur Prix à Edmonton 

Ce qui lui a permis de visiter plu-|Per intime réunissait les parents des; connaissants au ciel, et ils sauront OÙ Koiéances, A M. ct Mme Rosaire | Blé— 

sieurs familles canadiennes françaises visiteurs et quelques amis de Falher demander les bénédictions qui appor- |; Magnan, un fils baptisé sous les noms! No 1 Nord 

du village et des alentours. et du village chez M. Giroux qui sut ee L ne fans si . ide Joseph Lucien. M. Joseph St-i No 2 Nord 

M. ct Mme Albert Néron font part | FL de Ia di a Le rédacteur offre à tous les dévoués a ne Jacques ct Mme Wilfrid Magnan| No 3 Nord 

à leurs parents et amis de la nais- : E PR ne remplaçaiont M. et Mme Bernard] No 4 Nord 

; He : | mode, à la mode de chez nous! [l d t d nous devons perpétuer cette coutume Lambert, oncl t tante de l'enfant.! No 5 Nord 
sance d'un fils baptisé dimanche | ,, D D Gobeil, de la mission St- correspondants ses VOEUX de bien fondée: c'est la vraie fête de fa- | HS Pan ere San ; 
17 décembre, sous les noms de Joseph| =, est venu prêter main-forte à nile dont de cHennile et contes au  INNDOOs CO ISMES PARA EET Dore 
Eloi Roger. Parrain et marraine, M. 2 x ; Bonne et Heureuse nine F Te 7." marraine. L'enfant ne vécut que AE) Fourrage 

: notre curé pour le temps des fêtes. parents, après que l'Eglise a reçu les 

et Mme Eloi Gallant, de Tangent, —Corr. A . hommages de ses enfants et qu’elle Jours , | Avoine— 
oncle et tante de l'enfant. | DIGE les a bénis. Dans chaque foyer ce! à 1 © Mme Chad RARE No GW 

Nous avons profité du passage æ | jour-là, après la prière, le père com- DER Se a Se No2CW. 
notre R. P. missionnaire pour | | ie. de prete “che lui. set levé ct Marie Joséphine Amanda. Parrain ot}  pourrage 
noire assemblée régulière, la dernière CHAUVIN | bénit le sang de son sang, les fils ct marraine, M. él Mme Noël de La- Orge 
pour 1933, de notre cercle local de l’A. | > |l|ïes files de sa race pour qu'ils SE DATENES de TEA NO 3 C'W css ins ne 18% 
C.F.A. ] | | vent la trace des anciens, pour aqu'üs|. a us oe el RE NE Mae rheaus 15 

La lettre circulaire de décembre Dimanche le 17 décembre avait lieu | Séplorer pendant l'année 1933 ia grè- tiendra sous la présidence de M. Vic- {restent les fidèles gardiens de la (TS Pa un a a a ARCS HIAeS No 5 CW 16 
nous occupa une partie de la soirée. |}, concert de Noël donné par les élè- live des candidais au mariage. Des si-!tor Despins. doyen des marguillers de qu'ils gardent notre langage et soient ! LU Fr à Seigle— 

11 fut décidé ensuite que nous auriOnS | de l'école Saint-Aubin sous l'ha-|E8n€S précurseurs permettent enfin | Ste-Famill [toujours des ficrs défenseurs du Ca-! DE DOnNE: No 2 c w 
nos élections vers le 28 janvier 1934. |; Girection des RR. SS. de ste-| entrevoir la fin de la grève. Nous] Nos étudiants de la ville ct desinada. pour qu'ils pensent dans leurs | : emmener j NO 3 C W 
—Corr. | Groix icspérons que la reprise sera bientôt | institutions du dehors sont en vacan- | prières, eux los fils ct les filles. aux| | No 4 C W 
| Voici le programme: 1. Le ciel est! Sénérale. Le ces pour le temps des fêtes. La vie de| parents dont ils prendront la place. ! MORINVILLE | AUS 
ENCRES | noir, par la chorale de l'école. 2. Une! À là vcille de commencer une nou- famille doit en profiter jour cn | Voilà Ja coutume qui convient à: Prix à Vancouver 
t lyisite du Père Noël aux grades 1, 2! Clie année, nous offrons aux direc- [us liens fraternels et affermir leslnaire peuple qui se distingue des au- | Re op or es — 
CLYDE ® lot 3 3. “Christmas Lullaby” par | reurs, aux rédacteurs, à tous les ou- {traditions nationales: c'est toujoursltres par sa foi, sa Inngue et ses tta-i Nos roligiouscs out de ce temps-ti . ; ae 
ILeuise et Isabel Collette. 4. “Silent! vriers de notre journal français “Lalle inoven Je plus efficace ehez nous] ditions. Voilà la coutume qui doit la visite de leur supérieure générale No 2 ‘Nord 
‘Night, solo de piano par Ruth Par- : Survivance”, une bonne. heureuse 6tluour s'assurer de bons chrétiens. Et jvous distinguer des incroyants ot de.ct de l'une des assistantes. C'est dire N à Nord 

L'assemblée des dames de la Liguc | eels. 5. Dans la née par Jean! | prospère année.—Corr, Îles bons chrétiens dans i: monde sontie qui ne professont aucun culte ou: tont le monde cest dans la joie | R se 
Catholiaue a eu lieu le premier di- paul Roy et M. Poirier. G. “Is Santa | La aoins tourmentés par la conaciou - [nou *Icur patrie, Soyons de vrais Ca- que jes fêtes de l'année apportent à se & Ra 
manche de l'Avent, après la grand'- | Coming” saynète par Rarvey Davies. ! s: ce et 10s plus assurés du salut, in soi ques et de vrais Canadiens fran- poire couvent une Goubie joue Ses a 
messe. Jean Paul et Lézer Roy, Robert Côté i & ; TT Les fête, Celie de Noël es déjafctis envoyons paire au pays deslen Le correspondant de Morinvills . 

L'après-midi du même jour. a eu ei Frank Collette. 7. La légende des! SAINT-PAUL pusece, où bientôt ce «ra le Jour dei: imbéeiles ec grotesque ot imaginaire. et heureux @e souhuiter la bienvenue Prix à Winnipeg 
lieu le baptéme de la fille de M. % | roses, par Marivonne Ros. 8. “Christ- ! eme AU. La messe de minuit she: nous a Sri Claus qu'un esprit délirant ou!la plus cordiale à nos insigncs visi- | Bié— 

Mme Paul Devin, qui a reçu, par ns. Carol”, par Louis et sn Roy. le nué Heu. ecmne de pas- |‘ mbitieux d'amasser de gros écus altoises. espérant aw'elles emporteronti No 1 Nord - 645 
cérémonie, le nom de Rita Frances |Jed Doian. Jean-Paul Collette ot Ro-1 Noël. féte äu plus consolant des [sé ä un magnifique temoignage de‘ inventer. de notre paroisse les moilleures im-} “* 2 Nord 585% 
Elizabcth. Les parrain eb mairaine jand Mathot. 9. Une heureuse mé-}mysières de notre sainic religion. a |ioi picuse. La très nombreuse com- Lonne. heurcuce et sainte annér. :; pressions. | No 3 Nord 5614 
furent M. et Mme Scabar ct ce fut rise, par Gilberte Poirier et Louise 'été célébrée par nos bons des ion des paroissions reeucilis fut | Bulletin de Ste-Famille. ; Nous recevions ces jours dernie rs} No 4 Nord  . ....... … 546 
M. l'abbé Sullivan qui administra le! Collette. 10. “Christmas Siory”, par:avec beaucoup de piété. Le froid si sans CUYLeS, pour les étrangi gurs | june lettre de nos amis Steffes en! No 5 Nord 
baptême. ft chorale de l'école. 11. Un bouquet ; était de 40 degrés n'a pas rofroidilaui se trouvaient présenis. ot surtout | ° fournie dus le sud des Etats-Unis. | No 6 Nord 

Mie Rita Ashton est parlie pour: Ja crèche. saynète par les grades l'ardeur religieuse de nos francs ca- |etie nous sera profitable à tous. Lo | D'après leurs impressions ils souf-j FOUurrage 
Legal, où elle va poursuivre ses études ‘5, 6. 7 et 8 12. “Mother Song”. par: nediens pour qui ia messe de minuit lehoeur de chant. qui à rendu la . LEGAL ‘rent presque autant de la chaleur | Ayoine— 
sous la direction des bonnes Socurs, | Robcrt Côté. 15. La bénédiction. par ! a un attrait auquel is ne peuvent ré- lie messe en C de Lowseh avec On | ,mremennemenree au? nous-mêmes du froid. is VIVODE NO: 2: CUVE 0 ans ann 30:42 
au couvent du Sacré-Coeur. Elle Te-iv, Paré, R. Mathot, T. Collette #t.sister on raison de leur foi sincère rt | <ucoès, à aussi contribié erandement Lu milicu des fleurs, des oranges "{ No 3 C W ones 2712 
trouve là son amie Irène LeBeau qui. R. Maheux. 14 “Yuletide Charm”, | vivante. Plus de mille personnes sont | j2 ointé de l'office divin. Malgré la température extréme- {es fruits de toutes sortes. Heureux) Fourrage oo ne 714 
elle aussi, allait à l'école de Recd solo de piano par Lily Pitman. 15. venues célébrer l'anniversaire de la] Noël c'était la fête spéciale du rent rigoureuse de Noël. il ÿ eut unC' sas que celui où l'on ne connait! 0 
Lake. : “December” . par la chorale de l'école. | naissance du divin Sauveur par une |pelit Enfant Jésus, l'ami de nos petits magnifique assistance à la messe de pas les grands froids sibériens de | ÊTEe— 

La chorale apprend une nouvelle! je tout fut un réel succès du com-! assistance pieuse aux mesees de Noël |au'il appelle à lui, Lui le doux Sau-| minuit et à la grand'mesee du jour. j'Amérique du Nord. Lens 3 C W. . 36% 
messe ct de beaux cantiques pour là | meucement à la fin ct nous devons un ! et une fervente communion. Comme |seur de tous les hemmws. Le Jour ae 7 Ans ae ARR NORNSTEUeSS EOANES La grève de nos jeunes gens est : POSER, ie 34% 
messe de minuit. Espérons que le | grand merci aux Rév. Soeurs pouriil était édifiant de voir jeunes et|l'An. ce sera, après la messe, plutôt munions. Le célébrant à minuit ut : ecrtrinement terminée et nous n'en | Seigie— 
froid et la neige s'arréteront de sévir un si parfait entrainement des élè-' vieux s'approcher. en si grand nom-|la fête des familles. des foyers. La[3r A Re assisté * voulons d'autre preuve que les pu-; NO: EC WW L Patate 4316 
comme ces temps derniers afin que res, et cemme marque d’ appréciation | bre. de la sainte Table avec un Pro- coutume de notre peuple l'a éta bli | fe P. Torcade. OM. du Junio- ; blications nombreuses qui se procla- | Prix x Edmonton 
l'église puisse être toute pleine pour lil y avait salle comble et tous s'on!fcnd respect, ce qui a dû faire plaisir fainsi. et c'est louable ct magnifique: ®! d'Edmonton. comme HIRETEs él de: ment chaque dimanche. C'est ainsi | pétail : 
cutte bcile fête de Noël.—Corr. retournèrent emportant un des moil- | à ce bon Jésns qui aime tant à se!Les parents qui l'ont fuit comprendre! 2 l'abbé Thibault. séminariste que mardi dernier Mile Elzire Nobert| aures de sois 275 à 3.25 

lsurs souvenirs de cette belle soirée, ! üonner à ses chers enfants. comme cela à leurs enfants, les oncl'Pé0logie. comme sous-diacre. A | sunissait à Alphonse Beaulieu. de! aures a 2.50 
dites Ti Ii nous fut donné d'assister à unci Le choeur, composé de quarante | conduits ce jour-là à tous les offices | S'and' messe de 11 hrs. le célébrant | Tanoent. C'est dire qu'elle prendra Jeuncs veaux dre. Choix 3:50 à me 
GIROUX VILLE ides plus belles cérémonies de Noël! voix. sous la direction du P. LaRose.| Ge l'Eglise par ameur du petit Jésus! tt M. le curé. H. Goutier. assisté dCi bicntôt Ja route dc la Rivière la Paix | » ” ” D iduene 2.00 à 3.00 
qui ne s'était encore vue à Chauvin. 124 rendu avec beaucoup d'harmonie et | oui les attendait dans s& crèche pour |M- l'abbé Bérubé, diacre, et de A1 lei que Morinvilc cessera d'étre sa|  Bouvillons de choix 3.50 à 2.00 

| Les élèves de l'école Saint-Aubin|d'entrain la belle messe en l'honneur |bénir leur avenir et bénir par eux|l#Pbé Thibault, sous-diacre. Le pré-i patrie. | Bouvillons qualité Hoenne : 
font très bien rempli leur rôle dans de Saint-Jeseph par Wicgand.  Aljeurs bons parents: ces parents-1à j aicateur aux deux messes [ut le R.| Aile Emma Meunier en a fait au-| à 325 

Baptême. À M. ct Mme Philippe leur partie de la messe de minuit sous | l'offertoire on nous fit entendre Ic|ont développé chez leurs enfants une! P- Forcade. Le chocur de chant exé- lfant en joignant sa vie à celle de M.! Vaches de cholé : LE 
Sauvageau, un fils baptisé Joseph Al- | | l'habile direction des Rév. Soeurs | ‘Christus natus est” de Melvil. Nos| juste idée de In srande fête ete admirablement la messe de St-; Savoie. Elle quitiera Morinville pour | Taureaux ce à 06 
bcrt Origène. Parrain et marraine, M. | Sainte- Croix. félicitations et remerciements äulne de Noël. Les familles protestante, Antoine. en deu PArtIes. ainsi que ke Villeneuve. A tous ces nouveaux] Agneaux dé choix vo 5.25 à SnS 
et Mme Origène Champagne, oncle | La Rév. Soeur Supérieure touchait | choeur de ehant de la messe de mi-|4ïes. font de In Noël. une fète pure- beaux motets ct cantiques de Noël. : ÉPOUX et épouses nous faisons nos | Agneaux de bonne qualité 3.50 à 4.50 
et tante de l'enfant. . [T'orgue. | nuit. , | ee civile. elles ne songent pas au! M. Evangeliste Séguin. qui avait été! meilleurs souhaits de bonheur et de|  Agnoaux qualité moyenne 2.00 à 3.00 

Souhaits. 11 est d'usage de faire | Le 5 courant s'éteignait dans lal À l'évangile le R. P. curé nous ne [otire qui s'y cache. et elles oniiappelé à Montréal au chevet de son | prospérité. Moutons d'un an 2.50 à 3.50 
“es souhaits de toutes sortes à l'oc- | haix du Seigneur la plus vicille ci-|pliqua dans des termes vibrants d'u- | l'habitude d'inculquer à leurs enfants|frère, David. gravement maladtc, eut} Notre fêle de Noël s'est passée dans | Brebis | 75 à ges 
casion des grandes fêtes de Noël; c’est icyenne dc Chauvin dans la personnel ne sainte éloquence le message des | ne idée toute matérielle de cette so- {la consolation d'arriver à temps pour l'ordre le plus parfait et la piété ia] porc à | Acer ir ‘ 35 
une bonne chose ct une mode à sui- de Mme Isaïe Julien, décédée à l'âge | anges de Bcthléem. “Gloire à Dieu |jennité toute religieuse. Maïheureuse- lassister à ses derniers moments. M. plus édifiante. En dépit du grand | 5 à . 
vre, une tradition nationale à con-|avancé de 89 ans. Les funérailles eu-|duns les cicux et sur la terre paix | nent. il est triste de voir combien 1e! David Séguin est décédé après une! froid, l'on était venu des quatre coins Poe a ie ie à 
server, “et le paradis à la fin de Vos | rent lieu le 7. Le R. P. Huet officiait, | aux hommes de bonne volonté”. Oui. | voisinage et le contact avec les non-| longue ct pénible maladie. le 13 dé-:de la paroisse pour la messe de mi- a de te 
jours”. C’est ce que nous souhaitons | Les porteurs étaient MM. Johu|rerdons gloire à Dicu. le Tout-Puis- | &1noliques font disparaitre la men- | CCmbre à l'âge de 57 ans. juuit ct l'église était remplie à pleine | ù ( : ss Eve ET 
à ceux qui liront ces lignes et Pour | Courchesne. Joseph Soucy, Louis La-{sunt. lc créateur et Sauveur de notre | {lité que notre peuple avait héricé! La famille de M. Lionel Forcade ost | capacité. Presque tous s'approchèrent | Vaches AR A ap Un L T0 
eux, nous ajouterons un souhait spé- | rouche. Edouard Larouche, Josephl pauvre humanité. Conservons cette ; es aïeux: la vraie mentalité catholi- | arrivée de Végreville la veille de Noël: E de la sainte table. DA MEME OA PO NE ER EN RES l 
cial à titre de compatriote et de Cor- | Paré, et Léger Roy. M. Emile Paguer | paix que nous goûülons plus intensé- loue qui rendait à Dieu ce qui lui ap-|et est définitivement installée sur a! Le chant fut rendu avec beaucoup | Crème— 
respondant. Que chacun des lecteurs | conduisait le corps. ÉIONL en cette mémorable nuit de partenait. Où étaient les pclits Ca-|terre de M. Ad. Leblanc à Pontiac. : de brio ct de piété sous Ia direction speciale 
du journal abonne un ami durant Île Une foule nombreuse avait tenu à | Noël après une sincère confession ct! nadiens francnis ct les petites Cana- —_Corx. lde Mile Forget, notre organiste, et la ne l ji 
cours dc l'année 1934 au journal de l'accompagner la dépouille mortelle alune fervente communion. Puisse 1es | : No 2 


langue française de sa province. Ce 
sera le plus beau présent que vous 
pourrez faire, nationalecment et pa- 
triotiquement parlant; c'est notre 
manière de voir et notre pratique 
chaque fois qu'une de nos jeuncsses 
s'embarque dans le conjungo, et si 
vous saviez le plaisir de durée aue 
procure aux nouveaux mariés la lec- 
ture de leur journal pendant un an, 
à partir de leur mariage! 

Séance dramatique et musicale. 
Vendredi soir dans notre salle pa- 
roissialc, sous la direction de leur 
maîtresse, Mile Et. Collin, les élèves 
de l'école Gougcon ont prouvé une 
fois de plus leurs talents variés cf 
surtout leur conformité à la volonté 
de leur directrice. Les chants, say- 
nèêtes, drames ont été bien rendus, 
bien compris, c’est l'essentiel et le 
public ne leur a pas ménagé les seal 
plaudissements.. Bref, cet ‘Arbre de 


PEER 2 PR PES 


Des funroncles sur ses mains 

“Je souffrais depuis plus d’une an- 
née de furoncles sur mes mains lt 
mes bras et rien ne parvenait à m'ai- 
der mailgré l'emploi de toutes sortes 
de remèdes,” écrit M. Ben Nelson de 
Lampson, Wis. “Après avoir usé quel- 
ques bouteilles de Novoro du Dr 
Pierre ma santé fut restaurée et je 
me porte bien depuis” Agissant sur 
les fonctions de l'élimination en rè- 
glant Jes intestins et en augmentant 
le flux urinaire, cette médecine salu- 
taire faite de plantes aide à évacuer 
les impuretés du corps. Elle est seu- 
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Sroecm reves: om 1er: 119) CRD) CR ENS 


| 
É 
L 


Eur 


diennes françaises le jour de Noël. 


nous | nations comme jies individus mériter pendant la messe du jour ct l'office 
amis | cette paix par leur bonne volonté] {4x soir Combicn de parents. dans le 


soir? 
sym- | du ans l'accomplissement de leurs dent te de l'amès-midi. ont conduit 

| voirs envers Celui qui est venu l'An-|jeurs familles voir le petit Jésus? Ah! 
; porter au monde au jour de sa nais- | voilà la place pour la vieille raison 
| sQnCe.—Corr. : de ceux qui prennent plus de soin de 
Dee corps que de leur âme: il faisait 
[Si froid! Aussi. personne ne se féli- 
lcitera plus tard d'avoir légué à son 
lenfant une religion froide qui en- 
gourdit le cocur. Et puis. s'ils n'on 


sa dernière demeure, ct nous 
joignons à tous les parents et 
pour leur présenter nos sincères 
pathies.—Corr. 


LAMOUREUX 


CALGARY 


ana 


| 
| 


La semaine avant Noël, M. Louis! 
Normandeau est venu donner une ! 
cenférence en faveur du cartel du! 
blé. Malheureusement, une tempête 
de neige faisait rage ce soir-là et une 


Bulletin. paroissial. Dimanche 31/!Jésus, trop de nos petits Canadiens 
décembre. dans l'octave de Noël, | ont rendu leur cuite au fameux arbre 
messe “Dum medium”, page 199, aveci du Noël payen. chargé des étrennes 
vingtaine de personnes seulement 5e! Gloria et Credo, 2ème oraïison de S.|ûu généreux Santa Claus imaginaire. 
rendirent -à l'assemblée. ! Sylvestre, 3ème oraison. celle de Noël,| Coutume stupide que celle qui consis- ; 

Les fêtes de Noël ont été célébrées | préface de la Nativité et Ite missalte à remplacer le bon Dieu, qui se 
très solennellement dans notre pa- - ost. fait petit frère dans la crèche, par le 
roisse. Dans une église ornée de ses! Lundi premier janvier, fête d'obli- | Santa Claus des étrangers, 
| plus belles décorations, une crèche qui | gation de la Circoncision de Notre-|prit des enfants. Il ne faut pas abu- 
provoque le ravissement des petits | Seigneur. appelée communément “Jlelser de la confiance de nos enfants. ni 
enfants et l'admiration des grandes! Jour de l'An”, messe “Puer” tel qu’in- | leur manquer de franchise, autrement 
personnes, nous eûmes la messe de | diquéc à la page 208. Il y a Gloria stlils ne respecteront plus dans la vie 
minuit suivie de la messe de l'aurore.! Credo. préface de la Nativité et Itel vos recommandations. Sans compter 
Le R. P. Lavoie, O.M.I. fut le prêtre | missa est à la fin. | que c'est du pur matérialisme, du pa- 
officiant et donna le sermon en an-!| Choses et autres. Le 19 décembre | ganisme que de confier à Santa Claus 
glais et en français. M. le curé diri- | était baptisée Marie Claire Hélène. | le soin de remplir les bas de vos en- 
geait le chocur de chant. Alphonse |fille de John Gcorges Lyon et de Do-|fants. Est-ce le bon Dieu ou Santa 
Gaumont chanta le “Minuit chré- | lorësc Landry de cette ville. Le par-|Claus aui voit à la destinée des créa- 
tiens”. Les différents autres solos fu-jrain et la marraine étaient Josephitures? A qui incombe-t-il de faire 
rent exécutés par Adélard Gaumon:, |! Leroux et sa femme Yvonne Leroux. |germer la semence que Je cultivateur 
Mme Fontaine, Mme Hector Lamou- | Le 20 courant décédait, à l'hôpital | a mise en terre? Qui fait verdir les 
reux, Maurice Coutüre, Miles Laura!Ste-Croix, Léa Massé, institutrice, ct} arbres et donne !a vie aux animaux? 
et Rose Gaumont. Toutes les voix | depuis quelques années seulement re-} Qui donne qu travail aux papas, aux 
s'unissaient pour l'exécution du mea-|tirée chez son frérc: J. L. Massé, de'sgrands garçons et aux grandes filles? 
gnifique Noël de Lacôme. La tops i Chinook. Elle était âgée de 61 ans, ot | Qui se charge de rendre chez vos fiis 
rature rigoureuse avait retenu à la le cancer qui la fit mourir, lPavait!eft vos files l'obéissance, le respect, ia 
maison plus d'une famille éloi ce QE à obiigée à subir quatre opérations piété et la pureté possible? C'est 
mais nous avons été heureux de cons- | ‘depuis quatre ou cinq ans. Ses funs-! peut-être parce qu'un trop grand 
tater l'effort ‘accompli par le plus :railles ont eu licu à Sic-Famille ven-' nombre de parents et d'enfants at- 
grand nombre. Le matin du 25 dé- ; dredi le 22 décembre. R.IEP. tendent trop du grotesque Santa 
cembre, le thermomètre marquait 39! Dimanche prochain, après la messe i 
degrés au-dessous de zéro, les person- ; : paroissiale, il y aura assemblée delet que l’obéissance et le respect dis- 
nes les plus rapprochées de l'église, paroisse, daus la salle de l'église, pour | paraissent vite. 
revinrent encore à la messe du jour l'élection d’un maïrguiller en: rempla- Quant aux familles que nos tradi- 
qui avait lieu à 10 h. 30. ! cement de M. Joseph Célestin Fortin|tions ont pu retenir contre le mal 

Comme à Morinville, nous avons à sortant de charge. L'assemblée se d'imitation des usages étrangers, elles 


—Voyez — 


{pas anpris à chérir leur pauvre perit' 


dans l'es- | 


Claus que le travail se fait plus rare : 


POUR RADIOS, PIANOS OÙ HARMONIUMS 


Gédéon Pepin 


crèche présentait le plus bel aspect; 


avec ses ampoules aux couleurs va-|Deufs— (Variations quotidiennes) 


‘riées. En somme cette fêle laisse les! AUX producteurs Lge, Med. Poul't 
BEAUMONT ne impressions ct l'année sel Grade À 28 26 20 

‘terminera dans la paix intérieure. | Grade B .. 20 

———— | os appre à : € 12 

: apprenons que nos amateurs 
Dimanche le 17 eut lieu l'ouvertu- | de gouret ont organisé un débat ora- | Beurre— 

[re de notre retraite paroissiale sous | toire pour le 6 janvier et déjà l'on se; No 1, en boite . ....... .. .26 
ES direction du R. P. Phiiippot, C.M. | promet. de tout côté de ne pas man-1i Enveloppé, No 1 AE 25 
l'E Muigré ie grand vent ct le froid ; quer cette occasion de voir nos ora- ! ” No 2 Le mnt ms, 2 
lrigourcux les excrciccs furent suivis. leurs à l'oeuvre. MM. Tellier et Julien L NO: Sante Lee 


assez régulièrement, surtout le soir,renrésenteront un côté eb MM. Cro- 


y : = 

| i | , olaïlles vivantes— 
où tout le monde était plus libre.|teau et Lessard, l'autre. Que l'on sc e | Poulets, No 1 

Lundi et mardi. il y eut messe et|dise et marquons pour cette dae| 


Poulets, No 2 
Poules, No 1 
Poules, No 2 


LA 


instruction, le matin et le soir. Mer- | '‘‘engagé”. L'on nous dit que les juges | 
credi. messe à 10 h. 30; le soir une | SCront les médecins de Saint- AIDER | 
: cérémonie d'enfants et exposition du! Morinville et Legal avec le curé de! 
Saint-Sacrement. À cctte occesion les | notre paroisse et celui de St-Charles. | Volailles préparées— 
Dames de l'Autel nous ont fait un|M. St-Germain présidera—Corr. Grades — À B 
| beau reposoir. Jeudi service pour tous Jeunes dindons 
les défunts de la paroisse. À cause Vieilles dindes 
d'un froid de 40 degrés sous Zéro, on | Vieux dindons 
fut obligé de remettre la retraite à Canards 
mardi le 26 car nous pouvions re | Oies 
| 


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marquer plusieurs nez et oreilles ge- | FoUE de 4 Ibs. et plus 
és. moins de 4 Ibs. . 
Dimanche 24, grand'messe comme qualité secondaire 
&'habitude et le soir à 3 h. 30, céré- | FOR de choix 
monie à Ja sainte Vierge. A cette: 
occasion les Dames de l'Auiel ainsi | 
que les Enfants de Marie avaient 
scrli leurs bannières ci l'on fit une | 
courte procession, les enfants en tête, 
Î 
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onsuite venaient les Enfants de Ma- 
rie ct enfin les Dames de l'Autel. 
Le R. P. missionnaire lut l'acte de con- 
sécration à la sainte Vierge de toute la 
paroisse ct les enfants des écoles nous 
chantèrent de beaux cantiques. Le 
tout finit par la bénédiction du St- 
Sacrement. À minuit il y eut la messe 
.de minuit suivie des autres messes. 
: L'église était revêtue de ses plus bel- 
les parures et était remplie de monde. 
{Tous les fidèles s'approchèrent de la 
|sainte table. La crèche est vraiment 
belle dans son nouveau rocher. 

A l'occasion de In fête du 24. les | 
Enfants de Marie présentèrent à Le 


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Aux jeunes: filles de 
GS Campagnes 


—Pourquoi jeunes filles de nos 
campagnes, déscrtez-vous vos foyers? 
Pourquoi enviez-vous l'existence des 
jcunes filles des villes, jusqu'à délais- 
ser ce que vous avez de plus cher pour 
venir en concurrence avec elles? 
Vous laissez un foyer, de bons pa- 
rents,, des amis dévoués, enfin, et sur- 
tout, la vie libre et saine de la cam- 
pagne pour venir vous ensevelir dans 
une grande ville. Pour travailler. . . 
voilà la réponse que vous donnerez! 
Que de sacrifices pour gagner quel- 
ques misérables dollars dont vous ne 
verrez pas longtemps la couleur, soyez 
assurées! . . . Il faudra que vous vi- 
viez en ville. . . et le coût de la vie 


| 
| 


oo 


LA SURVIVANCE 


ment féminin.—"“"}l 


Nous demandions à un “retour-à- 
in terre” revenu en ville pourquoi | 
n'avait pas pcrsévéré sur son lot. n 
nous répondit: “J'aurais été heureux! 
d'être enfin mon propre maitre, d'é-| 
ckapper pour toujours aux secours ! 
directs, de ne plus payer de loyer, | 
chauffage et eau, mais. . . ma femme | 
braillait tout le temps!” | 

I1 est trés important de sélection-| 
ner sévèrement Jes chômeurs qu'on! 
renvoie à la terre. Ce serait folie de 
vouloir faire élever des colons avec 
des ouvriers qui n'ont pas été élevés | 
sur une forme ct qui ont pris dans! 


TERRA Ra LS ALAN SR RS SOL LA LES 
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La femme et la ferme | 


La désertion de la terre est surtout l’Oeuvre de l’élé- 


faut commencer la 


ruralisation par ia femme” 


baine. Sans compter que beaucoup de 
ruraux croient qu'il est plus chic 
d'envoyer former leurs filles dans de 
grands couvents de ville. 

On a fabriqué en série des demoi- 
selles qui savent de la dactylographie, 
de la sténographie, de la musique, de 
la peinture, parfois du grec, du latin 
et de la philosophie livresque. Toutes 
ces sciences de bureau ou de salon 
leur font mépriser le labeur souvent 
ingrat de la femme rurale. 

La fille “d’hobitant” ne doit plus se 
sentir inférieure dans nos couvents, 
On doit enseigner aux élèves que 


est beaucoup plus élevé qu'à 1 CamM-|jes villes des habitudes absolument | l'agriculture cest une profession aussi 
pagne. Vous aurez un modeste budg2t |; compatibles avec la profession agri- inoble et plus nécessaire que toute 


à équilibrer et vous verrez Ce que vaut 
travailler beaucoup pour gagner peu. 
A la campagne, c'est la vie libre. 
Le temps vous appartient; vous pou- 
vez en disposer comme bon vous sem- 
ble. Que de jolies choses une jeune 
fille intelligente et adroite peut con- 
£ectionner pour se procurer quelque 
faniaisie! . . . Au lieu de taper sur 
une machine à écrire dix heures par 
jour, vous travaillez librement chez 
vous dans l'atmosphère douce et bien- 
faisante du foyer. 
Vous voyez en rose la vie des jeunes 
filles des villes et celles-ci, croycz- 
moi, souvent envient la vôtre. Vous 
avez de vastes demeures qui vous 
parlent du passé; de grands vergers, 
des parterres chargés de fleurs. . 
nous avons, nous unc pièce souvent 
étroite ct à un prix très élevé, avec 
un modeste balcon qu'il nous fait 
payer, et combien! ... 
Restez à la campagne, nous serons 
toujours heureuses de vous visiter, 
d'oublier chez vous Ie chaos bruyant 
des grandes villes. 
Qu'elle est triste cette réponse le 
vos mères à qui nous demandons: 
“Mais, vous aviez une fillette, il y a 
quelques années, quand nous som- 
,mes venues vous visiter. Qu'est-elle 
donc devenue?” Et les larmes aux 
yeux. la mère de répondre: “La ville 
me lJ'a prise comme bien d’autres, 
allez. . . Une position lui a été offérte, 
elle est partie. . .” 
Qui verrons-nous lorsque nous irons 
chez vous, si toutes, vous désertez Ia 
campagne. Nous. jeunes filles de ia 
ville, nous vous aimons telles que vous 
êtes, et où vous êtes. .. 
Soyez vous-mêmes, nous serons 
heureuses de vous retrouver pendanb 
nos vacances et lorsque nous revien- 
drons à la ville, nous pourrons nous 
vanter que nous avons là-bas, à In 
campagne, une bonne amie avec la- 
quelle nous correspondrons tout l’hi- 
ver et qui nous fera désirer les beaux 
jours de l'été alors que, comme des 
oiseaux captifs durant de longs mois. 
nous noûüs envolerons sous un meil- | 
leur ciel. .. 


YANE. , 


-— 000 


Elévateurs à grain 
dans l’Argentine 


L’Argentine se propose depuis bien 
des années de construire des éléva- | 
teurs à grain, dit le Commissaire ca- 
nadien du commerce, et a fait faire à 
ce sujet des enquêtes officielles et 
particulières dans les pays étrangers 
et notamment au Canada et aux 
Etats-Unis. Cette constructiôh ess 
toujours à l’état de projet cependant. 

L'insuffisance de capital est sans 
doute la cause principale du manque 
d'élévateurs; le travail organisé est 
hostile; quelques élévateurs ont été 
construits par des maisons particu- 
lières et notamment, par des com- 
merçants de grain et des compagnies 
de chemin de fer, mais les élévateurs 
de campagne ont été laissés en sus- 
pens à l'exception d'un petit nombre 


.qui ont été construits sur une base 


coopérative. Le grain qui attend d'é- 
tre expédié est conservé dans des 
sacs qui peuvent être entassés °n 
-plein air et recouverts de toile cirée 
ou mis dans des hangars. L’entrepo- 
sage pratiqué de cette façon ne coûte 


‘pas cher. L'élévateur ne peut réussir 


que si les frais d'entreposage et de 
manutention que doit payer le culti- 
vateur, sont très modiques. De façon 


- générale, le cultivateur produit son 


‘grain et le vend au magasin local, qui 


- lui a peut-être avancé de l'argent. Ce 


magasin le vend à son tour au com- 


merce du grain qui le classe et le} 


mélange avant de l'exporter, et qui le 
fait sécher et le nettoie si c'est né- 
cessaire. Un projét de loi adopté à la 
dernière session du Congrès en sep- 


. tembre, et autorisant la construction 
. d'un système général 


d'élévateurs 
terminus et de campagne comme ser- 


_vice public, attend d'être promulgué. 


. Publié par le Service des renseigne- 
ments, bureau des publications, Mi- 


..nistère de l'Agriculture, Ottawa, Ont. 


a QE ——_———— 


:.. X1 faut croire aux esprits qui se 


“montrent et aux coeurs qui se ca- 


coic. 

Seules ont chance de réussir les fa- 
milles qui ont quitté la terre depuis 
quelques années seulement, surtout si, 
elles ont de jeunes enfants et si elles] 
ont souffert de la misère et de l'insa- | 
lubrité de leurs conditions de vie. 

Mais c’est toujours la femme qui | 
dit le dernier mot et qui emporte le; 


autre. On doit leur faire ressortir les 
avantages réels que procure la vie à 
la campagne, les attacher à la terre 
par le coeur et l'intelligence. 

L'enseignement professionnel est 
aussi nécessaire à la future cultiva- 
trice, qu'aux fils d’agriculteur. 

Les futures fermières, autant que ia 
file de v.:le, ont besoin de recevoir un 


morceau. Un cultivateur ou un colon | enseignement ménager: cuisine, blan- 
aura beau posséder toutes les qualités l'chissage, repassage, coupe, couture, 
physiques, intellectuelles, morales et etc. N'est-ce pas inconcevable que les 


professionnelles qui assurent le süccès 
en agriculture, il ne tiendra pas sur 
sa ferme si sa compagne ne partage 
pas ses idéals et ses travaux. 

La femme qui à goûté à la ville 
pourra difficilement se réadapter sur 
la ferme. La maison rurale, et surtout 
la camp du colon, n'offrent pas les 


jeunes filles puissent passer plusieurs 
annécs dans des couvents sans en- 
tendre parler de science ménagère? 
Dans les autres carrières, il existe 
une cloison entre la vie profession- 
nelle ct le foyer. Sur la ferme, la 
femme est associée au travail de son 
mari. Tous les cultivateurs prospères 


commodités des plus modestes loyers: attribuent une grande partie de leur 
urbains: pas de gaz, pas d'épicier dusuccès au travail. à l'intelligence et 
coin, généralement pas d'électricité nt | au cocu* de leur épouse. Nos couvenss 
d'eau courante. La Rivière Solitaire | ruraux doivent préparer les futures 


e: les autres régions de colonisation | 
r'ont pas encore je cinéma et toutes! 
les distractions faciles offertes par la | 
ville. ! 
Une vraie fermière doit travailler 
au jardin, s'occuper de la basse-cour, 
traire les vaches, s'intéresser aux tra- 
vaux dc la ferme, confectionner des 
vêtements et de la lingerie que ‘a 
femme de ville achète faits. Î 
Toutes ces besognes paraissent re- | 
butantes aux femmes qui n'aiment | 
pas la terre, qui ne sont pas an 
rées à leur rôle par une forte éduca- 
tion rurale. . . La femme qui récri- | 
mine continuellement contre Ja vie 
rurale vient généralement à bout 
d’entrainer son mari vers la ville. 


Aussi, la déseriion du sol est-elle, | 
lt piupart du temps, l'ocuvre de la | 
femme. C'est ce que déclarait récem- 
ment l'hon. Adélard Godhout, dans; 
une conférence à l'Université d'Otta- 
wa: “La ferme vaut ce que vaut la 


| femme. La désertion des campagnes 


est née moins du découragement des 
hommes que du dégoût des femmes 
pour la terre, Jamais fils d'une femme 
qui n'aime pas la terre ne sera culti- 
vateur”. 

L'analyse du recensement de 1931, 
prouve éloquemment que la femme 
subit plus facilement que l’homme 
l'attirance de la ville. 

La population totale de notre pro- 
vince se chiffrait à 2,873,255 àmes: 
1,447,124 hommes et 1,427,131 femmes. 
Notre population rurale (36.9%) | 
comptait 1,060,649 âmes: 555,490 hom- 
mes et 505,159 femmes. Notre popu- 
lation urbaine (63.14) était de 1,813,- 
606 âmes: 891,634 hommes et 921,972 
femmes. 

C'est dire qu'il y avait 30,339 fem- 
mes de plus que d'hommes dans les 
villes, tandis qu'il y avait 50,331 fem- 
mes de moins que d'hommes dans les 
campagnes. 

Les statistiques officielles ne peu- 
vent dire combien de ruraux furent 
amenés dans les villes par leurs épou- 
ses, leurs filles ou leurs fiancées. Trop 
de jeunes filles rurales, surtout parmi 
celles qui sont instruites, n'ont qu’un 
rêve: aller se chercher en ville une 
piace de dactylo, d’ouvrière ou de do- 
mestique. Combien de jeunes femmes 
harcèlent leur mari aussi longtemps 
qu’il n'est pas décidé à quitter la 
terre. 

S,. Exc. Mgr Courchesne a jeté le 
cri d'alarme à la Semaine Sociale de 
Rimouski: “C’est par la femme, a-t-il 
déclaré, qu’il faut recommencer 1a 
ruralisation de notre province. Le 
problème de la terre ne peut se régler 
sans tenir compte de l'élément fémi- 
nin”. 


CEE 


Décidément, quelque chose ne va 
pas dans notre éducation féminine de 
la campagne. On dirait que tout no- 
tre enseignement, depuis l'école du 
rang jusqu'à nos plus hautes institu- 
tions, travaille À déruraliser notre 
jeunesse féminine. 

On a amélioré le programme de 
l'école rurale, mais nos institutrices 
ont-elles reçu la formation nécessaire 
pour développer l'estime et l'amour 
de la terre dans l'intelligence et le 
coeur de leurs élèves? Comme les 
collèges commerciaux semés à profu- 


fermières à ce rôle en leur donnant 
des notions de comptabilité agricoie, 
d'élevage, de Jlaiterie, d'’aviculture, 
d’apiculture, d’horticulture, etc. 
.. Mais il ne faut pas dépasser les 
limites d'un article. 
Albert Rioux, 
—La Terre de Chez Nous. 
—— 200 ———— 


Les premiers cultiva- 
teurs du Canada 


Longtemps avant l'arrivée de 
l'homme blanc, les tribus agricoles 
organisées en groupements plus ou 
moins fixes, occupaient les terres 
basses fertiles de l'Ontario entre les 
Grands Lacs et leur continuation le 
long de la vallée du Saint-Laurent, 
au sud des collines des Laurentides. 
Les tribus des Iroquois qui avaient 
appris dans je sud à cultiver le maïs, 
les fèves, les citrouilles et les tourne- 
sols, introduisirent ces cultures dans 
le sud-est de l'Ontario et ia vallée du 


© 2 


Dindons canadiens 


Grosses expéditions de dindons canadiens sur Îles 
marchés du Royaume-Uni | 


Les dindons de 1933 sont en mar- oiseaux seront expédiés à l'état re- 
che. A plus de trois cents points épar- | froidi, que l’on peut obtenir par l’em- 
pillés sur les Prairies, des dindons/ploi de températures cont'ulées de 30 
bien développés et bien engraissés | à 35 degrés F., pendant toute la durée 
sont rassemblés, inspectés, marqués et! du transport. Dès que les oiseaux sont 
chargés dans des wagons réfrigérants.| triés et inspectés aux poiais de ras- 
La plupart de ces dindons seront of-|semblement, on les transporte dans 
ferts au commerce des fêtes de Noël, des wagons réfrigérés qui vont d'un 
sur le marché anglais, où ils trouve-| endroit à l’autre ramassar:& les expé- 
ront des acheteurs prêts à payer un/|ditions jusqu'à chargemeñït complet. 
bon prix si l'on en juge par la de-1Les expéditions sont réglées de façon 
mande de l'année dernière qui a ab-là ce que les oiseaux puissent arriver 
sorbé plus de 80,000 de ces volailles. |oux navires à la date nécessaire pour 

Tous ces travaux—le pesage, Jeipouvoir être débarqués à Londres, 
classement, l'inspection et le marqua- ! Angleterre, huit ou dix jours avant 

Noël. 


officiel- se font en pleine vue des! 
(1 


producteurs, des acheteurs et de AS : 
V'inspecteur du gouvernement, Le ras-| On n'exporte que des dindons de 
| Première qualicé—catégories À ct B— 
jla vieille difficulté du resuage, c'est- 
tà-dire la concentration de l'humidité 
qui se produit sur les oiseaux lorsque 


la 


a 


semblage et l'expédition sont faits 
par les cultivatcurs eux-mêmes, prin- 
cipalement par l'entremise du Pool 
dcs volailles dont les emballcurs ont| 
élaboré, après bien des années d'ex- 
périence, un système presque parfai 
de manutention aux points de ras- 
semblement. 

Les dindons que les producteurs 
amènent à ces endroits sont de toutes 


a été surmontée. Les experts cana- 
diens ont trouvé un moyen de pré- 
{venir cet inconvénient: on fait passer 
les oiscaux par une chambre de con- 
ditionnement et ils sont alors en par- 
; : : it état. Ce procédé sera employé 
les tailles et de tous les noids. On les} fait ie Ce _P B ea 
É : RE : .: vour l'expédition actuclle. Au sortir 
sépare d'abord en catégories suivant | * è k 
A : : ; de la chambre froide les oiseaux pas- 
lcur état de chair, puis par poids Dee ouh ol 
dans des limites très étroites, et enfin, | Sn Pa ? Fu 
‘ques minutes leur température s'élève 


on sépare les mâles des femelles. à È Hall 
L'emballage est fait par des embal- au même point que celle de la stalle 
’ du marché. - 


lcurs experts, dans des caisses qui 

contiennent de 10 à 12 oiseaux sui- On prévoit également 

vant leurs poids.’ | d'activité dans le commerce des pou- 
De même que j'année dernière, les | icts cette saison. 


Laiteries coopératives! 
canadiennes. | 


La plus ancienne laiterle coopéra- 
tive inscrite sur les registres de la 
Division fédérale de l'économie et qui | 
fonctionne encore activement esb.ia! 
Stanley Bridge Dairying Company, Ile 
du Prince Edouard, établie en pesste 
1885. Depuis quarante-huit ans, dit | 
l'Economiste Agricole, cette . 


| 


Fr 

Porcs classés 

au Canada 

Le nombre de porcs classés au Ca- 

inada pendant les 46 premières semaïi- 

ines. de cette année (jusqu'au 16 no- 

vembre) été de 2,726,037 contre 

2,693,047 pour la période correspon- 

dante de l’anrée dernière, soit une 
augmentation ‘ie 32,990. 

O: 


Le Canada comme 
fournisseur d’oeufs 


Les statistiques publiées dans le 


a 


gnie fabrique du fromage et du beur- 
re et conduit ses affaires sur un Sys- 
tème coonératif. Dans la même pro- 
vince, cinq ans plus tard, la froma- 


gerie de Hamilton, qui est affiliée à ; À : 

la Kensington Dairying Association, | Eulletin HebSOmAQRe ses PROS 
a ouvert ses portes et vers 1900 il has DUAUS. per IS: CORRE SO 
avait onze fabriques coopératives qui ae PER Rent A0 ke cons 
desservaicnt leurs patrons cultiva- | *® Bicnd: pare DennL les Brands ar 


ne : ! vitailleur: arché lai 6 
teurs. Coïncidant avec ce développe- | tailleurs du marché anglais en ce 


£ Ruts ui concerne les oeufs. 
ment, ou peu après, des coonératives | 


Canada 113 organisations coopérati- 


ccux-ci sortent de la chambre froide, | 


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Diese Mae ne : $ { ee 0 (JO 
laitières ont été établies dans d’au-} 
tres provinces et elles rendent au-|f  * 
jourd'hui de grands services à jus! TaiS de ; 
patrons cultivateurs dans tout le Ca-| = 
nada. Il y avait l'année dernière au production | 


| 


Essais d'alimentation! 
pour les poules 
pondeuses 


Il s'est fait au Collège d’'Agricultu- | 
re de Harper Adams, Angleterre, des | 
essais en vue de déterminer la ration; 
Ja plus économique pour Ia produc- | 
tion des oeufs. On à constaté qu'il n’y 
a aucun avantage matériel à se servir 
: pendant l’année de poulctte, de farine 
: de poisson au lieu de poudre de vian- 
de et d'os, de poudre de lait de beurre 
au lieu de poudre de lait écrémé ou 


[rine de soja. Cette année-là, c'est une 


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Concours de ponte 


Le quinzième concours de ponte ca- 
nadicn et le quatorzième concours de 
ponte de l'Ontario, tous deux conduits 
à la Ferme expérimentale centrale, 
Ottawa, ont été commentés le ler 
novembre et se continueront pendant 
cinquante-et-une semaines. 
0Q00——— — —— 


Les pâturages 


-de l'Est 


Les expériences sur l'amélioration 
des pâturages, dit le Service fédéral 
de la grande culture, ont démontré 
que la cause principale des mauvais 


ses, dont la plus grande est là beur- 


Saint-Laurent, d’où elles se propa- rerie coopérative de la Saskatchewan, 
gèrent dans le Nouveau Brunswick. [qui compile 39,009 membres. Les 
Mais les méthodes “indiennes dclbeurreries coopératives du Manitoba 
culture, dit Diamond Jenness dans|et le pool du lait de l'Alberta sont de 
son livre “Indians in Canada” étaient | grandes organisations dans ce domai- 
primitives au plus haut, point, C’est à |ne: Chacune compte plus de 6,000 
peine si leurs haches de pierre pou- | Membres. 
vaient s’enfoncer dans les érables ou Ë 906- 


les bouleaux qui n'étaient pas d’abord e 
Registres 


calcinés par le feu, de sorte qu'ils 
des produits 


comptaient principalement sur le feu 
pour le défrichage de leur terre. De 
longs bâtons ou des houes munis de 
morceaux de coquilles prenaient Ja 
place de la charrue: les épis mûrs de 
maïs étaient cueillis à la main ct Toute fabrique ou conserverie de 
transportés par les femmes dans des sirop ou sucre d'érable doit avoir un 
paniers jusqu’à la cabane où on les registre spécial dans lequel est inscri- 
épluchait. Aucune de ces tribus n'a- {te 12 quantité en gallons ou livres de 
vait entendu parler de -l'assolement sirop d'érable ct en livres de sucre 
des récoltes ou ne possédait les d'érable, de tous les produits d'érable 
moyens de les assoler, et très peu achetés ou vendus, la date de l’achat 
d'entre les Indiens faisaient la moin- | 2 de la vente est inscrite ainsi que 1€ 
dre tentative pour fertiliser le sol; "0m et le lieu de résidence de la 


Lorsque leurs parcelles s'épuisaient | PE'S0nne ou des personnes de qui le- 


au bout de dix ou douze ans tout ve | sirob ou le sucre à été'acheté ou à qui 
groupement les abandonnait pour se | été vendu. On note également le 
transporter sur un terrain neuf, non |"°m du chemin de fer ou de la com- 
défriché. L'épuisement du combusti-| PA8nie de navigation ou de toute 
ble dans un voisinage immédiat était |2utre agence de transport par lequel 
également une cause de l'abandon |I€S Produits de l'érable sont trans- 
d'un site qui aurait été favorable sous | POrtéS. Outre ces renseignements, on 
d'autres rapports. tient un livre de tous les achats ou 


a de toutes les fournitures qui peuvent 

être employés dans la fabrication des 

: lé produits qui ressemblent aux produits 

Ancienne légende de l'érable, indiquant la date de 

‘ ‘achat, la i t l'espèce de 
agricole l'achat quantité € je) 


produit et l'origine. Ces registres ne 
doivent servir qu'aux entrées qui 


En parlant des légendes agricoles | Précédent. . 


LT 


populaires de son temps,, Pline, l'é- 9 | Le 
crivain romain, disait: “On recom- Dommages causes 
mande, pour protéger. le millet; de °° 

porter la nuit, autour du champ, par les insectes 
avant de commencer à sarcler, une ° 
grenouille et de l'enfouir dans un er Saskatchewan 
vase de terre au milieu même du _. ; ‘ 
champ. Si l’on prend cette précaution,| D'après les évaluations préparées 
pas plus les moineaux que les vers |par la Division fédéräle de l’entomo- 
n’attaqueront -la récolte. IL faut ce-|logie, en collaboration avec le Ser- 
pendant déterrer la grenouille avant | vice de la statistique du Ministère de 
de couper le millet, car si on négli- l'Agriculture de la Saskatchewan, les 
geait de le faire, la graine de millet | sauterelles, les vers gris, les. vers fil 
serait amère. On prétend également | de fer et la mouche de la tige du blé 
que toutes les graines qui ont étélont causé en 1932: aux cultivateurs 


sion dans nos campagnes, nos couvent {touchées par les épaules d'une taupe | dans la seule province de la Saskat- 


sont imprégnés d'une atmosphère ur-|sont également très productives”. 


4 


des pommes 


; M. À. Gosselin, de la Division de 
l'économie, Ministère fédéral de l’A- 
igriculiure, et M. R. Lécuyer, de ja 
| Division de l'économie rursle. Minis- 
| tère de l'Agriculture, Québec, vien- 
nent de terminer une enquête sur les 
jo de production des pommes dans 
la province de Québec. I1 se sont pro- 
curé également des renseignements 
sur les frais de développement d’un 
verger jusqu'à l'âge du rapport. On se 
propose de continuer ces études plu- 


de l’érable sieurs années de suite afin d'obtenir 


une moyenne. 


Oo— 
Le premier 
fromage canadien 


Les premiers colons français qui se 
sont établis au Canada ont apporté 
| avec eux l'art de la fabrication du 
fromage. Certaines familles de l'Ile 
d'Orléans font encore un fromage 
| unique dont le procédé de fabrication 
Fe été transmis d’une génération à 
l'autre depuis près de trois cents ans. 
Ë Loyalistes de l'Empire-Uni ont 
apporté avec eux des Etats-Unis dans 
les différentes parties de l'Ontario où 
É se sont établis il y a plus d’un 


siècle la façon de faire le fromage 
Cheddar. Avant l'année 1864 où la 
première fromagerie a été établie tout 


le fromage fait au Canada l'était sur 
les fermes. . 
-——00O 


Les entomologistes | 
du temps de la 
reine Elisabeth 


Les entomologistes du temips de Sir 


Walter Raleigh recommandaient une 
infusion de feuilles de sureau pour 
détruire Jes insectes sur les plantes 
délicates plus efficace pour cela, .di- 
saient-ils, que le jus de tabac, Il suf- 
fit, disaient-ils, de brosser les naÿets, 
les choux, les arbres fruitiers, etc. 
avec une branche de sureau pour en 


éloigner les insectes. . - 


Publié par le. Service. des renseigne- 
ments, bureau des publications, Mi- 


chewan ‘une perte de #10,164,000. ° |nistère de l'Agriculture, Ottawe, ont. 


ne 


combinaisons de farine de viande et 
«os, de poudre de lait écrémé et de 
jarine de soja qui a le mieux stimulé 
la ponte ct qui a laissé le plus gros 
bénéfice sur le prix de la nourriture. 
Les résultats obtenus dans la deuxiè- 
me année étaient essentiellement les 
mêmes que dans l’année de poulette. 
L'aptitude des oeufs à l'éclosion n’a 
pas été sensiblement affectée par les 
différentes rations. Pour les oiseaux 
de plus de deux ans, on a trouvé 
qu'une ration mélangée de protéine 
au point de vue de la production, des 
rapports économiques, de la fertilité 
et de l'éclosion. Les oiseaux étaient 
des Leghorns blanches à crête simple. 


de farine d'arachides au lieu de = 


Le lait pour les 
| fabricants 


_ 


La loi de l'industrie laitière pres- 
crit qu'il est interdit de vendre, de 
fournir ou d'envoyer, pour la fabrica- 
tion, à toute fromagerie, beurrerie pu! 
fabrique de lait condensé ou de lait 
en poudre ou de caséine, ou à une 
station d'expédition de lait ou de 
crème, ou à un établissement d'ém- 
bouteillage de lait ou à tout autre | 
endroit où l’on recueille du.lait ou 
de ‘la crème pour la vente ou l'expé-! 
dition, ou enfin à tout fabricant de 
beurre, de fromage, de lait condensé 
ou de lait en poudre ou de casëine, 
(a) du lait dilué avec de l'eau ou 
adultéré d’une façon quelconque, ou 
du lait dont on a& enlevé une partie 
de la crème, ou du lait généralement ! 
désigné “lait écrémé”, ou du lait au- 
quel on à ajouté de la crème ou une 
matière grasse étrangère ou une ma-| 
tière colorante quelconque, une sub- 
stance préservatrice ou autre sub- 
stance chimique quelconque; (b) du 
lait dont une-partie de cette partie du 
lait que l’on appelle les “égouts” a été | 
retenue; (c) du lait tiré d'une vache | 
lque l'on savait avoir été malade au 
| moment où ce lait a été tiré. 

: 000 


Le monde. est.plein de bonnes {n- 
| tentlons mais toutes les bonnes inten- 
tions réunies ne valent pas une vo- 


“je veux” seul est effcgce. ‘. 


lonté. “Je. voudrais” ‘ne mène à rieri: 


pâturages dans l'Est du Canada est 
la pauvreté du sol. Cet appauvrisse- 
ment est le résultat de longues an- 
nées de culture sans application de 
principes fertilisants. 

D ge 


Les cultivateurs 
et les marins 


Ils peuvent être plus aisément 
atteints de cancers de 
la peau 


NEW YORK.—Le docteur James 
Ewing, directeur du “Memorial Hos- 
pital”, affirme que le travail qu'il à 
communiqué au congrès anti-cancé- 
reux de Madrid a ‘été dénaturé dans 
les dépêches câblées aux journaux 
d'Amérique. Je n'ai pas dit que l'idée 
de découvrir un remède au cancer est 
absurde, mais que l'idée de découvrir 
un remède unique à toutes les fôrmes. 


| de cancers est absurde. Je n'ai pas 
| parlé de nudisme. J'ai dit qu'une ex- 


position excessive de la peau au vent 
et au soleï peut aboutir au cancer. 
Tous lcs médecins savent que les cul- 
tivateurs et les marins peuvent être 
plus aisément atteints de cancers de 
la peau que les autres hommes. 


Quant à dire que les séjours aux pla- 


8es Causent souvent des cancers de 
la beau, cela est du domaine de Phys- 
térie. Enfin, les cancers internes sont 
d’un diagnostic difficile, mais ils. ne 
sont pas tous incurables. À 

Le docteur Ewing à exprimé l'opi- 
hion que c’est “la tendance À l’infor- 
mation sensationnelle” qui a fait dé- 
naturer ses paroles. ' 
Ia répété que parmi les pratiques 
ygiéniques à adopter pour prévenir 
e Cancer il y a celle de la modération 


h 
1 


dans le boire, le manger et le fumer . 


et celle de bains savonneux fréquerits. : 
00 … 


MONTREAL.—Le nombre des vo- . 
tants aux prochaines élections muni 


cipales,. s'élève à 219,097, une 
mentation de 
dernier. 


; une aug- 
6,564 par rapport à l'an 

$ | © : “ du ‘ Ÿ | 
“Le charme qui touche le plus les 
ëmes est le charme du mystère, Il n'y 
# pas-de beautéfsans voiles et ce que- 
nous: préféroÿs cest. encore l'inconnu. 


x 


27 DECEMBRE 1933 


LS D im mener donnee a 


Notre régime parlementaire 


Nous payons fort cher pour un régime qui est loin d'être idéal 


Une des principales raisons que lon, Ajoutons encore la tendance de : 
a invoquées pour obtenir l'établisse- | pius en plus marquée des gouverne- | 
ment du régime démocratique c'est | ments démocratiques à se substituer | 
que le contribuable doit avoir le droit là l'initiative privée en bien des do- 
de contrôler l'emploi des deniers qu'illmaines: dans nombre de pays, l'Etat | 
verse dans la caisse de l'Etat; l'on'a pris à sa scule charge l'instruction 
espérait arriver ainsi à diminuer le lainsi que les organisations de charité 
coùt de l'administration que l'onler de santé. Comme iout ce qu'entre- 
trouvait trop élevé, sous le régime dé- prend l'Etat coûte fort cher, le budget 
mocratique. de ces Etats on a été du coup sed 
Or l'expérience de la démocratie ct doublé. T1 suffit de jeter un : 

| 


du parlementarisme n'ont pas justi-|d'oeil sur les journaux ct les revues 
fié l'espoir que l'on avait mis dans lefdcs Etats-Unis par exemple, pour 
régime de gouvernement responsable | constater que l'instruction publique 
au peuple. Le contrôle exercé par le impose aux contribuables américains 
contribuable sur l'emploi des deniers |ur poids qu'ils trouvent aujourd'hui 
est illusoire. Ce que le contribuable | impossible à Supporter, On a construit 
sait fort bien c'est que c'est lui qui partout et jusque dans les moindres 
fournit l'argent nécessaire à l'admi- |campagnes des écoles qui sont de vé- 
nistration; toutefois il n'est personne | ritables palais: on a monté les salai- 
qui puisse contrôler d’une façon pré-|res à des niveaux trop élevés. Bref, 
cise la somme qu'il cest obligé de ver-'c'est un cri général, aux Dune 
ser personnellement, attendu qu’une | des pays démocratiques par excellen- 
grande partic des revenus de nos gou-]|cc, que lc gouvernement coûte fort 
vernements provient de taxes indi- cher, que l'instruction coûte trop 
rectes imposées sur les objets de con- cher, que les oeuvres d'assistance coû- 
sommation et que les citoyens paient ! tent trop cher. 

sans le savoir. Ce que les contribua- Par ailleurs, il est bien difficile 
bles savent aussi parfaitement bien, |pcur un gouvernement démocratique 
c'est que tout leur argent cst. dépensé de faire machine arrière et de dimi-| 
et un peu plus, puisque les dettes nuer lcs dépenses publiques d'une fa-| 
publiques augmentent sans cesse à con substantielle, congédier des fonc- | 
une allure vertigineuse. Mais il est |tionnaires. supprimer des  octrois, 
évident que le contribuable ne con-Isurseoir à des travaux qui répandent 
trôlc pas la facon dont cet argent | de l'argent dans une circonscription 
cst déjensé; il ne peut se rendre | éicctorale, etc. C'est risquer de faire | 

| 


compile du coulage qui se fait dans|des mécentents ct de tourner contre | 
l'administration; encore moins peut-|i2 parti des votes dont on a besoin 
i] l'empêcher. - pour s'assurer le pouvoir. 

Quant au coût &c l'administration, EL voilà. mesdames ct messicurs. 
nous n'y avons pas gagné. Depuisiunce des grandes faiblesses du régime 
deux siècles les budgets n'ont cessé ‘le parlementaire: Ice parti au nouvoir est 
se gonfler et aujourd'hui, nous som- | fcujours oblisé de gouverner en vue 
mes parvenus à des chiffres qui au- {dc l'élection: il doit par conséquent 
raient stupéfié nos ancêtres. ymcttre de côté toute mesure qui soit | 

Comment expliquer cette augmen- [ie moindrement impopulaire, même si| 
tation constante dans le coût de l'ad-|cctte mesure cest nécessaire au bien! 
minisiration de nos gouvernements? [commun de la société, 

C'est un gouvernement qui dépend | C'est le rebours de ce que nous en- 
de léiection, naturellement ct par la iseigne la philosophie, sur le rôle de 
fcrce des choses, doit coûter cher. ‘l'autorité sociale. Pour être efficace, 

D'abord Iles élections clies-mêmes, | l'autorité doit toujours avoir les yeux 
telles qu'elles se pratiquent aujour- fixés sur la fin de la société, qui est 
d’hui dans tous les pays démocrati- |le bien commun; elle doit ensuite ! 
ques, sont de plus en plus dispendieu- choisir les moyens les plus aptes à | 
ses. 1} n’est pas besoin d'insister sur ! obtenir cette fin et mettre ces moyens | 
ce point. ja exécution avec vigueur et sans ter- | 

En second lieu, les partis politiques, ! giverser. 
pour gagner la faveur des électeurs,! Or, c'est le contraire qui a lieu dans 
sont forcés de flatiter ie peuple par le régime parlementaire: les chefs du 
toutes sortes de promesses privées ou | parti au pouvoir, parce qu'ils doivent 
publiques. C'est une véritable suren- gouverner en vue de se faire élire, au 
chère entre les candidats des difré-:lieu de regarder en avant, sont obli- 
rents partis. Il y a d'abord les pre- 8és de regarder constamment en ar-! 
messes d’émplois de toutes sortes qui !rière pour voir ce que pensent les 
forcent le gouvernement à créer de |électeurs, ce que va dire l'opposition. 
nouvelles fonctions et à doubler ou à ! Ils sont forcés de choisir non les me- 
tripler le personnel. Tout le monde {sures qui sont les plus utiles au bien 
aspire à devenir employé de l'Etat. | commun, mais celles qui sont popu- 


| SCS de l'Etat. 


jüenter Ics caisses des divers partis, 


C'est ce qui explique que depuis un 
siècle le nombre des fonctionnaires 
publics à plus que doublé dans tous 
les pays démocratiques. Lorsque Mus- 
solini prit le pouvoir en Italie, une 
des premières mesures qu'il mit à 
exécution fut de congédier 51 pour 
cent des fonctionnaires. Les choses 
n'en sont allées que mieux. L'admi- 
nistration italienne qui avait la ré- 
putation mondiale d’être désordonnée 
et toujours en retard est devenue un 
modèle de ponctualité, d'ordre et d’ef- 
ficacité. Grâce à l'efficacité du gou- 
vernement dictatorial de Mussolini, 
les fonctionnaires congédiés ont re- 
trouvé dans la vie civile des emplois 
lucratifs où ils contribuent à augmen- 
ter la production et la richesse de 
l'Etat au lieu de vivre à ses dépens. 

Il y a aussi les promesses de cons- 
tructions de routes, d'édifices publics, 
de chemins de fer, de quais, etc. Ceux 
qui ont parcouru par exemple la pro- 
vince de Québec ont pu admirer tout 
le long du fleuve une série de quais 
qui ont coûté au pays des centaines 
de mille et pariois des millions de 
dollars et qui ne servent guère qu'aux 
loisirs des pêcheurs à la ligne. 

Il y à enfin les promesses d'octrois 
de toutes sortes, faites aux individus 
et aux collectivités. 


L'almanach de la 
langue française 


1934 
Editions Albert Lévesque 


M. Lévesque vient de publier en- 
core cette année, son Almanach de 
la Langue française dont la populari- 
té va toujours s’accroissant. 

L'édition de. 1934 est entièrement 
différente des éditions précédentes. 
L’ennui, dit-on, naquit un jour de 
l'uniformité. L’Almanach n'a pas à 
‘craindre la même aventure, puisque 
son auteur, malgré les multiples oc- 
cupations qui le talonnent, sait lui in- 
fuser une jeunesse toujours renouve- 
lée, 


L'Almanach de cette année s'adres- 
se tout spécialement à la jeunesse 
étudiante. Poursuivant généreusement 
son oeuvre, elle veut, promotrice d’un 
nationalisme sain, devenir en quelque 
sorte “le vade mecum” de la jeune 
génération encore fidèle et sensible 
aux appels d'une conscience nationa- 
le”, (l'éditeur). 

C’est dans cet esprit que M. Léves- 
que a cédé, dans la présente édition, 
la plume aux meliileurs écrivains ca- 
nadiens d'hier et d'aujourd'hui, en 
reproduisant leurs plus belles pages. 


C'est ainsi que les ‘lecteurs de ceti L'Almanach de la Langue françai- |les lecteurs de l'Almanach attendent 


e . Î 


4 l 


{laires aux yeux des électeurs 
se maintenir au pouvoir. 
j Mesdames et messieurs, si u 
chauffeur d'automobile, au lieu d’a- 
voir toujours les yeux droits en avant 
fixés sur la route, tournait sans cesse 
le tête en arrière pour voir ce qui s'y 
passe, il ne tarderait pas sans doute 
à aller mesurer les fossés. 

C'est ce qu'un nombre croissant 
d'économistes reprochent aujourd'hui 
lux gouvernants dans le régime dé- 
mocratique. Il n’est pas étonnant que 
{le char de l'Etat soit souvent embour- 
| bé. Un gouvernement qui à le courage 
de proposer une mesure qui est néces- 


5 


saire au bien public, mais qui est en| 
même temps impopulaire, est presque | 


 fatalement voué à la défaite. 
Prenons le cas de la France. Si on! 


en croit les financiers français, le | 
4 


|paient très cher pour être mal gou. |SC0laires 


franc est en grand danger depuis 
quelques mois: Pour rétablir la c 
fiance et consolider les finances de 
Y'Etat, il faudrait balancer le budget. 
Pour cela, il serait nécessaire de di- 


les impôts. Ni l’une ni l'autre de ces, 


mesures n'est populaire. Cependant | 


trois ou quatre ministères, pour éviter 
une Catastrophe financière, ont es- 
sayé d'opérer ce redressement néces- : 
saire; ils ont tous été renversés et 


Almanach auront le privilège de lire 
Mgr Georges Gauthier, archevêque- ; 
coadjuteur de Montréal; l’hon. Atha- | 
nase David; Alfred DesRochers, le 


| poète d“‘A l'ombre de l’Orford”: Har- 


ry Bernard, Louis Francoeur, Edouard 
Montpetit, Adolphe Nantel (prix Da- 
vid 1933), etc. Nos lettres, on le voit, 
sont bien représentées. Et les auteurs 
cités font foi de la valeur des pages ! 


reproduites. j 


Ceux qui savent l'extrême impor- 
tance que M. Lévesque attache à Le 
ducation de notre jeunesse compren- | 
dront qu’il lui ait consacrée une sec- 
tion de son Almanach. L'article de 
Mile Joséphine Boivin, directrice du: 
“Kindergarten Enrg.”, à Québec, est: 
à lire par tous les parents. Après ces. 
pages consacrées à nos tout-petits, M.: 
Lévesque parle de “l'Education na- 
tionale par le livre” et de “l'action 
politique et nationale destinée à la 
jeunesse instruite qui a atteint. trente 
ans et plus. 


La partie humoristique de ji’Alma- 
nach est. confiée à M. Robert Lapal- | 
me, le jeune caricaturiste bien connu. 
Ses “défigurés” sont tout simplement 
épatants! 

A tout ceci s'ajoute naturellement 
la partie documentaire: Calendrier, , 
Bottin national et Bottin des affaires. 

L'Almanach de la Langue françai- 
se, en plus d'une valeur intellectuelle 
et morale élevée, est donc également 
d'une réelle valeur pratique. 


» afin de | docile instrument de toutes les pas- | Clusivement; et à la page 12, les in- 


| députés influents des différents partis | écoles bilingues de la province d'Al- 


| Nous en sommes arrivés aujourd'hui 


ON- } vernés. 


$ : Iserait en opposition 
minuer les dépenses ou d'augmenter : 


LA SURVIVANCE 


Lettres de 
nos lecteurs 


Nous publions sous crtic rubri- 
que les lettres d'intérêt général 
que J'on nous adresse. Toute 
communication doit être accom- 
pagnée du nom et de l'aïresse de 
l'on prédit que les jours du ministère l'envoyeur. 
Sarraut sont comptés parce qu'il veut 
à son iour mettre à exécution une 
mesure aussi élémentaire que celle 


ä'équilibrer les reccttes ct les dépen- 


| 
Enseignement de la | 
1 


,: 
Il est d'autres critiques du régime Gore 
parlementaire qui nous semblent plus 
graves encore. Avec le régime d'éice- 
tion tel qu'il se pratique dans la plu- 
part des pays démocratiques. le gou- 


M. le rédacteur, 


Nous disions la semaine derniére i 


aue dans notre province, d'après les 


crdcnnances scolaires en ce qui con- 


vetnement des partis est devenu ie |ccrnc l'enseignement du français dans ! 4 


serviteur docile des puissances d’'ar- 
gent. Comme les élections coûtent 
fort cher, il faut une caisse électora!e 
bien fournie et ce sont les magnats 
de la finance qui sont appelés à ali- 


les écoles élémentaires, la langue an- 


angue secondaire | 
| 
| 
À 


giaisce doit <e substituer 
mais progressivement à Ja 


lentement, ! 
langue 
fiançaisc; celle-ci de langue mater-} 
vélle ou première devenant au cours | 
des études langue secondaire. Î 

Pou* information plus précieuse à | 
cc sujet assez épineux. quoique pour- | 


avec promesse en retours de privilé- | 
ges, de concession, de contrats qui 
lient à l'avance le parti qui prendra 
lo pouvoir. 

C'est ce qui explique l'impuissance 
äe la plupart des gouvernements dé- 
mocratiques à réprimer les abus re- 
connus du capitalisme, abus qui. au 
dire de tous ceux qui voient clair, ex- 
posent les sociétés civilisées aux dan- 
gcrs de révolution. 

Cctte critique, mesdames et mes-!Schooïis of the province of Alberta”. 
sicurs, n'eèt vas formulée seulement| 1. Dans toutes les écoles où 
pa: les ennemis de l'ordre social ac-|shall be for the French speaking | 
tuel; Dans l'Encyclique “Quadragesi- ! children onc of the autnoïized sus- | 
me Anno’ Fie XXI parle en termes 
sévères de ia concentraiion äu pou- 
voir ct des ressources entre les mains: 
&r quelques-uns, “Qui. détenteurs nt 
maitres absolus de l'argent, gouver- 
nent ie crédit ct ie Gisputent selon 
lour bon plaisir. Par Jà, ils distribuent | L'CS 
on queldue sorte le sang à l'organis-|auent du connu à l'inconnu, EL on 
mc économique, dont is tiennent jalajoutc: Oral English must however, 
vie entre leurs maine, si bien. queiirom 1he beginning, be included in 
dans leur consentement. nul ne peur ,lhe curriculum as à subj.ui of study." 
plus respirer”. iL'anglais parlé doit faire partie du 
| Mais ces magnats de l'argent re se Curriculum d'éludes. 
contentent pas de contrôler la vie | 2. Pendant la deuxième 
économique: il5 cherchent encore à! 
äcminer de toute façon le pouvoiridans 52 langue maternelle, l'ensei- 
politique. dont ils exploitcront lesignement formel de l'anglais par ta: 
ressources et la puissance dans ic do- lecture en anglais devra commencer. ; 
maine économique. 


ies statuts, qui réglent, ces cas. — Je 
suppose que tous les maitres ct mai- | 
tresses bilingucs de la province ainsi: 
que tous les commissaires d'école bi- | 
lingucs ont les instructions spéciales | 
du département intitulécs: | 

“Instructions concerning the tcenach-] 
in the 


ing of French Elementarv | 


“Frenca: 


au medium of instruction for other | 
subjects during the firsi school year.: 
Dinc le cours pour 1a nrmière an- | 
jnée peut se donner en frunçuis com- : 
me moyen d'instruction pour Îcs au-, 


On procédc jour consé- : 


sujets. 


année, | 


3. À partir du grade III en mon-: 
“L'appétit du gain. poursuit le sou- tant. une période de temps n'excédant | 
verain Pontife. a fait place à une|pPas une heure par jour peut être al-; 
ambition eflrénée de dominer. Toute | louée à l'enseignement du français. ! 
la vie économique est devenue hor- Far terme “Français”. ox entend lec- : 
riblement dure, implacable, cruelle. A |türe, étude de la langue, grammaire, 
tout cela viennent s'ajouter les graves | Analyse, diclée et composition. 
dommeges qui résuitent d'une fa- | Dans tous les grades au delà du! 
cheuse confusion. entre les fonctions | grade IL, le programme, pour toutes 
et devoirs d'ordre politique et ceux | les matières, autres que le français, 
d'ordre économique, telle, pour n'en | <Cra celui autorisé régulièrement par : 
citer qu'un d'une extrême importan- ;l® département d'éducation. 
ce, la déchéance du pouvoir: lui qui| N.B. Cependant les maitres et mai- : 
devrait gouverner de haut commelt!eSses peuvent donner les expiica- 
souverain et suprême arbitre, en toute | tions en français (dans la langue ma- 
impartialité et dans le seul intérêt | ternelle) lorsqu'il en est besoin. 
du bien commun et de la justice, :1| Suivent les détails du programme 
est tombé au rang d'esclave et devenu | de français jusqu'au 8ème grade in- 


l'intérêt.” les élèves; 2. pour les maîtres. 
Or c'est surtout au moyen des | J'espère bien que cette petite revue 
Caisses électorales et par l'açhat dede nos droits au français dans nos 


El 
l 
sions et de toutes les ambitions de |Aications des livres autorisés: 1. DORE 
| 


que les puissances d'argent ont acquis |Perta ne seront pas une trouvaille 
dans tous les pays démocratiques ce POUT noS commissaires et maitres 


contrôle du pouvoir politique que | d'école, bilingues du moins. 
stigmatise le souverain Pontife. Et pour terminer par l'expression 
Décidément, mesdames et mes-|P'overbiale de S. Exc. Mgr Béliveau, 


archevêque de Saint-Boniface: Si 
l'on veut du français, que l’on en 


sieurs, nous payons fort cher pour un 
régime qui est loin d'être l'idéal. 


à la contribution annuelle de plus qui0ù les nôtres ont su se grouper ct| 


tiers du revenu total de tous les ei- | forment l'immense majorité, la tota- ! À 


toyens. L'on peut dire qu’en pays dé- Ilité quelquefois dans les arrondisse- 
mocratique les contribuables sont ! Ments scolaires. 

surgouvernés; mais qu'en même NUE À 
temps ïls ne sont pas efficacement |COnSidérations d'ordre pratique, vé- 
gouvernés. ÆEn d'autres termes, ils | CUeS dans certains de nos districts 
exclusivement de langue 
française; nous attendons que les 
Le régime parlementaire porte élections de janvier aient eu lieu 
flanc à d'autres critiques encore: 11|POUr mettre devant les yeux de ncs 
absolue — quelques-unes de nos 


l'idée même de société et de par sa 
nature propre, il tendrait à affaiblir 
et à paralyser le fonctionnement de 
l'Etat. C'est du moins ce que prétend 
l'école fasciste. 


déficiences, de nos reculades, dé nos 


enseignement qu français, du caté- 
chisme et partant à l'apostasie reli- 


: cessaire, légal. 
L. LEBEL, SJ. Ancien instituteur. 


pq qq 


(l 
| 
se est en vente, au prix de $0.25 l’ex- | avec intérêt. Ce dernier prophète 
cmplaire, aux Editions Lévesque, 1735, | semble frapper juste. Les tables cou- 
rue Saint-Denis, Montréal, et dans | vrent quatre pages, c’est dire qu'il est 
toutes les libraries bien assorties. impossible de tout indiquer ce que 
On pourra se procurer cet alma-ll'#lmanach contient d'intéressant. 
rach chez M. J. W. Pigeon, libraire, Nous nous contentons de dire que 
avenue Jasper. l'Almanach de 1934 est le plus inté- 
ressant de la collection par la verse] 


de sa rédaction. L'Almanach compte 


Oo- 


256 pages et est illustré de dessins 
originaux. 


L'almanach Rolland 


1934 


au prix de 25 sous, franco 30 sous. 


; oc 
L'Almanach Rolland vient de pa- 


raître. C'est le plus vieil almanach 
français publié au Canada. C'est le 
68ème de la collection complète. Il 
s'intitule Almanach Agricole, Com- 
mercial et des Familles. Il contient 
des renseignements utiles sur le Ca- 
nada ecclésiastique, politique, judi- 


ciaire, commercial et agricole. Ë commis lui montra un instrument 
L'on remarquera cette année bien | destiné à enregistrer et à reprodüire 


À quoi tient la gloire? 


SAN FRANCISCO—Lucrezia Bori, 
là célèbre diva du Metropolitan, a eu 
une aventure amusante dans un ma- 
gasin de musique de San Francisco. 


des statistiques nouvelles sur les pays | la roix humaine: intéressée, la canta- 
étrangers. trice mit l'instrument à l'essai en 

.Troïs articles sur Jacques Cartier,| chantant un aria de sa plus belle 
le découvreur du Canada. Un autre voix. 
de Casimir Hébert sur la préhistoire| --Vous avez du talent, dit le com- 
de Trois-Rivières. (1535-1634). mis. Vous devriez étudier le chant. 

Plusieurs nouvelles par les collabo-| Mais c’est madame Bori, s’excla- 
rateurs ordinaires de l'Almanach: | ma le compagnon de la diva. 
Rodolphe Girard, François Lalonde,| —Enchanté de vous connaître, ré- 
Albéric Bourgeois, Louis Coupal. pliqua le jeune homme. 

L'Almanach contient les prophéties| Et comme ses clients quittaient le 
de Thomas Moult et celles de l'Ermi- | magasin, le commis bien stylé de dire: 
te de la Chaussée Saint-Hubert, quel“Au revoir, 
Bori."” 


En vente à Ia librairie J. W. 
monsieur et madame 


LA 


‘| ns | 
tant très clair, traduisons simplement ! 


| 
S . [| 
jects ci study and mar be used 


Î 
grès que l'enfant à aupris à *) 


mette”. Surtout ici, dans les endroits | 


Nous remettons à l'an prochain les |£ 


apostasies au point de vue langue, : À 


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gicuse qui en sera l'aboutissant né- | À 


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NOUVELLES 
… D'EDMONTON 


Le théâtre français 


mençant à 11 h. 30. Nous saluerons | 
ainsi le départ de la vieille année et} 
J'arrivée de la nouvelle en la présen- 
ce de Jésus-Hostie. | 
te pmolse pour Jo mois avi. Pour l'époque du Jour de l'An, nes, 
è ::pères nous avaient transmis deux: 
De 27 NEC ons es ARR touchantes traditions: celle de 
Événement-sobs: DEN: distribution des étrennes par l'Enfant | générosité immense comme celle d'un 
\ Jésus ct celle de la bénédiction pa-|Dieu? Puis, nous oserons le deman- 
Nous touchons à la fin de notre !ternelle. Pourquoi faut-il que, dans 
première année et je tiens à apporter EDMONTON-NORD les villes et même dans les campa- 
à tous nos amis mes remerciements gnes, toutes deux tendent à disparai- me Noël ou ce Santa Claus? Où sont 
pour la sympathie qu'ils ont témoi- Ître2 - C'est plus qu'un symptôme |leurs titres à remplacer l'Enfant- 
gnée. Si nous avons remporté quel- alarmant, c'est un malheur. Dieu? Où sont leurs appuis dans n0- 
ques succès leur encouragement y a Les traditions d'un peuple, ces!tle passé? 
contribué pour une large part. gestes qu'il accomplit à jour fixe et] 
Grâce à M. Gédéon Pepin et son laui ont un caractère d'universalité, 
orchestre, nous avons connu la plus ne sônt pas de vaines coutumes, des | 


parfaite harmonie. attitudes artificielles, sans relation 
A l'administration si bienveillanie profonde avec l’âme: elles révèlent ie! de son éducatioh, qui dépendait elle- 


les mains d'un sale barbon à qui l'on 


catholique se rattachent ce bonhom- 


Samedi prochain, 30 décembre, les 
membres du cercle de l'A.C.F.A. de l2 
paroisse Saint-François d'Assise pro- 
céderont au dépouillement d'un ar- 
bre de Noël au bénéfice des enfants. 
Bienvenue à tous. Entrée gratuite. 


Oo — 


Crise de 'ACEA. 


(Suite de la page 1) 


qui a su organiser toutes choses avec ifond même de l'âme, elles en sont le| même de son atmosphère chrétienne 
ordre et diligence je dis aussi merci | langage émouvant. En accomplissant | et d’une vigoureuse autorité. À l'heu- 
bien sincèrement, sans oublier la | ces rites, en nous reliant à une longue! re où, dans la famille moderne, les 
presse et nos dévoués curés de pa- {série d'ancêtres qui les ont accomplis | idées démocratiques abattent l'auto- 
roisses toujours empressés à annon- os nous, nous affirmons une pen- rité du père, où elles l’inclinent à par- 


cer nos séances. sée héréditaire qui tiént à l'âme mé-|tager son pouvoir avec ses enfants, 
dres des mécontents, de ceux qui, | me d'une race et en fait voir 1alseule l’idée religieuse remettra toutes 
souvent, n'ont rien fait pour nous!qualité. Parlons net: la tradition esc|choses dans l'ordre. Nous ne voyons 
aider. Île signe d'une culture au même titre | Pas, à la vérité, ce que peuvent ga- 
Nous souhaitons à chaque Canadien | que la langue. Laisser corrompre sa |&ner les pères de famille à se dé- 
français de la province, et, à ceux du |langue ou cesser de la parlcr, c'est ie | Couronner eux-mêmes de leur pres- 
dehors qui nous ont aidé, une bonne, | propre d'une nationalité qui se meurt; |tige! Puisque l'atmosphère religieuse 
heureuse et sainte année avec le Pa-, . ” 
radis à la fin de leurs jours: nous leur | accomplir le rite, c'est laisser voir que forces, auelle ne scrait pas la folie 
demandons de continuer à nous don- | l'âme a changé. 1.48 diminuer cette atmosphère ou de 
ner leur confiance et à nous appuyer] Quelle tristesse quand la tradition | changer? : 
dans la mesure du possible. afin quelest de caractère religieux! Sa dispa-: Pour tout dire, prenons garde de 
l'Association puisse continuer son tra- 'rition fait alors entendre un abaisse- | "OMPTE avec un passé qui fut si no- 
vail si nécessaire dans cette partie du ment de la foi. L'âme ne peut plus ble; ayons peur de laisser mourir tant 
pays. accomplir des gestes qui sont devenus | AC fleurs bleues. 1 n'est pas indifié- 
plus grands qu'elle-même, comme !"Nt Aux hommes d'une race que leur 
arbre dont la sève est tarie, laisse | nfance se soit enchantée de visions 
terne et divines ou de fantômes 


tomber son opulent feuillage. jet 5 . à ES 
: : risâtres et r nants. aurice 
ï Quand, le matin du premier jan-|Ë ERUE 


A mes collaborateurs et acteurs 
amateurs, merci de tout coeur. Si Ia 
mémoire leur a fait quelquefois dé- 
faut j'espère cependant qu’ils conser- 
veront un agréable souvenir des ins- 
tants que nous avons passés ensem- 
ble. Je souhaite qu'ils continuent sans 
se décourager et je leur rappellerai 
ce que nous dit Boileau dans son ad- 
mirable Art Poétique: 


Je Théâtre, fertile en censcurs 
pointilleux, 

Chez nous pour se produire est 
un champ périlleux. 

Un acteur n'y fait pas de faciles 
conquêtes; 

Il trouve à le siffier des bouches 
toujours prêtes; 


LEO BELHUMEUR, 
secrétaire général. 
———0Q0——— 


Nos traditions du Jour de l'An! Tro 


de faire: passer bonbons et jouets par 


der: à quelle idée latine, à quelle idée 


Que les pères ne désapprennent pas 
le geste de la bénédiction. La famille 
été l'une de nos puissances; ellé Ie 
fut, entre autres raisons par la valeur 


lisser tomber la tradition, ne plus|de nos foyers fut la principale de nos | 


Chacun le peut traiter de fat et 
d'ignorant; : 

C'est un droit qu'à la porte on 

achète en entrant. : 

Que l’année qui va bientôt com- 

mencer, apporte à tous les joies qu’on 

recueille à faire toujours de son 

mieux. Pax hominibus bonae volunta- 

tis. 
Laurier Picard, directeur. 
Nous sommes heureux d'annoncer 


que nous avons remis au “Bas de 
Noël” le produit des entrées à la soi- 


rée du 17 décembre et. . . même un 
peu plus. P. J: 
SAINT-JOACHIM 


Noël. La grande fête de Noël a été 
célébrée avec toute la solennité vou- 
lue à Saint-Joachim. C’est le R. P. 
U. Langiois, O.M.I. provincial, qui 
chanta la messe; il était assisté par 
le R. P. J. B. Boyer, O.M.I, comme 
diacre, et par le F. Lacroix, O.M1I, 
comme sous-diacre. A l'Evangile ie 


*. R. PF. curé, dans une courte allocu- 


tion, invita les paroissiens à offrir 
au divin Sauveur leurs plus profonds 
hommages d'adoration et de recon- 


. Le blé le 


Petit journal des Scouts et des 
Avant-Gardes de 
l’A.C.J.C. 


Cet article sera plus qu’une appré- 
ciation, mais une bonne nouvelle 
pour les éclaireurs Canadiens-fran- 
çais et les avant-gardes de l'A.C.J.C. 

Le programme tout apostolique de 
ce petit journal est de faire des hom- 


vier, nos aïeux faisaient entrer l'En- | 


fant-Dicu dans leurs maisons, ils con- 
tinuaient une tradition de France et 
prolongeaient plusieurs siècles de foi. 
| cette coutume faisait corps avec 
l'éducation religieuse de la famille, 
avec lc sentiment de la présence di- 
vine que, de bonne heure, l’on s'ef- 
forçait d'’inculquer aux tout-petits. 
Le “Jésus”, les enfants apprenaient 
ià mettre son nom parmi les premiers 
mots de leur vocabulaire; ils appre- 
naient à le montrer sur le mur, atta- 
ché au bois du crucifix ou gravé sur 


reurs: “Toujours prêt et sacrifice par | tous les autres dans l'esprit de l'en- 


amour! 


fant, nos aïeux voulaient encore, par 


Sa rubrique, “Le Blé qui Lève”, est | un motif de foi, que ce bien par ex- 


ä Ja fois une promesse et un symboles, 
symbole de toute cette jeunesse cana- 
dienne de là-bas qui ayant subi vic- 
torieusement l'épreuve du sillon, 5e 
lève peu à peu sur sa tige neuve, ri- 
che de la foi de nos pères et puis- 
sante, par son besoin même, d’'acti- 
vité et de lutte. 

Ce petit journal aura donc pour 
but de porter au loin, comme le par- 
fum vivifiant de cette moisson qui 
lève et d'assurer sa survivance, en ré- 
veillant chez-nous les sympathies et 
les générosilés. Car, on serait coupa- 
ble de l'oublier: une heure très grave 


cellence tombât de la main de Dieu. 


rattachait aux mêmes pensées. Quand 
le père levait la main sur la tête de 
ses enfants pour les bénir, son geste 
symbolisait encore une grande pensée 
religieuse. Par l'exercice d’une sorte 
de pontificat domestique, il affirmait 
sa qualité de chef familial, les sources 
divines de son autorité, la seule, a dit 
Le Play “qu'ait établie le Décalogue 
éternel”. En s'inclinant sous la main 
hénissante, les enfants reconnais- 
saient la hiérarchie naturelle du 
foyer; ils faisaient un acte dc foi à 


La bénédiction du Jour &e l’An se | 


Barrès a fait voir dans le Génie du 
| Rhin, les déformations morales opé- 
rées dans l'âme rhénane par la sub- 
stitution des légendes prussiennes aux 
légendes latines et chrétiennes. 

Un peuple qui change de traditions 
est un peuple qui a commencé de 
changer d'âme. Lorsque tant d'idées 
| malsaines, tant de moeurs délétères 
se tiennent à la porte de nos foyers 
et cherchent à les envahir, ne serait- 
Les pas le signe de la fin que d'en 
| chasser les traditions des aïeux, pour 
[faire de la place à ces étrangères? 


: d Re ; , pour l'amour du ciel, cessons de res- 
mes en claironnant à tous et à cha-!les vieilles images. Quand venait le] 


cun ces deux mots d'ordre des éclai- | temps des étrennes, dons qui dépassent | 


sembler à ces âmes dont parle Dante, ; 
aui ont le goût amer de crier sans 
cesse: “Meure ma vie eb vive ma 
mort!” Défendons-nous. Ne sacrifions 
.Rucune de nos forces. Ne souffrons 
aucune mollesse dans une lutte où se 
joue notre destin. Et puisquà la 
façon dont un peuple défend son 
âme, l'on peut mesurer son avenir, 
faisons voir la vigueur des peuples 
qui durent. 

Lionel Groulx, prêtre. 

DO ——————— 


La Cité Vaticane 


{ 


| veut économiser 


naissance. Il demanda aux fidèles de | est sonnée pour l'Ouest, un vent des-| l'ordre divin de la famille, à ce haut| Le Pape Fie XI à ordonné, sa- 


célébrer cette fête, non pas comme 
les mondains, mais comme les bergers 
et les Mages, avec foi et piété. 

La chorale Saint-Joachim, sous la 
direction de M. G. Pepin sut rendre), 
avec art ia Messe solennelle de Le-| 
prévost. | 

On peut dire que toute la paroisse 


séchant souffle sur Gravelbourg et | principe d'autorité d'où nous sont | 
son collêge Mathieu, et menace devenues la vigueur et la noblesse dei 


ruiner dans sa racine la plante qui 


|ne fait que d’apparaitre à ‘la surface 


de la icrre. 


« vu dans le Collège Mathieu le point 
stratégique de notre survie nationa- 


nos moeurs. 
| Pourquoi laisserions-nous périr ces 
| vieilles traditions, qui sont en quel- 


foyers? Faisons comme les vieux qui 
| faisaient bien. La nuit de Noël, c'est 


s'approcha de la sainte Table en cette! je, Tous les jeunes que ses murs ren-}Ja nuit où lEnfant-Jésus descend 


nuit solennelle. 
Gloria in Excelsis Deo. 


IMMACULEE 
CONCEPTICN 


La fête de Noël fut célébrée avec 
beaucoup de solennité dans notre pa- 
reisse. La messe de. minuit avait com- 
me célébrant, le R. P. F.-X. Bella- 
vance, S.J, recteur du Collège des 
Jésuites. La chorale sous la direction 
de Mme J. Nadeau avec Mme N. 
Turgeon cxécuta avec beaucoup d'en- 
‘train la messe en honneur de St- 
Joseph. Nous cûmes ia consolation âe 
voir tous les paroïissiens s'approcher; 
de Ja sainte table le jour de Noël 

Dimanche soir, le 31 décembre, 
nous aurons une heure sainte com- 


Pour maintenir les bienveillantes € 


traditions 


medi, des réductions de trai- 
fements qui affecteront les 
cardinaux et les évêques 


| 
| CITE VATICANE—Une diminution 
ployés de l'Eglise dans la Cité Vati- 
|cane à été ordonnée par le Pape Pie 
| ZI. Ceux qui touchent de $85 à $170 


ferment sont les troupes légères qui | dans la crèche, parmi les cantiques : par mois subiront une diminution de 
forment notre front d'attaque et qui | des anges; c'est la nuit où l'âme se |10 pour cent à partir du ler janvier, 
feront glorieux notre demain ethni-! donne tout entière à l'adoration. Ne | tandis que la réduction sera de 15 


que. 
Nous qui sommes “le gros” 
troupes canadiennes, 


| dérangeons pas, dans l'esprit des en- 


| pour cent en haut de $170 par mois. 


des | fants, ces idées mystiques. Ne faisons | Cette décision ne s'applique que dars 
connaîtrions- | nas de la nuit où il vient au monde, |la Cité Vaticane et dans Rome. On a 


nous ce recul honteux qu'est celui de|où ils l'ont vu dans la crèche entre | aussi annoncé le renvoi de tous les 


s'abstenir, laisserions-nous seuls, par la Vicrge Marie et saint Joseph, ne | artisans spécialisés qui travaillaient ; 


A t . . ee L . 4e : 
un remou de déroute, nos avant-:faisons pas de cette nuit religieuse, dans les fabriques de la Cité Vaticanse 


gardes au moment où elles doivent 
subir le choc terrible? 
De nombreuses et généreuses Ssous- 


but n’est pas encore attcint. Cepen-| 


dant il est permis d'augurer que ce 
pctit journal “Le Blé qui Lève” sera 
un facteur très effectif du succès fi- 
ral en même temps qu'il établira un 
point de contact entre l'Ouest et tout 
le Canada. 
Gérard Brousscau, 
du Cercle de Mgr Gauthier 


lila nuit où l'Enfant-Jésus court aussi 
lies campagnes. Pourquoi ne pas lais- 


d'apporter le bonheur des étrennes? 
Surtout ne bousculons pas une de 
inos plus vieilles traditions, sous le 
imauvais prétexte @c la franchise en- 
vers les enfants. En quoi le père Noël 
ou un grotesque Santa Claus s'accor- 
|dent-ils mieux avec la vérité? Est-ce 
donc mentir aux enfants que de leur 


; apprendre à rapporter à Dieu ce qui | Plusieurs hauts fonctionnaires civils, | y aura bientôt 43 
[leur arrive de meilleur dans la vie? ! dont le gouverneur de la Cité Vati-| 


‘ser au joyeux réveil du Jour de l’An, 
criptions en sont un démenti, mais ie; 


jen attendant la réorganisation de ces 
| fabriques et l'achèvement au nouveau 
lauartier industriel de la Cité Vatica- 
re. Û 

j On a expliqué que ces diminutions 
ine s'appliquent pas aux allocations e 
maffecteront pas ceux qui n'occunent 
pas des fonctions salariées. 

| Elles s'appliquent principalement 
aux cardinaux demeurant dans Rome 
ict la Cité Vaticane, aux évêques, etc. 


de V'A.C.J-C.' Le mensonge serait-il moins grand icane, seront également affectés. 


w 


(Cina variétés au choix) 


de la Saison, 


t hos 


vous he sauïriez faire 


mieux en servant ces bières... 


AGENTS POUR L'INDUSTRIE DE LA BRASSERIE DE L'ALBER 


ENTREPOTS PARTOUT DANS L’ALBERT A 


- Cette annonce j 


HA 4 D 


‘l'Alberta, ni: par le”gouvernem 


TA. 


ent'de la province de l'Alboürta. 


pitalières 


joint ses aïînées; elle sera disparue. 


Lorsque la présente arnée a com- 
mencé, les gros financiers ainsi que 
les gouvernants des peuples, enfin 
tous ceux qui croient pouvoir prédire 
l'avenir, annonçaient au monde, cré- 


dule, qu'il verrait la fin de la crise. | quête, plus désastreuse que la premiè- 


Elle est écoulée et la crise sévit 
encore avec vigueur. Telle une im- 
mense pieuvre elle enserre les acti- 
vités financières des peuples dans ses 
formidables tentacules. Les eflets des 


| conférences économiques s'ils se font | 


quelquefois sentir, disparaissent aus- 
si vite qu'ils ne sont venus. Qui peut 
ae l'argent dépensé pour des con- 
férences telles que celles d'Ottawa, de 
Londres, de Genève et à quoi abou- 
tissent-elles? 


| A la conférence d'Ottawa, l'Angle- 


terre promettait d'acheter son bois|ne nous comprend pas, il est toujours 
Elle l'achète de ja|facile de reprendre en anglais.” 


{de notre pays. 
| Russie! Et tout est ainsi. 


le but de voir si nous pourrions en- 
ji icver quelque chose à son voisin, mais 
|ne rien lui donner. 

| On tâche avec ces cônférences a | 
faire prendre patience aux nations 
iinquiètes. 4 


ès gouvernements pour remédier | 
à la crise prennent tous les moyens 
qui leur passent dans la tête; mais 
leur stupide orgucil leur interdit de| 
prendre les moyens préconisés par le! 
successeur de saint Pierre. 

Pour le bénéfice de quelques rapa- 
ces individus nos gouvernants crou- 
pissent dans une honteuse inertie; 
car la crise doit profiter à quelques- 
uns. .. 


Et pendant ce temps le peuple at-| ce que les jeunes Anglais ont de lar- 
tend. Une certaine classe attend, on! gent et le dépensent volontiers, elles 


: à : Î 
peut dire, plus impatiemment que ne 
autres. Ce sont ceux-là qui, arrivés à ! 


vingt ans, cherchent à organiser leur | Il y a là un danger. 


vie, mais en sont incapables à cause 
des conditions par trop mauvaises. 
À mesure que le temps passe les; 


années sur leurs têtes s'occumulent” # 


et à l'horizon rien de nouveau. 


Par moment, l'on regarde à l’arriè- : k 
re pour examiner l'année qui vient de, À 


s'écouler; l’on ne peut manquer de 


considérer ce qu'elle a été, avec c2!À 


| 
qu'elle aurait pu être. | 
Mais impossible d’en faire ce qu’el-| 


aurait pu être; il faut prendre ce. | 
qu'elle à été; trop tard pour se re- || 
| 


prendre. 
Trop tard! Et devant l'inutilité ap-! 


parente de l'effort, en face de 1a fai | | 
lite présente, un fatalisme morbide ; 
ñous à gagné, émoussé la sensibilité, | À 


Û 
( ‘ 


annihilé toute initiative, paralysé les 
meilleures bonnes volontés. 

Si l'énergie secouée se cabre dans 
äe brefs sursauts d’une pressante ré- 
LES elle retombus vite, morhe et 
sans courage. 

La trop grande misère est mauvai- 
| se conseillère. Avec le marasme qui 
|s'accroit les esprits mécontents s'irri- 
lient. Le bon sens se fausse et s'égare. 
Les utopies les plus invraisemblables 


ractères s’aigrissent. Les relations se 
tendent et se brisent. La foi vacilie 


lasse. Les rancoeurs s’amoncellent en 
nuage inquiétants qui présagent 
tempête. . . 


4 
id 


P. St-A. 


| 

Î 

SAIÏINT-ALBERT | 

| La messe de minuit très solennelle | 
fut chantée par le R. P. Tardif. Le! 
choeur avait reçu une magnifique dé- | 
coralion pour Ja circonstance. Notre | 
R. P. curé donna le sermon ainsi qu'à | 
Î 

| 


RE messe de 10 h. 30. 


Le jour de Noël au soir, un groupe 

d'amis se rendaient à la résidence de 
M. Joscph Bellcrive pour fêter son 
l&lème anniversaire de naissance. Il! 
ans que M. J. Belle- | 
rive arrivait de Ste-Foye, Qué. à St- | 
i Albert avec les premiers colons. Lés! 
iaualités de caractère qui le distin- | 
| guent ont su toujours lui procurer | 
| beaucoup d'amis ct plusieurs étaient | 
| boureux de lui manifester leur esti- | 
jme d'une manière toute spéciale à! 
Fo de son anniversaire de 
naissance. Une jolie adresse lui fut 
lue par M. André Desnoyers, après 
quoi M. Georges Gaulin au nom de 
l'assistance lui présenta une bourse. 
Lu héros de la fête remercia et parut 
touché de l'attention qu’on lui té- 
inoignait, 


Assistaient: M. et Mme Oscar Le- 
blanc, M. et Mme Joseph Gaulin, M. 
e£ Mme Joseph Poirier, M. et Mme 
Georges Gaulin, M. et Mme Honoré 
Douville, M..et Mme André Des- 
uoyers, Mmes Fleurie Perron et Al- 
fred Chevigny. 


Pendant la soirée, il y.eut partie! 
de cartes, et plusieurs chantèrent de 


ce qui donna à Ia soirée beaucoup 
d'entrain. 


A minuit, Mme J. Bellerive avec 
son amabilité habituellé servait. un 


délicieux goûter. On s'amusn on ne 
peut mieux. ‘ 


se xeposera dimanche. Elle jouera 
sur sa patinoire et vendredi le 29 dé- 
cembre, elle ira réncontrer les joueuts 
de Legal sur la patinoire de ces der 
niers.—Corr: ! ... °° ;.. 


Fr. 


p tard | 


| 
| 


| 1934 avec toutes ses incertitudes 
sera chose du présent dans peu de 


On se rend à ces conférences dans | fectent de parler anglais presque par- 


| frayons avec les Anglais quand c’est 


27 DECEMBRE 1933 


| -LA SURVIVANCE 1 


anglais et Canadiens français, que les 
mariages mixtes deviennent plus fré- 


Influences 


anglaise, €t 


française qui devient 


bientôt, protestante. 
Après la conquête de la Nouvelle- Mes petites amies, Le eee 


France, les gouverneurs anglais DRE dons notre monde, si différent 


s r faire ; i , de 
Ja! prête, avec le don d'ubiquité, une | jours. Bientôt l'année 1933 aura re-|employé tous les moyens pou comme famille, éducation, usages, di 


de notre peuple des anglo-protes- 
tants. C'est au prix de luttes ardues 
que nos pères nous ont conservé le 
précieux héritage de notre langue et 
de notre foi. 

De nos jours, pacifiquement, com- | 
mence- à s’opérer cette seconde con- 


celui de nos voisins anglais. 

Je ne cherche pas à faire de com- 
paraisons; mais je vous affirme que 
nous y perdrions à trop fréquenter 
la société anglaise. Conservons des 
relations de bon voisinage avec les 
Anglais, mais que cela ne devienne 
pas de l'intimité; car, en se généra- 
re. Par la lâche complaisance de no- disant, elle ne pourrait qu'être nui- 
tre classe dirigeante, engouée d’ad- sible à nos intérêts français.” 
miration pour tout ce qui est étran- 


: Demeurons donc nous-mêmes, Ca- 
ger, l'influence catholique et françai- tholiques et français, attachés aux 
se est en régression dans la es : traditions héritées de nos ancêtres, 
trifluvienne. Faudra-t-il que l'histoire lues premiers fon dateurs de ce Pays; 
nous accuse d'avoir trahi la | c'est encore le meilleur moyen d'être 
et la patrie? 


Voilà pourquoi il nous paraif utile | de bons citoyens et de travailler à 
a F € 


de redire à nos gens, cet appel de 
Fadette, qui conjure notre jeunesse 
féminine de résister à l’anglicisation: 

“Parlons français le plus possible 
et partout. Après l'avoir tenté, si l'on 


G. P. 
(Le Bien Public, Troi-Rivières) 


ee 


Faveurs obtenues 


Faveurs obtenues par l’intercession 
du Grand Serviteur de Dieu, Jean- 
Jacques Olier, aussi secours obtenu 
par saint Christophe et les âmes du 
purgatoire avec promesse de publier. 


L SRE RE PER RENE LE TERERENE LERERERAERENI KERETEA 


Nombre de petites snobinettes af- 


tout. Elles sont ridicules et un peu 
traitres à la cause française que veu- 
lent défendre si intelligemment _ 
Jeune-Canada. Ces snobinettes, heu- 
reusement, changent facilement d'i- 
dées: il faut nous employer à les in- 
fiuencer, nous qui aimons notre lan- 


Consultez les 


Ë 


journaux quotidiens 


Sans étroitesse et sans préjugés, Es 
convenable; parlons l'anglais quand il Ë pOur détails relatifs 
le faut et mettons de la fierté à a 
bien parler avec eux, qui peuvent si | 
rarement parler français; mais ne | 
recherchons pas outre mesure. 

Je mets les jeunes filles en garde | 
contre cette anglicisation qui tend à! 

pe 


augmenter, et par elles surtout. Par- | 


à notre 


Vente de 
fin d'année 


& 
sortent beaucoup avec eux et négli- & Johnstone Walker 
gent peut-être leurs amis canadiens. de: Limited 
: É LE MAGASIN D'EDMONTON 
Il est logique, quand les relations ; ; ETABLI EN 1386 
se font plus étroites entre Canadiens Sr : 


: E ns ; D: 
Ce n'est pas sans raison que l’on ,que sorte les pierres sacrées de nos ! des traitements du clergé et des em- trouvent de fervents adeptes. Les ca-!$ 


et chancelle. L'endurance s'use ou se |A 


bonnes vieilles chansons d'autrefois, |. 


Gouret, L'équipe de Saint-Albert | 


contre l'équipe de Legal le 5 janvier | 


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